jeudi 31 janvier 2013

Sommaire de Janvier 2013.


Lettre de Rolando à Vladimir. Envoyée à l’Ambassade de Toutes les Russies à Paris en vue de libérer les Pussy-Riots. A ce jour,  Depardieu, copain avec Vladimir n’a toujours pas répondu à notre attente. Plus de copains, mon Gérard… Que des salonards !

Mon Dieu… depardieu! Que reste-t’il de 5 pontages que la Sécurité Sociale Française t’a payés?
«Géraaaaaaard ! Rennnnnrtre en tôi-même ! Sooooors de cette fôûtaise et Respêeecte de ta mèèèèère, la Frannnnce éternelle, le sein nourricier… !»

Anne, ma Floriane!... Qu’entends-je? C’est l’histoire d’un ânon, petit Charlie que vilaine Floriane entends castrer. Que Dieu nous garde de vos grands couteaux, belle Floriane!      Et… Han! Hi! Han!
Dear Michèle… Lettre à Michèle Obama pour lui dire qu’elle est une grande dame. Sent to the Ambassy of the United State of America in Paris.

A Robert, évêque de Nîmes et environs. Petite missive pour lui rappeler de rendre à Caesar ce qui appartient à César (à savoir la loi sur le mariage) et de rendre à Dieu ce qui lui appartient (la bénédiction de toutes les unions. Heureuses, si possible). Lettre envoyée à l'évêché de Nîmes. La réponse nous parviendra plus de 853 jours plus tard, l'église étant toujours en retard d'une évolution!

Lettre à Madeleine… Antinéa! Petit aparté gentillet pour un bien beau prénom de femme!

Lettre à François… Notre François (le Bon) préfère la guerre au Mali. Les prisons et prisonniers français attendront, croupissantes pour les unes et croupissants pour les autres. Eh, ouais… Faut ce qu’il faut!

vendredi 25 janvier 2013

Lettre de Rolando à Vladimir*.


Mon cher Vladimir. J’ai l’honneur de t’écrire pour te demander si tu pouvais libérer les Riot…
-Gilou !... Je ne m’en sors pas. Faut que tu m’aides. Ben oui, pour une lettre.
-J’arrive Rolando. Une lettre pour quoi ?
-Pour Vladimir POUTINE !
-Holà, Rolando. Tu y vas un peu fort. On n’écrit pas comme cela à Monsieur Vladimir POUTINE.

-Et pourquoi je te demanderais de m’aider, Monsieur mon Gilou ? Je sais qui est POUTINE.
-Mais on revient au : pourquoi faire ?
-Pour un service, Monsieur mon neveu ! C’tte blague.
-D’accord. Explique !

Et mon gentil Rolando PANEZI, 84 ans et demi révolus (le 7 décembre 2012) qui se serait pris de pitié pour des jeunettes. Mais, pas n’importe lesquelles.
-Tu dis: les Riot-Puppets ! C’est quoi cette blague ! D’abord, c’est les Pussies-Riot.

Les Riot-Puppets de Rolando étaient ces fofolles qui avaient mis le boxon dans une église russe. Des nanas avec certainement un QI de femmes.
-... dis-donc ! C’est quoi cette histoire de QI. Et en quoi le quotient intellectuel de ces jeunettes pourrait-il nous intéresser ? Et puis, je te trouve particulièrement misogyne !
-Monsieur Rolando, monte ses grandes juments ?
-M’enfin, Gilou, je suis sérieux. L’affaire est grave. Arrête la déconne ! S’il te plaît !
Rolando, n’est plus patient. Il n’aime pas les médecins, encore moins l’humour de son ami Gilou, là !

-Je t’explique. Ces filles que tu dis fo-folles, elles ont fait des bêtises. Mais trois ans de bagne pour avoir manqué de respect à l’Église, aux fidèles, à la religion, c’est beaucoup. Non ?
-Si tu le dit. D’un autre côté, faut comprendre les juges. Ils… comment dire… ils sont comptable de la paix civile. Imagine en pays musulman, c'est la lapidation !
-On est d’accord, là-dessus. Mais, on s’en fout. C’est pas notre problème.
-J’aimerais bien te compren...
-Pour comprendre, il faut commencer par écouter. Et ce n’est pas ton fort.

-Ces petites poupées… russes ? Évidemment qu’elles sont russes ! Et qu’est-ce qui te fais rire ?
-Ben, mon Rolando, tout le monde sait que les poupées russes sont les unes dans les autres et que…
-... et allez, mon Gilou ! Il ne manquait plus que la minute salasse. T’as pas fini, non ? Et puis, cela ne nous concerne pas, non ? On peut continuer, oui ? Donc, ces poupées, ces jeunes filles russes, elles ont fait de grosses bêtises. On les a puni. Mais trop, c’est trop. On commence la lettre ainsi :

Très cher Monsieur Poutine… Ça fait obséquieux ? Alors…  Cher Vladimir POUTINE... C’est mieux, hein ? 
J’ai toujours aimé votre grand et beau pays. Ah! la Russie. La Russie éternelle ! Du temps de Georges MARCHAIS…
  
 -Gilou, on peut parler de Marchais, non ?... Peut-être pas, mais, j’avais ma carte au Parti. ...ma famille, mes amis, mes voisins, étions tous au Parti Communiste Français. C’est vous dire si nous aimions la Russie soviétique...
-La Russie n’est plus soviétique depuis longtemps ? Et alors ? La France n’est plus une monarchie. Ni un empire. Et mon grand père, je m’en souviens bien, adorait littéralement Napoléon 1er. Et mon…
-Napoléon 1er et les russes ? Rolando, le souvenir est impérissable mais, ne pousse pas trop !
-Qu’as-tu contre Napoléon ? Quel homme d’État ! L’Empereur ! Tout comme Poutine. Voilà, c'est dit !
-Rolando, pour nous oui. Mais, Moscou qui brûle, et autres joyeusetés napoléoniennes… tu sais que les russes…

-Je continue : … nous aimions la Russie soviétique. A la ligne.
C’est avec tristesse que j’ai appris que la perestroïka avait marché couci-couça. Mais, ainsi va la vie et s’écrit la grande marche de l’Histoire de votre Grand, Beau et Noble Pays. 
-C’est beau, hé, Gilou ! Tu crois que Vladimir va aimer  ?
-J’en sais rien, Rolando, mais si ça le fait rire, alors tu as toutes tes chances. Continue, pépère.

Très cher Monsieur VLADIMIR. Je n’écris pas pour vous faire rire mais pour vous demander un tout petit service que, même si vous ne pouviez pas me le rendre, ben ce ne serait pas bien grave. Sauf pour vous.

-Ben, oui, faut que je lui explique à mon ami Vladimir. S’il ne peut pas me rendre un tout petit service, c’est qu’il n’a aucun pouvoir. Et ce serait dommage qu’il s’en rende compte par cette lettre.
-Rolando, tu ne trouves pas que tu pousses le bouchon un peu loin ? Ne te moques pas de POUTINE !
-Mais, je ne me moque pas de Vladimir, mon ami.

Rolando est quelqu’un de gentil mais, je le répète, il n’aime pas la contradiction. Et la patience…

... Sauf pour vous. Sauf pour vous. Attends, attends… Non ! Ah, oui. Il se trouve présentement, en vos camps, des jeunes filles qui ont fauté. Elles ont été condamnées à 3 années de rééducation. A cet âge, le travail, c’est bien quand ça rapporte pour soi. Mais, ce travail-là ne rapporte même pas à votre Très Grande et si Belle Russie Eternelle.

-Comment trouves-tu mon style, Gilou… beau ? Ah, tu trouves que j’écris aussi bien que toi ? 
-Continue comme cela, mon Rolando que j’aime et tu verras que ton ami Vladimir se fendra d’une jolie réponse en remerciement. M’enfin, Rolando, le nom de tes protégée c’est les Riot-puppets. Tu sais ce que cela signifie ?
-Elles se feraient appeler les encornés farcis que cela ne m’intéressait pas plus. Il s’agit de privation de liberté, cher ami. Alors, le nom de ces filles, on s’en tape. Faut se réveiller, mon loupiot. 
-Se réveiller : « les poupées émeutières », ça, c’est un joli nom, Rolando. On dit quoi ?
-On s’en fout ! Donc, la Russie Eternelle… l’avions déjà dit.

Très cher Vladimir, votre amabilité irait-elle jusqu’à faire élargir ces demoiselles pour la plus Grande Gloire de notre Chère Russie Eternelle ?
-Elargir, Gilou. C’est le bon mot ? Oui ? On dirait un gros mot. Pourquoi pas rétrécir… bizarre !

Très Cher Camarade POUTINE, personne ne m’a fait de cadeau à Noël. Et la fête de la Nativité se déroulera en Janvier dans ton pays, ce gentil petit frère de la France. Alors, quel cadeau !… Si tu savais le plaisir qu’il me ferait. Je te remercie, mon cher Vladimir.
Mon Gilou et moi-même t’embrassons affectueusement, à la manière de ton si beau pays,  ton nouvel ami, Rolando (et son pote Gilles).

À le Vigan le 1er janvier 2013.

Ndlr : les Pussies-Riot ont été libérée avant la Noël 2013. Grand merci Vladimir pour ce cadeau. M'enfin, entre-nous, tu pouvais t'organiser pour t'y prendre plus tôt, hein, mon pote, non ? Mais, merci du fond du coeur, Rolando qui t'aime.

jeudi 24 janvier 2013

Mon Dieu… depardieu* !



-Pierrot, que penses-tu de Mon Dieu, Depardieu : je lui fais sa bafouille ? Ouais ? Tu t’en fous ?

-Que veux-tu que je te dise ? Je ne sais. Et pour lui dire quoi ?
-Peut-être lui rappeler cinq pontages... Comment, ce n'est pas important ?
-Ben, il a bien droit d'être malade, non ? 

-Ben, voyons, Pierrot. Américo serait là, il rigolerait des maladies de Gégé payés par mes impôts. Quand je serai malade Depardiou sera Rousky avec son blé et nos pontages. Commençons: 

Gérard, Bel Ami, je t’ai toujours aimé. Sans ta verve, tes belles conneries, tes pissoteries, et ta belle grande gueule de soiffard, la France ne sera plus jamais la même...
-Tu en fais trop Rolando. Du Depardieu, tu nous fais du Depardieu, mon vieux. Tu es too much ! 
-Comment j'en fais trop. Moi je ne suis pas comédien. J'écris mes textes. Je ne suis bon que...
-... 
-Pierrot, tu n’es pas gentil avec  moi, non. Pas gentil… On continue, tu veux bien ?  

Mon bon Gérard, tiens, tu me rappelles Georgette, ma bonne tante. Grande dame, grande gueule,  coléreuse, bagarreuse, bien française et amie des dames de vertu et pissant, outrancière et  sans vergogne dans tous les lavabos, quitte à les briser sous son poids de belle femme. Et je ne te dis pas qu’à l’époque, en 36, une belle femme ne faisait pas du 36 fillette. Une nature en chair, vraiment belle, belle d’un cœur plus grand que toutes tes Belgique et Russies réunies!


-Tu aimes, Pierrot. Non ? Moi, je sais que Gilou apprécierait !

-Effectivement, chaque fois que tu fais une connerie, l’autre, le Gilou et l’Américo aussi, ça les fait rire.
-D’accord, d’accord. Mais, tata Georgette, elle t’aurait plu, non ? Ah, tu vois bien !
Mon petit Gérard, sache que la Georgette, cette grande gueule sans le sou m’a sorti de l’Assistance Publique, s’est démenée pour retrouver mon petit papa Umberto, se l’a dragué au ciné du quartier. Attends, toi qui aimes le cinéma. Le film c'était
... le film était Bel Ami, un navet. Mais, bien bécoté par ma tante Georgette, papa Umberto a hésité, puis m’ont laissé pour… pour… Moi, et mes 8 ans, dans ce ciné de quartier, étions désespérément suspendus à leurs lèvres. Oh, oui papa, garde-moi !

Gérard, ça, c’est du vécu. Et, l’était belle, pauvre et pas feignante pour un sou. En 1943, elle est partie au STO pour aider mon père à me nourrir. Elle a quitté la France, pauvresse, pour survivre. Puis, elle est morte en Allemagne, d’un accident du travail, dans son usine d’armement !


Bel Ami, je ne te souhaite pas de mourir au Goulag, loin de la patrie. Mais, ton exil ressemble à celui de Georgette : vous êtes obligés de quitter la France, à regret, pour ne pas mourir dans la pauvreté.  Et, cela, je peux le comprendre et je compatis ! Mais, l’Assistance Publique, un petit gosse de 8 ans, un petit malheureux… Cher tonton Gérard, ce petit malheureux a aujourd’hui 84 ans passés.


Moi, si j’étais MALRAUX je te dirais : «Géraaaaaaard !!!! Rennnnntre en tôi-même !!!! Sooooors de cette fôûtaise et Respeeecte de ta mèèèèère, la Frannnce éternelle, le sein nourricier…» !!!!


-Pierrot, on lui dit encore qu’on l’aime ? Oui ?
Gérard, on t’aime bien. Moi non plus !


Américo, Pierrot, Gilles et moi Rolando, ton meilleur ami.  Le Vigan le 11 janvier an 13.

 

dimanche 13 janvier 2013

Anne, ma Floriane*!... Qu’entends-je ?


-Rolando, je ne le crois pas. Elle veut le faire !
-Elle veut faire quoi ?
-Castrer ! Tu m’as bien entendu : elle veut castrer son âne, Floriane… pas son mari, imbécile.
-Et alors, ou est le problème ? Des ânes, il en reste à castrer, crois-moi, à commencer par…

-... Et, en plus, l’âne s’appelle Charlie ! Un ânon de six mois. Le rabbin qu’elle dit ! C’est dingue-dingue !
-Charlie, un âne… tu dis ? Nom d’un âne ? Et castrer le Charlie ? Manquerait plus que ça. Vite une lettre à cette vilaine, et plus que salée. Non, mais ! Le rabbin, qu’elle dit la Floriane ! Le rabbin !

Anne, ma Floriane !.. Qu’entends-je ? Tu parles de castrer Charlie ? Pour l’empêcher d’avoir des chaleurs, de braire ? Ce qui te fait rire, c’est… c’est qu’il porte un nom de mec. De beau mec. Charlie !
Je serais ton mari, je me méfierais de tout couteau tranchant et ciseaux traînant à casa tua !...
-Tu ne penses pas qu’il faudrait le débaptiser, cet âne ? Charlie, Charlie… Pourquoi pas Pierrot !...
De braire, un âne le fera toujours, plus ou moins bien. Quant aux chaleurs, sache qu’en répondant à l’appel de la nature, on ne pense jamais à mal. En effet, les ânes, ne font que combler les chaleureuses sollicitations de ces dames. Voilà pourquoi, ton Charlie a un Ouiii-ouiiiiii ! Et s’en sert !

Comme disait si bien ma kabyle de mère : l’âne et l’homme obligent ces Dames à disposer d’un bon bâton, genre gourdin, pour calmer les harders : nous disons qu’hommes et ânes ont plus de raisons d’être affectueux qu’une moto qui peut, sans mal, s’endormir sur sa béquille. Tu me suis, Floriane ? 
-Gilou, Gilou, tu n’es pas assez dur. Tu es mollet. Il nous faut de la harangue. Laisse-moi te montrer :

Floriane, gente dame, sachez tout d’abord que, sans le savoir, vous m’avez fait honneur en donnant le nom de tonton à votre âne. Cependant, le Gilou a plus de ressemblance avec votre bourricot que tonton : même oreilles, même beau mufle d’entêté mais, pour le reste, votre ânon ne le battrait que d’une courte queue. Et, encore, il faut savoir que le Gilou ne fait qu’en parler ! Mais ne montre ! 
-Attends, Rolando, ton discours n’a ni queue, ni tête ! Ecoute :

Floriane, pardonnez les divagations de mon ami. Le grand âge est excuse à tout !
-Mais, oui, Rolando. Mais oui ! Tu continuais à lui écrire ainsi et elle le castrait, son âne ! 

Belle dame, je vous en conjure, ne castrez point le gentil bourricot Charlie ! S’il vous plaît ! Oh, non. Ma mie, de grâce, ne mettons pas sous le couteau ce qui fait la fierté de tout âne, de tout…
-Oh, Rolando ! Je pense à toi… tu en serais inconsolable et quelle perte ! Et puis, pensez à Charlie, malheureux, remplaçant votre tant débroussailleur mari !

Non, non, Madame. Nous ne voulons de ce funeste geste. Que votre Charlie garde, servantes, ses trois pièces si bellement utiles. Ah, canaillou tout entier ! Joie sur terre ! Noël dans les Cieux ! De grâce, Madame ne castrez point gentil Charlie. Il ne mérite point. 

J’espère, Floriane qu’en bon compagnon il connaîtra les joies de la paternité puis celles de la Jonquera. Il y trouvera, sans nul doute, chaussure à ce grand pied que vous aurez eu la délicatesse de ne surtout point toucher. Nos accortes organisatrices des futures agapes espagnoles, se joindront à mon ardente prière.

Le Vigan, en ce beau dimanche du 13 janvier 2013 de la gentille manif parisienne contre tous ces mariages gais et unions heureuses, vos ânes suppliants, 
                                  
                                          Charlie et Gilou.

PS: Et que Dieu nous garde de vos grands couteaux, belle Floriane ! Han! Hi! Han !