- Camarade, que t’arrive-t-il ? Tes textes sur la
déprime… la raison, non ? Au fait, cette photo de Mélenchon, tu nous la montres quand ?
- La photo, René ? Mais on s’en fout ! Ce
qui m’inquiète le plus ce sont les mots-clé, idées-force du camarade Mélenchon que je ne comprends toujours pas.
- Pardon ?
- Oui… les Insoumis, les Gens, le Dégagisme, la
Constituante, la 6ème République…Je t'accorde qu'il fait encore chanter la Marseillaise aux "gens" dans ses meeting. Les gens, quelle façon cavalière de nommer les français. Moi, je trouve, pas toi ?
Oui, des mots incompréhensibles pour les
pauvres qui ne s’inquiètent que de savoir s’ils pourront faire bouillir leur
marmite. La Révolution, ça ne fait jamais l'affaire des pauvres. C’est bon pour les intellos et les bourgeois qui
la détournent toujours pour se gaver, et le Camarade Mélenchon est un nanti.
Non, René, réfléchis ! Déprimerait-il,
celui qui demandais à tous ses amis, par ses cartes postales de Normandie de
voter pour Jean-Luc Mélenchon ? Un bras en timbres, que toute c’tte
affaire-là.
Evidemment, René que je
suis déçu que le tribun que je soutenais amoureusement recommence ses conneries
agressives en se défaussant sur ces « gens-là », les journalistes et autres braves gens, cause de tous ses
malheurs. Pauvre Gavroche à qui il ne manquait que 600.000 voix pour passer au
2nd tour. La faute aux socialistes, aux communistes français et à Voltaire s’il s'est ramassé par terre, le nez dans le ruisseau.
Drôle
de façon de se débarrasser des communistes que la méthode du camarade Mélenchon qui
les remerciait, le 18 mai, à Marseille en les chassant comme on le ferait de
« gens » de maison faussement accusés d'indélicatesse sans leur donner le temps de défendre leur honneur. Manque d’élégance
pour un prétendant à la présidentielle que de considérer ainsi sa gent domestique, de bons français tout de même :
«Vous créez la
confusion dans tout le pays en vous appropriant mon portrait et mon nom sans
parler du logo Front de gauche ! Bravo l’identité communiste ! Tout
ça après des mois d’injures et manœuvres pour saboter ma campagne. Et vous
recommencez ! Vous êtes la mort et le néant. Dix mois pour me soutenir,
dix minutes pour soutenir Macron. Sans oublier les accords que vous ne
respectez pas. J’en ai assez. Je vais donc annoncer notre rupture politique dès
mon retour à Paris. Et je vais dire pourquoi.»
Mon portrait à la Staline ? Mon logo Front de Gauche ? Mon, mon, mon... Farceur, va qui croit avoir le monopole de la gauche sans les socialistes de Hamon et les communistes.
Mélenchon, tu est devenu marseillais. Tu "galèges". Fada, va ! Ne t'étonnes pas du résultat de tes "gens" aux législatives.
Mon
pauvre Mélenchon, tu nous promettais un bon coup de balais institutionnel, la fin des magouilles de la 5ème République. Eh, bien, non ! Tu devais impérativement rompre avec les communistes français pour ne pas être obligé de partager les
subventions d’état versées aux partis politiques en fonction du nombre de voix et d’élus.
Oui,
salauds de communistes que tu ne fais qu'honorer en les considérant comme des insoumis à tes Insoumis.
-Mais,
cette photo de Mélenchon. Peut-on espérer que tu nous la dévoileras un jour ?
Ah ! Retrouver ces
30x40 N&B qui datent d’un meeting à Nîmes lorsque les communistes gardois
remplissaient les salles du Front de Gauche. Cinq années, déjà !
-Faut que je cherche dans tout mon foutoir, René.
Promis.
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