lundi 9 février 2015

Rose toute d'inconstance* ! - 3


- Ma belle andalouse toute jalouse me plaît lorsqu'elle me jette ce regard de sauvageonne!
- Ton conseil pour couples endormis me fatigue. Arrête !

- Paix, la Bichonne* je ne fais que deviser en espérant raviver les couples par quelques exercices de maintien. On rigole, quoi ! 
Ndlr : Fanny est originaire d'une petite cité berrichonne (18350 Bichon). 

- Non parlo di lei, bebè ! (trad : Compte toujours sur mes seins, bébé !).
- Si tu savais, Chérie comme j'aime à user de mots bonbons pour mener, en peintre dément mon lecteur batifoler dans un cadre douillet, tandis qu'au lointain le soleil couchant, lentement se drape de velours pourpre ! 
Alors, Fanny, mon lecteur et Rose vivront heureux, dans mon tableau parce qu'ils m'auront lu. Et cela suffit à mon contentement !

- Une belle maîtresse ombrageuse de 70 ans, et plus si affinités pour Gilou à la 26, tant qu'on y est ! Tout chaud devant ! Et rien que pour qu'il prenne son pied et se calme. Cela t'irait-il ? 
- Fanny, ton humour est bienvenu, et que j'aime cette fougue toute d'amour environnée. Oh ! C'est trop de cadeaux !
- Peut-être, mais dois-je comprendre qu'en trop parlant de tromperies... Mais, dis donc, j'ose espérer que tu te gênerais, hein bébé ?

Tiens, et voilà l'Antoine qui ramène sa fraise :
- Tu crois qu’à cavaler de droite à gauche, comme un dératé, la confiance y trouverait ses marques ?
- Mais, Antoine, cavales si tu veux, ce n'est pas mon problème !
- Mais, je ne cours pas, moi ! Je me respecte ! Aurait-elle raison, Fanny ? Un petit Monsieur de notre connaissance devrait-il nous inquiéter par ses écrits ? Tu devrais consulter !

- Ecoute, Antoine, déjà qu'avec Fanny... alors, si en plus tu t'y mets !
- Mais, Bébé, Antoine a raison : que fais-tu de la confiance indispensable à la vie de nôtre couple ?
- Mais enfin, ce n'est qu'un écrit. Un jeu d'écriture qui ne nous concerne pas. Eh, oh de la compagnie, Gilou parle aux humains : Prego, prestatemi la vostra attenzione ! trad : Monsieur Prego, attention à votre prestation !

Puis, Antoine, mezza voce à son pote :
- On ne s’autoriserait pas à cause de Madame, c’est de cela qu’il s’agit, n'est ce pas?
- Normal, Antoine. Maman risquerait de rendre la pareille. Et là, çà nous la couperait. Aussi, plaisir bien ordonné consiste en secret bien tenu comme bonne maisonnée... Oui, tu disais ?
Fanny avait entendu :
- Point de plaisir, Chéri-chéri si tu ne peux le partager ! Et si tu pensais à me faire profiter de tes pulsions compulsives ? Nous baignerions dans un triolisme de bon aloi, pourquoi pas ? Mieux même : dans un échangisme tous azimuts, hein bébé ? Tes désirs seront des ordres, ô mon Maître, moi qui suis ton humble servante !

- Oui, mais, non Fanny tout cela ne me va pas. Et puis, le plaisir, en tout bien solitaire ne se peut communiquer. Na !
- Que mon bébé cause bien mais, faire croire qu’aller au champ du voisin, y soustraire la plus belle rose pour, soit disant sauver son couple, moi je dis : foutaises et compagnie, et je ris comme une folle. Je crois que tu pourrais bien me tromper sans me faire profiter de ta jouissance. 

- Mais, moi je ne te trompe pas ! Je n'y pense même pas ! Où vas-tu chercher tout cela, Bébé ? Oublierais-tu que je suis ton chantre, à toi la seule que j'adore ? Mais je dois, tout à la fois me créer des muses pour dire, écrire et vivre mon rêve éveillé.
Oui, je suis celui qui est hors du réel, avec rien dans les mains, rien dans les poches, mais tout dans la tête, le seul lieu de ma jouissance !

- Bien joué d'essayer de noyer le poisson, mais réfléchis : même si tu ne me trompais qu'en pensées, ce serait me tromper tout de même ! Exact, bébé d'amour ?
- Attends, Fanny chérie ! Comme tu le prends ! Mon propos n’est qu’une supposition en sorte de pièce de monnaie lancée en l’air, comme çà, pour parler. Et c’est tout. Alors, si elle devait me retomber dessus, pièce montée en mayonnaise... alors, là !
- Ben oui, ce n'est que pour parler ! Je sais que tu aimes à parler ! Eh bien, tu m'en reparleras, Bébé. Oui, nous en reparlerons !

- Mais enfin, Chérie. Je n'y suis pour rien si mes lecteurs me poussent toujours au cul, et de plus en plus fort pour me voir trébucher !
Et me voila bien puni !

Votre Gilles PATRICE-KHIAL, de Sumène, 23h27 en ce lundi 9 février 2015, année jubilatoire.

Moralité ? Quoique tu fasses, toutes choses iront comme la vie en aura décidé de par tes actions passées. A quoi pourrait donc bien servir mon conseil pour ton couple ? A ne surtout pas suivre.
Il restera à cueillir* le plus joli bouton de rose rose que tu offriras à la dame de tes amours, après en avoir retiré les épines.

 *Quand bien-même ce serait sur le rosier du voisin ! Discrètement, s'il te plaît et si, comme toi, elle aime toutes roses nouvelettes !  
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Le cochon Eros de René BOUSCHET (R&b) : La St Valentin !... Me faites pas rire !.. Encore des histoires de zizi-pan-pan !!!
Moi au moins je ne cache pas que je suis nu* cochon. 
 (*Ndlr : un nu cochon. Voyez comme, souventes fois l'écrit se fait dérapage incontrôlé).  

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