Ménie, se sentant peu concernée par
certain courrier me charge de répondre à sa place, après correction de mes fautes d’orthographe.
- Et puis, Gilou, que notre bon Maire mette de l’eau dans son pastis, et qu’il se débrouille.
Lettre à Ménie : Excusez-moi, Ménie mais, comment fait Gilou pour
sortir autant d’âneries en si peu de mots ? Dire qu’un Policier municipal se
fait offrir des double-pastis au bistrot, mais c’est ignoble. Tout d’abord,
aucun policier à la Mairie n’a de bistrot favori*, vous pouvez vérifier. Facile
de se moquer de Policiers municipaux en charge de votre sécurité… Parce qu’au
jour de la difficulté, qui sera bien content de trouver un bleu ? Qui ? Le Gilou.
*Ndlr : effectivement, pas de détail: tous les bistrots
sont leurs favoris !
Le comble est de laisser entendre que nos
uniformes seraient piliers de bars. Votre blog commence à ressembler, à s’y
méprendre, à un torchon.
Sachez que nos missions sont d’utilité
publique dans l’intérêt général. Alors, pourquoi nous dénigrer pendant que nous
luttons pour être mieux perçu des populations, raison qui motive l’interdiction
de la fréquentation de tous débits de boisson, sauf pour raisons
professionnelles ?
(Ndlr : interdiction toutefois permise aux cadres !
Comprenne qui pourra !).
Sachez, pour votre gouverne, que le
brigadier municipal que vous avez surpris accoudé au comptoir de votre bistrot
favori ne faisait que son travail, travail délicat qui ne lui rapportera qu’une
retraite ridicule de 900 euros par mois. Est-ce décent ? Et ne devrions-nous pas
avoir les mêmes droits que nos collègues de la Police nationale ?
(Ndlr : tous officiers hantent les bistrots de France, des
curés aux pasteurs et aux juges, des gendarmes au commandant de l’Airbus, tous
fréquentent mon bistrot favori en aube, robe, toge ou uniforme. Pour
travailler, Monsieur de la Bolice… travailler tout simplement !).
Apprécier le blog de Rolando est une chose
mais, de vous à moi, et sauf votre respect, Madame, n’estimez-vous pas que
le Gilou a poussé à la roue ? Serait-il, lui aussi, bourré ?
Amicalement, Yvon de la Bolice.
Réponse de
Gilou : Un bleu municipal ne fréquentant pas un débit de boisson, où
avez-vous vu celà ?
Ceci dit, l’exception française faisant la règle, si
j’étais victime d’un malaise dans mon bistrot favori et que l’agent Vigilante
s'y trouvait à se reposer d’avoir trop bu, ce qui est un travail comme un autre,
l’utilité publique serait patente quand bien même il me dégueulerait dessus, en
me sauvant la vie.
Mais, dites-nous comment peut-on courir après les malfrats
perché sur un tabouret de bar, accroché plus qu’accoudé au comptoir pour ne
point chanceler, sirotant des pastis gratis en racontant, des heures durant, des
conneries qui m’amusent personne? Justifiez-vous, Vigilantes !
Evidement qu’un buveur de pastis boit plus d’eau que
d’alcool, je vous le concède, mais enfin, les bistrots ne sont pas encore nos
viganais griffouls*, et les policiers municipaux leurs fontainiers.
*Griffouls, griffes : fontaines publiques.
Répondons à cette idée de collégialité,
Monsieur de la Bolice. Aucun Policier national ne considère le municipal comme faisant
partie de la Tombâ-tombâ, la vraie, l’unique. Quand bien même auriez-vous une
identique dotation en bâtons, vous ne seriez qu’un ersatz de police. Alors, si à l’occasion de raouts bien arrosés, certains
vous sortent ce discours en guise de consolante, n’en croyez pas un mot :
- Mais, oui,
collègue. De vous à moi, pas normale cette différence ÉNORME voulue par le
pouvoir.
Derrière votre dos, de moi à vous, à la Police Nationale,
que ne dit-on pas :
- Ils ont raté le
concours d’entrée à la Bolice Nationale. C’est ÉNORME… Pas notre faute.
Si j’ai été outrancier, communiquez-le comme
à votre habitude à la gendarmerie* qui diligentera une enquête de
voisinage : un bleu joue-t-il à cache-cache avec Monsieur le Maire dans les bistrots
viganais ? Si Gilou était encore une fois poursuivi pour outrage à agent, alors,
de tous débits de boisson de France, de tous postes de police et de toutes
Mairies et gendarmeries s’élèvera un rire ÉNORME qui, en ces temps de crise,
sera bienvenu, bienfaisant car apaisant.
*La Gendarmerie Nationale assurera, en l’affaire,
parfaitement l’enquête. Que nul n’en doute.
Oh, que n’aviez-vous bien lu mon article sur
"le paradoxe des Polices" portant l’accent sur la nécessité d’intégrer ou
de dissoudre votre Service. Ah, voyez-vous, boire ou lire pour me bien saisir, il
faut choisir, Vigilante. Mais, qu’il est cornélien, ce choix.
Parlons de vos retraites, Monsieur de la Bolice,
pourquoi tout vouloir : réputation, gratuité du pot de l’amitié, labeur peu
harassant et retraite dorée. Je serais Maire, je vous défalquerai tout ce temps
perdu à conter fleurette aux jeunes et jolies mamans à la sortie des écoles et
à leurs jeunes filles en fleurs, les lycéennes.
Eh, oui ! Nos Vigilantes effectuent les
mêmes missions deux fois moins cher que la Police nationale. Même
service rendu, même respect, même paye, même retraite... Et, pourquoi ne pas les
transformer en milices, VALLS ? C’est gratos, pépère !
Dans la foulée, glissons un joli pétard en ceinturon à
ces presque miliciens, pétard tant désiré qui les encombrera de son poids. Ah, pouvoir
faire le cador*, s’exhiber…
- Regarde, comme il
est gros mon pétard, mon ami, mon poteau !
- Peut-être… mais celui de ma copine est plus gros et plus
beau. Eh oui !
*Cador : celui qui parade fièrement. On se demande pourquoi, hein Vigilante !
*Cador : celui qui parade fièrement. On se demande pourquoi, hein Vigilante !
Mais, pourquoi ce titre du "Café de
l’Amitié" ? Simplement parce que j’ai décidé qu’à chaque fois que
j’irai au bistrot, je paierai un café de plus, à offrir à un inconnu. Si c’est
pour qu’il se transforme en verres-tube-double-pastis pour certains fainéants que
je ne nommerai pas ici, je ne comprends pas le but de la manœuvre. Serait-ce un
détournement d’amitié par la transformation alchimique du petit noir en gros
jaune pour un grossier qui travaille à faire du gras ? Dites-nous, Vigilante Yvon !
Un chef de la Communale faisant du
renseignement bourré-collé au bar, dégustant ce bon pastis qui rend
méchant… pendant que je l’observais et que je tapais mon texte sur « le Paradoxe des Polices »… À se pisser de
rire !
Croyez-le, je me suis littéralement, pissé dessus ! Ah, il
est des plaisirs qui vous consolent de bien des misères.
Garde à vous, monsieur le Brigadier
municipal que je n’insulte votre si bel uniforme, lorsque, accoudé à la barre du
bar... cela vous rappellera le bon vieux temps de votre :
- Vous avez de la
chance que j’ai mon uniforme… que vous n’avez pas voulu enlever (1) à mon
expresse demande. Vous aviez préféré vous cacher, péteux, par devant* le juge du TGI
qui m’a condamné à 3 mois de taule avec sursis pour outrage à agent dans l’exercice
de ses fonctions, agent qui sortait sagement bourré-collé de son bistrot favori. Et du
mien.
*Pardon... derrière, plutôt !
*Pardon... derrière, plutôt !
Pour valoir ce que de droit, cher brigadier
Vigilante de la Communale. Zorro.
Bernardo aussi? Bon, ben... Bernardo et Rolandi aussi.
___________
(1) Dimanche 16 mars à 10h58. Dernière minute. Américo me signale que ne pas avoir "tombé" la chemise ou l'uniforme ne signifie en aucune façon ne pas avoir "tombé" le pantalon.
Merci, Américo, de cette remarque fort juteuse. Gilou, ton po-pote !
Bernardo aussi? Bon, ben... Bernardo et Rolandi aussi.
___________
(1) Dimanche 16 mars à 10h58. Dernière minute. Américo me signale que ne pas avoir "tombé" la chemise ou l'uniforme ne signifie en aucune façon ne pas avoir "tombé" le pantalon.
Merci, Américo, de cette remarque fort juteuse. Gilou, ton po-pote !
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