- Oyez, oyez, braves gens : "Qu'amants et maîtresses s'esjouissent au bal de cette vie si inconstante" !
N'est-ce pas joliment dit ?
- Encore un truc de mecs, et quelle délicatesse ! disait la reine convalescente à son valet. Son larbin ? Non, son esclave, tout bonnement !
- Je ne te reproche rien, Bébé mais, quel conseil ! Oh... et pense à ma tisane.
Fanny ne me reprochait rien, mais conseiller quelque aventure extra-conjugale dans le dos du partenaire pour que le couple aille mieux, fallait oser !
- Mais, Fanny, je m'amuse. Ce n'est rien qu'un jeu d'écriture. Pas plus !
Comment lui expliquer que la plupart des couples se séparent après 7 à 11 ans de vie commune ? La statistique est sans appel et, sans le bon conseil du larbin de service, les couples finiraient tous par exploser les uns après les autres !
- Fanny chérie, ce n'est pas mon conseil qui pose problème mais la fragilité du couple.
- Non, Bébé. C'est cet appel à la trahison qui m'est insupportable.
-Oh là, Fanny, ne t'impliques pas tant ! Comprends que l'homme est cet animal solitaire qui ne peut vivre qu'en société tout en restant jaloux de son indépendance qu'il n'abandonnera que pour former un couple parental et, dès que les petits auront quitté le nid, devine ce qu'il adviendra de ce couple de tourtereaux des temps bénis, parce qu'anciens ?
Ah, chanter l'Amour, encore l'Amour, toujours l'amour !
- Comme tu as de ces facilités pour justifier les écarts, la trahison,...
- Mais, Fanny, où la vois-tu, la trahison ? Je te parle d'humanité, et toi, toi...
- Ecoute, garçon, si tu crois ainsi justifier les coucheries...
- Mais, non ! Prends le couple formé de Pierre et Dominique. Il s'étiole. Pour le maintenir en vie, Pierre cache sa rencontre avec Micheline, et voila qu'un doux attachement les embrase.
- D'accord ! Si tu veux, mais je ne trouve pas cela très galant, encore moins moral !
- Oui, mais n'est-ce pas du bel et bon amour, Chérie ?
- Et le Dominique ! On en fait quoi, de Dominique ?
- Il ne peut croire et finit par essuyer un chagrin immense... Et un pleur aussi ? Un pleur aussi !
Le couple primitif explose, c'est la vie ! Pierre se met en ménage avec Micheline, c'est encore la vie et Dominique s'en va tout seulet et puis... et puis rencontre Jean-Marie pour former un autre couple*. Et c'est toujours la vie !
- C'est-y pas beau la vie ?
*Ndlr : Ô Gilou, Maître incontesté de l'ambigu existentiel. (Tiens, un nouveau pléonasme ?).
- D'accord, mais tu viens de me prouver que l'inconstance serait seule responsable des malheurs du couple.
N'est-ce pas joliment dit ?
- Encore un truc de mecs, et quelle délicatesse ! disait la reine convalescente à son valet. Son larbin ? Non, son esclave, tout bonnement !
- Je ne te reproche rien, Bébé mais, quel conseil ! Oh... et pense à ma tisane.
Fanny ne me reprochait rien, mais conseiller quelque aventure extra-conjugale dans le dos du partenaire pour que le couple aille mieux, fallait oser !
- Mais, Fanny, je m'amuse. Ce n'est rien qu'un jeu d'écriture. Pas plus !
Comment lui expliquer que la plupart des couples se séparent après 7 à 11 ans de vie commune ? La statistique est sans appel et, sans le bon conseil du larbin de service, les couples finiraient tous par exploser les uns après les autres !
- Fanny chérie, ce n'est pas mon conseil qui pose problème mais la fragilité du couple.
- Non, Bébé. C'est cet appel à la trahison qui m'est insupportable.
-Oh là, Fanny, ne t'impliques pas tant ! Comprends que l'homme est cet animal solitaire qui ne peut vivre qu'en société tout en restant jaloux de son indépendance qu'il n'abandonnera que pour former un couple parental et, dès que les petits auront quitté le nid, devine ce qu'il adviendra de ce couple de tourtereaux des temps bénis, parce qu'anciens ?
Ah, chanter l'Amour, encore l'Amour, toujours l'amour !
- Comme tu as de ces facilités pour justifier les écarts, la trahison,...
- Mais, Fanny, où la vois-tu, la trahison ? Je te parle d'humanité, et toi, toi...
- Ecoute, garçon, si tu crois ainsi justifier les coucheries...
- Mais, non ! Prends le couple formé de Pierre et Dominique. Il s'étiole. Pour le maintenir en vie, Pierre cache sa rencontre avec Micheline, et voila qu'un doux attachement les embrase.
- D'accord ! Si tu veux, mais je ne trouve pas cela très galant, encore moins moral !
- Oui, mais n'est-ce pas du bel et bon amour, Chérie ?
- Et le Dominique ! On en fait quoi, de Dominique ?
- Il ne peut croire et finit par essuyer un chagrin immense... Et un pleur aussi ? Un pleur aussi !
Le couple primitif explose, c'est la vie ! Pierre se met en ménage avec Micheline, c'est encore la vie et Dominique s'en va tout seulet et puis... et puis rencontre Jean-Marie pour former un autre couple*. Et c'est toujours la vie !
- C'est-y pas beau la vie ?
*Ndlr : Ô Gilou, Maître incontesté de l'ambigu existentiel. (Tiens, un nouveau pléonasme ?).
- D'accord, mais tu viens de me prouver que l'inconstance serait seule responsable des malheurs du couple.
- Pas du tout ! Ni à tous les coups, car l'inconstance présente souvent des aspects bénéfiques, même pour Dominique. Ah !
- C'est cela. Comme le renard dans un poulailler ! Moi, je trouve ignoble de piétiner les plates-bandes d'une roseraie pour s'en aller arracher, sans aucun égard pour le jardinier, sa plus belle rose et se la mettre à la boutonnière.
- Mais non ! je n'y vois que de la délicatesse d'un gentil gars désespéré ne cueillant cette rose que pour sauver son couple.
- Mais, Bébé d'amour... ton Pierre, c'est un vrai tordu ! Tu devrais t'entendre quand tu dis que ce type est au désespoir alors qu'il ne fait que prendre son pied !
- Mais, enfin, Fanny. Était-ce de la faute de Pierre si son couple battait de l'aile et s'il aura tenté de le sauver ? Et, que faisait Dominique pour arranger ses amours ?
- Je te trouve quand même bien cynique, mon p'tit bonhomme !
- Mais, pas du tout Fanny : l'inconstance de Pierre permet de nouvelles rencontres dont bénéficiera aussi Dominique. Regarde-le, notre petit Pierrot qui voulait raviver la flamme de l'amour en cueillant cette rose et en la cachant pour quelle ne perde pas sa livrée sous l'orage, mais qu'il est attendrissant...
- Oui, je sais, Bébé qu'une rose égarée sous la pluie perd toujours sa robe. Pierre en aura profité sans penser à mal ? Tu peux le croire ! Pardon ?... non, je n'ai pas dit sa culotte. Mais, non ! Tu auras mal entendu, chéri.
Mais, oui chéri, c'est de la poésie. Puisque tu le dis !
Suite et vraie fin au N° 3 de "Rose toute d'inconstance ! - 3"
- C'est cela. Comme le renard dans un poulailler ! Moi, je trouve ignoble de piétiner les plates-bandes d'une roseraie pour s'en aller arracher, sans aucun égard pour le jardinier, sa plus belle rose et se la mettre à la boutonnière.
- Mais non ! je n'y vois que de la délicatesse d'un gentil gars désespéré ne cueillant cette rose que pour sauver son couple.
- Mais, Bébé d'amour... ton Pierre, c'est un vrai tordu ! Tu devrais t'entendre quand tu dis que ce type est au désespoir alors qu'il ne fait que prendre son pied !
- Mais, enfin, Fanny. Était-ce de la faute de Pierre si son couple battait de l'aile et s'il aura tenté de le sauver ? Et, que faisait Dominique pour arranger ses amours ?
- Je te trouve quand même bien cynique, mon p'tit bonhomme !
- Mais, pas du tout Fanny : l'inconstance de Pierre permet de nouvelles rencontres dont bénéficiera aussi Dominique. Regarde-le, notre petit Pierrot qui voulait raviver la flamme de l'amour en cueillant cette rose et en la cachant pour quelle ne perde pas sa livrée sous l'orage, mais qu'il est attendrissant...
- Oui, je sais, Bébé qu'une rose égarée sous la pluie perd toujours sa robe. Pierre en aura profité sans penser à mal ? Tu peux le croire ! Pardon ?... non, je n'ai pas dit sa culotte. Mais, non ! Tu auras mal entendu, chéri.
Mais, oui chéri, c'est de la poésie. Puisque tu le dis !
Suite et vraie fin au N° 3 de "Rose toute d'inconstance ! - 3"
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