Chers, vous tous. Il est des jours heureux, et quelques autres
exceptionnels, comme ce samedi 13 février. Tiens, que je vous raconte…
Voilà que ce matin-là, je
me levais après une nuit agitée, (et il est bon de savoir qu’à mon grand âge de 81
ans révolus, une nuit agitée est chose bien fatigante), puis m'en allais aux
nouvelles de Télé-Matin, ce qui m’arrive rarement. Le projet des courses à
Super U avec mon déambulateur, autant ne pas y penser, le tout tombant à l’eau
littéralement car il pleuvait des cordes ! Une journée qui s’annonçait
bien mal.
Bon. Après le
petit-déjeuner, je me mis à traduire une des lettres de mon regretté ami,
Monsieur Marquès, relatant son engagement dans la guerre d’Espagne, histoire
que Gilles aimerait éditer courant mars 2016, travail de traduction qui me
réjouit et m'occupe grandement. J'en étais au Pronunciamiento et au bombardement naval de San Sebastián du 18 juillet 1936.
« Les
forces de Mola attaquaient
le long de la frontière française et se rapprochaient de Fuenterrabía . Dans
cette situation, des bataillons et des brigades s’organisent.
Si
ma mémoire ne me trahit pas, une de ces brigades était formée par les
bataillons Isaac
Puente, Larrañaga y
Perezagua
(je ne sais si je l’ai écrit correctement), et donc nous finîmes au bataillon
du Commandant
Larrañaga, avec tous les musiciens aux idées de gauche qui venaient de San
Sébastian : cet, homme très éduqué et cultivé… oui, je pense et je le crois
vraiment, nous donna un instrument de musique plutôt qu’un fusil ou une
mitrailleuse (ametralladora),
et dès le premier soir, nous fîmes partie de la Banda des M.A.O.C (Milicias
Antifascistas Obrero y Campesinas).
Ensuite,
après ma toilette, j'enlevais quelques grains de
poussière en écoutant la môme PIAF. Pluie drue des heures durant ; ciel
bas ; jour gris ; et nouvelles à la télé pas meilleures que le temps, le
tout ne m’empêchant pas de me régaler à midi avec du poisson et de bons
légumes. Contre mauvaise fortune je me décidais à m'offrir quelque chose de
spécial en dessert : des mangues confites que Magali avait glissées dans
mon bagage à mon retour d’Australie, le12 septembre dernier.
Toute
à ma gourmandise, je fus surprise par un coup de téléphone incroyable !
Ndlr : Ana-Maria
aime nous faire languir, lorsqu’elle se raconte. Tant pis pour nous si Nanny prend tout son temps !…
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