Certains se demandent si j'existe et si le
courrier auquel je réponds est bien parvenu (et revenu), si vous, mes
correspondants existez bien.
Existons-nous ? Je n’en sais pas plus que vous puisque c’est Gilou qui me transmet vos messages et, n’ayant aucun moyen de vérifier, je dois faire confiance à mon ami qui ne se permettrait pas d’incorrection à mon endroit, ce qui fait ricaner l'Américano de portugais.
Existons-nous ? Je n’en sais pas plus que vous puisque c’est Gilou qui me transmet vos messages et, n’ayant aucun moyen de vérifier, je dois faire confiance à mon ami qui ne se permettrait pas d’incorrection à mon endroit, ce qui fait ricaner l'Américano de portugais.
-Non, Ménie,
Gilou n’est pas comme ça. Tu as le droit de le croire !
Par contre mon amie Fanny, l’amour de Gilou me dit :
-Ménie, mon homme ne ferait pas cela ! Au grand jamais ! Il ferait pire.
Vous pensez si elle le connait…
-Tu crois que ton homme se moquerait de moi ?
-Tu sais, moi, ce
que j’en dis…
Vous connaissez Fanny et son humour extraordinaire de
fofolle, et ce n’est pas peu dire. Je sais donc qu’elle se moque un peu de moi.
C’est pourquoi j’affirme que le courrier auquel je réponds ne peux que me
parvenir de votre part, Gilou, bien que coquin, serait incapable d’imaginer… tenez,
par exemple, la lettre de Jean, l'ancien notaire, le père de Mélissa. On ne peut l’inventer. Ou
alors, faut être drôlement vicieux. Non ?
Et ce « Dans
ton c-l., dans ton c-l., » aucune fille saine d'esprit ne se permettrait cette insulte à son père ! Ni Gilou imaginer la scène de ce bon père et de cette petite souillon (le terme est de Fanny).
Pour certains, je n’existe pas et ne serais qu’un
pseudo utilisé par Gilou. Eh bien non. Rassurez-vous. Je suis certainement aussi
réelle que Fanny, Américo, Rolando, Pierrot, Youssef...
Vous avez cru déceler cet humour particulier de Gilou ?… (mais pas que de lui), et vous avez raison car, lors de nos réunions rédactionnelles, après avoir fait lecture de mon brouillon en pré-réponse aux présents, nos discussions améliorent et enrichissent mon propos final.
Par exemple, dans mon dernier courrier, vous avez noté… oui
sans nul doute la patte poétique d’Américo dans le début de ma réponse quand je dis que Monsieur Jean
dois avoir quelques difficultés dans la station debout et dans la marche (avec
sa fille enfichée dans son fondement).
Concernant la maladie de Mélissa, vous avez reconnu
Fanny qui, vilaine, a suggéré la petite tape sur la menotte de Mélissa puis
le ring de boxe et l’inscription de Mélissa dans le noble art de la boxe anglaise…
Claudius estime que Mélissa a un humour fou… oui et plus
pointu que les olympiens marseillais lorsqu’ils disent aimer les parisiens. Ce « tu l’as pas senti ? » le fait se tordre
de rire.
-Oui, Paris, Paris
on t’aime bien, la preuve on t'enc-le… mais, c’est d’un vulgaire. Par contre
Mélissa gagne à être connue avec son « tu l’as pas senti ? » Et ce papa… mais, quel
humour, elle a cette petite.
Concernant la drogue, la Horse, l'héroïne du Gilou tout
craché. Ce sujet, faites-lui confiance, il maîtrise.
Rolando et Pierrot sont les seuls à n’avoir pas souri à
la lettre de Jean, anciennement notaire à Cajarc. Ni à ma réponse qu’ils
trouvent déplacée. Pour eux, personne ne se doit d’insulter l’auteur de ses
jours. Ils ont sans nul doute raison et auront tout fait pour que ma réponse ne paraisse pas sur le blog, même mon premier jet que tous trouvaient, pourtant trop
moralisant.
Nos réunions de rédaction, très heureuses, me permettent
de mieux prendre du recul. Avec l’humour en prime, ce remède à la mal-vie.
Il faut savoir encore que, si mes réponse à vos courriers
manquaient par trop de sel, jamais Gilou ne les transmettrait sur le blog. Par contre, bon René m'énerve, lui qui ne dit jamais rien même s'il apprécie toujours mes réponses (je
le sais, Gilou me l’a dit).
Ah, si René pouvait s’écorcher la gueule pour me lancer un
gentil compliment. Mes tentatives d'amorçage, comme à la pêche, en lui
disant que je kiffe* ses dessins, ne donnent rien.
*Kiffe, de kiffer. Gilou dixit pour signifier : aimer.
Bon. Oui, mais René, c’est René, Américo, aussi, c’est
Américo, Rolando ainsi que Youssef, Pierrot, Claudius et Fanny… et tout leur humour
transparaitront toujours dans mes réponses à vos lettres.
Amicalement
votre, Ménie.
PS : je m’engage toujours à répondre à toutes lettres, même si elles ne paraissent pas toutes. Un blog entier n’y suffirait
pas. Par contre, nous ne répondons qu’aux lettres écrites en français, Gilou
anglo-arabo-berbéro-italianophone refuse de traduire : pas assez de temps à
consacrer aux traductions. Veuillez l’excuser. Merci bien.
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