Macron avait promis de gérer au plus près du peuple. Première mesure ? Un cadeau aux riches en abrogeant l'ISF. Ensuite ? Détricotage de ce que plus d'un siècle de réflexions et de débats démocratiques auront réussi à faire de la France, ce paradis qu'il se presse de transformer en un nouvel Etat Français si peu démocratique qui adopterait pour devise : Travail-esclave, capital-roi dans une Europe inachevée chamboulée par une mondialisation folle en sacrifiant le petit peuple qui, sur ses ronds-points fait tourner en bourrique notre Jupiter encore tout à ses lubies de l'instant présent, de l'urgence absolue, du rejet de toute représentation élective sans aucun respect de la séparation des pouvoirs et tout au bon vouloir de l'Elu divin. Comme en 40.
Depuis Macron, dormez en paix, braves gens et mangez cinq fruits et légumes par jour. Nous, on voudrait bien. Pas possible, même si, d'en haut on nous certifie que les prix n'ont pas augmenté, mais moi je finirai par les acheter à l'unité et garderai une barbe de jihadiste en constatant que mes recharges de lames de rasoir ont fait le grand saut : plus de 19 euro, soit environ 22 baguettes de pain chez mon boulanger (57 chez Ledl !). Mon Dieu, que nos pandores viganais ne me fichent pas S. S'il vous plaît, faites !
L'Etat déviant, la République en banqueroute : gestionnaire des fonctionnaires par l'octroi d'une prime aux seuls flics pour les remercier d'éborgner son manifestant sans souci du juge puis, se faisant Patron des patrons des salariés en laissant accroire qu’il augmentait le SMIC de 100 euro, Macron, s'engageant dans une lutte des classes acharnée devra négocier avec les salariés, seul sans l'appui et l'expérience des syndicats. Eh, ouais, la règle du jeu est déréglée. La faute à qui ?
Pour s'en sortir ? Impossible même en reculant comme Hollande, (c'est déjà fait), en vidant les caisses de l'Etat pour contenter tout le monde, (il s'en charge par ses cadeaux aux patrons) et quoi qu'il refusera ou cèdera, Macron, déconsidéré ne sera plus juge-arbitre ni dernier recours pour contraindre les acteurs sociaux à la négociation puis à respecter leurs engagements. Ayant fait le vide autour de lui, seul l'écho lui répondra.
Exemple ? Veut-il augmenter les salaires et les allocations, baisser la TVA sur les produits de première nécessité ? Les patrons et son Grand argentier refuseront. Juguler les prix ? Les intermédiaires les augmenteront. Alors, la paix sociale foutant le camp, toute la France se mettant en grève, et pas que les travailleurs, la mode reviendra de nouveau au bonnet phrygien. Voyez que l'histoire se répète toujours quand l'impôt injuste et la solidarité mal conçue mettent le peuple en ébullition.
Exemple ? Veut-il augmenter les salaires et les allocations, baisser la TVA sur les produits de première nécessité ? Les patrons et son Grand argentier refuseront. Juguler les prix ? Les intermédiaires les augmenteront. Alors, la paix sociale foutant le camp, toute la France se mettant en grève, et pas que les travailleurs, la mode reviendra de nouveau au bonnet phrygien. Voyez que l'histoire se répète toujours quand l'impôt injuste et la solidarité mal conçue mettent le peuple en ébullition.
D'un divorce certain malgré le Grand débat national. Macron n'est plus le Grand Timonier de France ni le Grand argentier, ni celui des patrons et de leur refus de négociations salariales, ni des intermédiaires et de leurs augmentations du coût de la vie. La misère légèrement atténuée par une aumône de 100 euro arrachée par les gilets-jaunes, l'Etat ne peut plus cacher que, ne garantissant plus la solidarité la fracture sociale s'accentue.
Tout dérape, alors, sur qui retombera la faute ? Trop de morts, d'éborgnés, de blessés, de condamnés toujours du même côté. Que faire pour effacer tout cela ? Et est-ce pardonnable ? Dur, dur ! Et bien du plaisir, parce que de belles paroles fielleuses à souhait agrémentées de délicats coups de bâton vicieux, certains en ont soupé. Espérons que Macron ne tentera un coup de bluff avec son Grand débat à vouloir charmer la France pour la bousculer comme il s'est complu à le faire avec sa clique.
De la démocratie et du RIC. Traitera-t-on avec les Gilets-jaunes de représentation nationale, de RIC, de mandature, de remise à plat de l'impôt ? Trop tard. Macron n'a pas pris la mesure de la fracture sociale. Il ne sait que bien parler sans jamais écouter. Et comment réintégrera-t-il, dans le champ social nos élus qu’il a mis à l’écart de la République pour aller plus vite aux réformes ? Quoi qu'il fasse, son quinquennat a du plomb dans l'aile par la faute de sa superbe qui l'empêchera toujours d'accepter de débattre pour juger des réalités, de déléguer et respecter son mandat.
Le travail, nouvelle
frontière infranchissable. Depuis la nuit des temps, on n'a jamais vu
une France si argentée et si sous-employée
divisée entre les hyper-riches, les petits travailleurs et autres miséreux, entre ceux qui se gavent et le petit peuple qui bénéficie soit d'un petit salaire ou qui ne survit que
grâce à la solidarité. Que peut-on attendre d'une société avec autant de
familles dont les parents, sans emploi n'ont d'autres solutions que de
devoir divorcer pour toucher un peu plus d'allocations pour mieux s'en sortir en
concubins non déclarés qui se cachent des services sociaux ? Et les enfants, que comprennent-ils à la
situation ? Et des grands-parents, comment ont-ils accepté cette augmentation
de la C.S.G. et la désindexation des retraites soi-disant pour remettre les jeunes au travail,
eux qui ne peuvent plus aider les leurs ?
Belle couillonnade, s'il en fut une.
De l'enfumage surtout quand on constate que les jeunes glandent comme avant. Et que dire de notre société judéo-chrétienne qui se fonde à l'image de la Sainte famille lorsqu'elle fout le camp ? Rien, car on reste sans voix.
J'avais bien
fait de vieillir encore un peu avec cette certitude que je ne mourrai
pas idiot parce que personne n'avait rien vu venir alors qu'entre notre Z et la France, par Gilets-jaunes interposés, il y avait du lourd qui ne datait pas de la
veille au soir. Et bien plus qu'un contentieux : de la haine. Oubliez les augmentation de taxes, les mensonges sur la transition écologique, la suppression de l’ISF, le durcissement des conditions des allocations chômage ou
familiales, le déni de la représentation du peuple. Faites un tout sans vous arrêter sur les détails, car tout se tient : le temps en France est maussade avec du rififi à la clef. La France sentirait-elle la poudre ?
Le 17 nov. 2018 nos Gilets-jaunes tentaient d'expliquer que, puisqu’on
supprimait l’impôt sur la fortune, une solidarité équitable leur étant due, on irait
la chercher au besoin avec les dents. L'élu Macron nous flouait, alors le peuple décida de reprendre
souverainement sa vie en main. Et sans prendre de gants.
Comment comprendre que nos députés de LaREM,
choisis sur internet puissent se comporter, depuis la
législature encore et toujours hors des réalités sur les
propositions de campagne du candidat Macron, sans jamais consulter la
base pour une sorte de nouvelle gouvernance plus juste, plus morale qui, curieusement néglige le peuple des abstentionnistes, de l'opposition, des votes blancs et nuls ? En somme, ces députés d'une toute petite partie de la Nation gèrent à la papa et ne servent que le Président et sa clique. Inutiles au peuple, devenus néfastes ils sont donc bons à rien.
-Nous tiendrons les promesses de la campagne de Macron... que disent benoitement tous ces élus comme si ceux qui, politisés ayant voté pour un candidat qui n'aura jamais accédé
à la Présidence ou même à la députation en avaient quelque chose à battre des
promesses électorales, à part celles de leur candidat malheureux ? Que des
députés ne représentant que 23% des français puissent penser s'honorer et nous faire du bien en respectant des promesses qui n'intéressent nullement ceux dont la voix
compte pour du beurre, les 77% restants ce serait risible si la nouvelle gouvernance ne nous appauvrissait pas de plus en plus.
Ne cherchez plus les 80% de français qui soutiennent les Gilets-jaunes.
Ne cherchez plus les 80% de français qui soutiennent les Gilets-jaunes.
De la représentation nationale : Ces élus de la République
savent-ils que les programmes électoraux ne servent qu'à se faire élire ? Seraient-ils devenus fous, sachant qu'au lendemain d’élections aucun candidat ne tient jamais ses promesses qui, toutes sont contrecarrées par les bilans réalisés dès la prise de pouvoir ? Et, en somme le job d'un élu ne consiste-il pas à représenter toute sa circonscription, sans exception ni parti pris ? Logique : la mandature change la nouvelle donne après l'élection, aussi foin des promesses électorales d'antan et passons aux choses sérieuses.
Des populismes en toute verticalité et horizontalité. Le peuple a toujours raison mais, inorganisé, il a toujours tort car il devient dangereux pour lui-même. Sauf pour les Gilets-jaunes. Soit, mais de quel
peuple s'agirait-il ? De deux idées du peuple qui se croiseraient au point du zéro absolu car nul ne peut gouverner horizontalement sans
structure en même temps que verticalement en dictature.
Les visions du peuple divergeant trop, la république en toute démocratie n'est plus.
Les visions du peuple divergeant trop, la république en toute démocratie n'est plus.
Nous savons que notre Constitution présente quelques défauts. De Gaulle, de bon conseil constatait que, si la Vème République permettait une gouvernance verticale, il demandait au peuple de lui faire confiance par ce : "Comment pouvez-vous croire qu'à mon âge je veuille entamer une carrière de dictateur ?" De Gaule avait-il prévu qu'un jeunot prenne le pouvoir ? Tu parles, Charles !
De même qu’une solidarité mal conçue ne permettra jamais au pauvre de s'autonomiser, nos bons cadeaux fiscaux offerts gracieusement aux riches ne créeront aucun
emploi. Mon chère Louise,* la call-girl confirme : mal gagné le pognon se gaspille dans le luxe, les babioles et la Française des Jeux. Favoriser
le capital dormant qui ne se réinvestit pas dans l’entreprise ne fait que casser
l'emploi et paupériser le peuple en ruinant les services publics de l'Etat.
*Louise existe bien, je vous assure ! C'est une de mes amie intime. Amie, j'ai dit et je confirme.
*Louise existe bien, je vous assure ! C'est une de mes amie intime. Amie, j'ai dit et je confirme.
Créer de l'emploi. Curieuse méthode de Macron qui n'évoque qu'en terme d'inefficacité et de contreparties les allocations aux "pauvres" : plus l'Etat leur distribuerait de pognon, moins ils auraient envie de s'autonomiser ce qui nuirait à la reprise de l'emploi. Faux, Macron : ce qui nuit à votre politique de l’emploi c’est que, privilégiant l'augmentation des heures supplémentaires pour peu de monde vous évacuez une meilleure répartition du travail pour le plus grand nombre. Pensez plutôt réduction du temps de travail pour offrir plus d'emplois et les mieux rétribuer, si possible. Et exigez des contreparties aux riches pour pallier l'ISF.
Comme le disait si bien Karl MARX, le capital qui ne se réinvestit pas dans l’entreprise
ne crée pas d’emploi et donc restreint l'impôt qui, contraignant les services publics aux économies et à l'éloignement du citoyen deviennent préjudiciables
à l'entreprise, au travail, à la richesse de la France et à l'autonomisation des citoyens qu'ils précarisent. Macron, la solidarité et autres passe-droits aux nantis, sans contreparties
certifiées accélèrent l'appauvrissement de l'Etat, des entreprises et des petites gens. Qu'on se le dise.
Pendant que j’y pense, le Traité de Lisbonne de 2007 nous donnerait-il un
début d’explication sur la politique de Macron et le mouvement des gilets-jaunes ? Depuis, il semblerait qu'on puisse tout se permettre avec la France, lui mentir, gouverner contre le peuple et le déposséder de son vote. Ici, Macron a fait son choix !
Echaudés par la forfaiture de Sarkozy et d'élus irrespectueux du résultat du référendum rejetant la Constitution de l’Europe de 2005, les gilets-jaunes, rejetant en bloc tous les élus semblent n'avoir aucun intérêt à se structurer en association déclarée d’utilité publique pour peser dans le débat démocratique. Ne reste que la violence.
-Et, que vive le grand bordel !
-Pardon, tu disais ? Oui, tu disais, Louise...
Echaudés par la forfaiture de Sarkozy et d'élus irrespectueux du résultat du référendum rejetant la Constitution de l’Europe de 2005, les gilets-jaunes, rejetant en bloc tous les élus semblent n'avoir aucun intérêt à se structurer en association déclarée d’utilité publique pour peser dans le débat démocratique. Ne reste que la violence.
-Et, que vive le grand bordel !
-Pardon, tu disais ? Oui, tu disais, Louise...
Où en est-on du R.I.C ? Nos Gilets-jaunes ne semblent pas vaccinés d'avoir été floués de leur vote sur le référendum de 2005. Voilà qu'ils exigent de remettre le couvert avec des Référendums d'Initiative Citoyenne. Vrai de vrai !
Voyez que l’expérience ne sert de rien et encore moins à personne !
Voyez que l’expérience ne sert de rien et encore moins à personne !
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