1°) Considérant que l’Etat d’Urgence « maximum » ne fait que constater la faillite de la Police et de la Gendarmerie nationales à parer la menace terroriste, il est juste de considérer qu'offrir des pistolets aux policiers municipaux, permettre aux agents de porter leur arme en toute circonstance sans formation ni sans contrainte à la légitime défense, hors du contrôle de la Justice n'augmentera que le nombre d'armes en circulation pour un plus mauvais contrôle de la situation de crise.
2°) considérant
que la France se trouve en opérations de guerre justifiées, on nous l’affirme (Mali, Centre-Afrique, Irak,
Syrie, après Afghanistan, Côte d’Ivoire, Tchad), nul ne peut s'étonner, pas même Hollande, que la guerre que nous portons nous soit retournée sur le territoire national.
4°) considérant
qu’il conviendrait, pour éviter toutes bavures, de désigner
clairement nos ennemis, Daesh et le Net, à l'extérieur et à l'intérieur cette encore maudite
cinquième colonne de mauvais français « collabos » radicalisés qu’on
nous voudrait musulmane et écologique. Fallait l'oser, mais bravo quand même ! Toutefois, comment reconnaitre les salopards ? Essayons...
5°) considérant
que, la Charte de l’Onu stipule que l’Etat d’Urgence peut proposer des actions
privatives de libertés et de droits acceptables sans discrimination
(sic !), écoutons un secrétaire Général de Préfecture qui cible ce qu'il nomme
les « radicalisés » :
-Nous n’assimilons pas tous les
musulmans aux radicaux. On s’intéresse aux gens qui ont une pratique
particulièrement assidue, qui changent de comportement ou d’apparence
vestimentaire.
Faux-cul, le monsieur ?
Soit. Et il ajoute que les
« perquisitions » qui ne se judiciarisent* pas donneraient aux malheureux
perquisitionnés un certificat de bonne
conduite.
*Ndlr : qui ne se judiarisent pas... si ça, ce n'est pas de la bonne jactance, je ne m'y connais pas.
Suivez bien le monsieur qui arrive avec le GIGN tout encagoulé dans le quartier. Attroupement garanti de curieux. La mosquée perquisitionnée des heures durant. Les policiers qui ressortent avec plein de cartons dans les mains qui laisseraient accroire que... mais qui se révèleront n'être que des exemplaires du Coran, est-ce cela certificat de bonne conduite ? Au jour d'aujourd'hui, je vous jure que les français apprécient, soulagés, n'être pas musulmans. Ni basanés.
Eh, oui ! Ne donnez plus les beaux prénoms de Rachid et de Fathia à vos enfants sous peine de grande peine.
*Ndlr : qui ne se judiarisent pas... si ça, ce n'est pas de la bonne jactance, je ne m'y connais pas.
Suivez bien le monsieur qui arrive avec le GIGN tout encagoulé dans le quartier. Attroupement garanti de curieux. La mosquée perquisitionnée des heures durant. Les policiers qui ressortent avec plein de cartons dans les mains qui laisseraient accroire que... mais qui se révèleront n'être que des exemplaires du Coran, est-ce cela certificat de bonne conduite ? Au jour d'aujourd'hui, je vous jure que les français apprécient, soulagés, n'être pas musulmans. Ni basanés.
Eh, oui ! Ne donnez plus les beaux prénoms de Rachid et de Fathia à vos enfants sous peine de grande peine.
Ben voyons : défonçons
la porte d’un musulman qui fait trop parfaitement ses prières et qui porte
la barbe, palpons à loisir les creux et bosses de sa femme pudique qui se voile, fouillons
tous les recoins de sa sphère privée, retournons consciencieusement son appartement à la
cow-boy et notre croyant assidu nous bénira dans ses prières.
Toréadors abrutis, prenons
garde car, de son œil noir, Allah nous regarde !
6°) considérant
que la délation aura toujours été le sport national favori des français, tout gendarme vous le garantira, ce bon
samaritain de Secrétaire Général malicieux persiste :
-Certaines cibles nous ont été signalées par
des voisins, un membre de la famille… ». Pour faire simple, ces victimes nous auront été vendues par la vindicte populaire pour trente deniers
après avoir été baisées pour les mieux désigner et séparer du troupeau des fidèles, comme un certain Aïssa, il est
déjà 2.000 ans de cela. Et, allez donc ! car, après les bavures de la police, voilà ces nouveaux tordus, si peu civils, ces anonymes français patriotes, insulteurs des libertés d’autrui.
Oh, Dieu, que
tous ces marchands se prennent les pieds dans leurs tapis d’infamie et se pendent au sycomore du chemin !
7°) considérant
qu’après avoir armé les municipaux, il conviendra d’équiper les Maires,
Officiers de Police judiciaire, puis les instits, les toubibs, les curés et pasteurs,
les bonnes sœurs, les imams… Pas eux ? Et pourquoi pas eux ? Parce que…
Passons mais, s’il vous
plaît, un pistolet pour les assistantes sociale et, pour faire mesure rase,
autorisons les milices armées, auxiliaires de justice, assistées des Fédérations de Chasse au tir du nuisible ou de la grive à deux jambes.
Et pourquoi
pas un 2ème Amendement à la française ?
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