L'amour à tout vent.
Par nos jours, si des milliers de rencontres deviennent possibles, nous demeurons seul, démuni à l'heure du choix comme Salomon dans son harem de 300 femmes et 700 concubines, sauf à revenir aux traditions et espérer sur les cousinades, les bals des fêtes votives ou les mariages de raison d'antan.
Avant le tout numérique, notre troisième âge était celui de la sagesse, et on s'interdisait la passion et le sexe, tous deux mis au rencart. Depuis les sites aux rencontres dédiés, même les vieux veulent encore toute leur part de plaisir, d'amour et de sexe jusqu'à un âge plus qu'avancé, et qu'il est loin le bon temps où, lorsqu'un vieux couple s'embrassait sur la bouche, on détournait le regard, dégoûté.
Mais, site de rencontres ou pas, vieillesse et sexe deviendront à un moment de la vie incompatibles. Nos demandes de plaisir, même un pied dans la tombe n'empêcheront pas que l'amour finisse par abandonner son volet charnel. Est-ce si incroyable, inconcevable ? Réfléchissez et, si toutes choses étant égales, vous... oui ? Vous seriez inconsolable ?
Possible, et sans nul doute, mais nous ne disposons pas de tout notre temps pour jouir de notre corps, aussi, la tristesse venant bien assez tôt, vous les accro à l'amour champagne, pressez-vous.
Après ce préambule finement ciselé affirmant que l'amour sans le sexe n'est pas que de l'amitié, que la vie est bien trop courte pour ne pas en jouir parfaitement, avançons la réflexion dans cette quête de tendresse qui s'achèvera en bâton de vieillesse dans les dix à vingt en abordons cette remarque concernant, non mon inscription sur un site, mais :
- Pourquoi ce besoin de te mettre en scène ? Çà fait hâbleur !
- Oh, non ! Pas vous ! Et pourquoi pas : montreur d'histoires, fanfaron, et mythomane pour faire mesure rase ?
Oh, j'oubliais : affabulateur, hein ? N'importe quoi car, si ce n'était moi qui vous en tenais informés, en connaîtriez vous beaucoup de surfeurs de sites qui vous causeraient de cette main à la touche légère et fébrile tel ce doigt mouillé de salive signant les pages de mes magazines pornos des années 80, ceux-là même que je vous prêtais et dont j'attends encore le retour ?
Allez donc vous rincer l'œil sur l'ordinateur de votre conjoint et, après remerciements d'usage, nous fermerons la parenthèse. Et barka !
Voila qui est fait. Bien ! Et donc, nous l'avons tous vérifié : les prévisions les plus pessimistes se réalisent avec Eve disparaissant de la surface de la terre, se réfugiant sur l'Olympe pour se considérer l'égal de l'homme, Eve apprend à draguer le mâle en se réfugiant derrière l'anonymat des sites tout en s'appliquant à ne pas rougir des coquineries graveleuses qu'elle ose enfin en gloussant de contentement.
Et, ici, pour illustrer mon propos, je vous signale que les nanas se mettent, depuis peu, à vouloir m'introduire de charmants doigts d'honneur lorsqu'elles se trouvent au volant, pour finir par me traiter d'enc..u..lé en me doublant. Qu'en savent-elles ?
Gageons que, bientôt, lorsqu'elles sauront maîtriser leur véhicule, et après avoir garé leur téléphone portable entre leurs cuisses dodues, elle pourront m'honorer d'un bras potelé.
La fin d'un monde : il n'est plus aucune femme au détour d'une rue, pas même nos pouponnes à déambuler si gracieusement qu'on les confondait avec nos belles et bonnes bourgeoises dans les grands magasins, les happenings et autres défilés de mode.
Aucune, sauf sur le pageot du Net, et voila que la ville s'est assagie, mais la ville tremble d'effroi : maman, elle, officie sur le net et n'en a cure, vu qu'elle ne pense plus qu'à son tralala à combler d'aises.
Les souris et les chattes ont déserté la ville, toutes sur sites de rencontres et pourtant il s'en trouve qui résistent et osent encore animer nos axes routiers, tirant le diable par la queue en s'allongeant, l'espace d'un instant, sur les couchettes de nos gros culs, tout en se déhanchant sur une musique de Johnny Halliday.
Aux petites mado, nos routiers sympa reconnaissants érigeront des ex-voto dans toutes les églises de leurs dessertes !
A part nos roumaines, rien à caresser pour s'épanouir suite à la grand peur bleue annoncée par les prophètes du chaos : le grand soir de la révolution numérique c'est, depuis lors, tous les soirs le désert dans la ville.
Et toute la terre broie du noir. Oh ! douce nuit, oh nuit amère, je pleure nos femmes infidèles à jamais disparues.
Resté exquisément galant pour d'évidentes raisons que j'aurai la pudeur de ne point évoquer ici, telles l'amour du prochain, ou la défense de la veuve et de l'orphelin, peut-être pas du garçon, mais de sa sœur en cas de majorité absolue, nous ne pouvons plus offrir aux dames de porter leur cabas, ou les aider à changer une roue, qu'aussitôt, sirènes hurlantes, elles ameutent le populo jusqu'à faire sortir, ahuri, un vigilante de son bistrot favori, pété comme un coing.
Attention : la scène décrite ici se déroule au Mexique où nos vigilantes, pour pallier au manque de laboratoires municipaux, hantent tous bistrots dûment habilités au contrôles des pastis, un bon point pour ce maire mexicain, bel exemple à suivre en France et gageons que notre bonne ville lancera une réflexion aux éco-dialogues qui... que... et pourquoi pas des alcools écologiques sévèrement contrôlés dans les bars par une Police municipale économe d'énergie à dépenser ?
Et, notre vigilante, tout à son office de goûteur de double pastis, verre de taffioles encore à la main au risque de le renverser, hésitant sur le trottoir qui tangue sous son pas, finit sa lente mise au point visuelle, parfaitement double, sur deux arabes* pré-supposés violeurs qui auraient pu, c'était prévisible, faire sa fête à mémé.
*Les "arabes", des émigrés colombiens immigrés au Mexique, tous vendeurs de chichon n'étaient qu'une seule et même personne (pour ceux qui n'auraient pas suivi). Mais, restons sur les arabes dans l'histoire.
- Monsieur l'agent, c'est lui. Et elle désigne d'un doigt vengeur son harceleur, tant elle anticipait un viol. Mais, le redoutait-elle ? Pensez donc, un arabe, le pied assuré.
- Le bronzé à la mine patibulaire, et son acolyte arabe à ses côtés ?
Et, le pote à vigilante, hilare, corrige son ami de boisson :
- Son acolyte. C'est quoi ça, son acolyte ?... Comment que tu parles, hé, vigilante. Apprends à causer mexicain, du con. Alcoolique, je t'en foutrai des acolytes ! Acolyte toi-même.
Marrant tout ça, mais dites-nous : pour draguer ces dames* ? Uniquement sur un site. Tu t'es inscrit, juste à temps pour bien bénéficier du piège à nanas, il ne te reste qu'à présenter ta candidature pour un appel d'offre, en espérant que le hasard fera bien les choses comme aux temps anciens de l'amour courtois.
*A part au cinéma, et à l'église, on ne sait plus ou donner de la tête pour trouver ces dames.
Pourquoi évoquer le hasard ? Mais, parce que sur le site, tu es une petite connerie de fourmi parmi d'autres milliers de fourmis qui espèrent l'amour et le sexe* et qui, pour y arriver fourmillent comme elle savent faire, mal il est vrai, mais elle savent : en mentant effrontément. Ben, oui. Je veux !...
Alors, pour rentrer dans tes frais, tu choisis avec soin ta photo que tu accompagnes de mots trompeurs, choisis eux-aussi : prenez-moi, aimez-moi, mangez-moi, mesdames.
* L'amour sans le sexe, à nos âges canoniques, serait-il bien plus dans nos cordes ?
À suivre...
Par nos jours, si des milliers de rencontres deviennent possibles, nous demeurons seul, démuni à l'heure du choix comme Salomon dans son harem de 300 femmes et 700 concubines, sauf à revenir aux traditions et espérer sur les cousinades, les bals des fêtes votives ou les mariages de raison d'antan.
Avant le tout numérique, notre troisième âge était celui de la sagesse, et on s'interdisait la passion et le sexe, tous deux mis au rencart. Depuis les sites aux rencontres dédiés, même les vieux veulent encore toute leur part de plaisir, d'amour et de sexe jusqu'à un âge plus qu'avancé, et qu'il est loin le bon temps où, lorsqu'un vieux couple s'embrassait sur la bouche, on détournait le regard, dégoûté.
Mais, site de rencontres ou pas, vieillesse et sexe deviendront à un moment de la vie incompatibles. Nos demandes de plaisir, même un pied dans la tombe n'empêcheront pas que l'amour finisse par abandonner son volet charnel. Est-ce si incroyable, inconcevable ? Réfléchissez et, si toutes choses étant égales, vous... oui ? Vous seriez inconsolable ?
Possible, et sans nul doute, mais nous ne disposons pas de tout notre temps pour jouir de notre corps, aussi, la tristesse venant bien assez tôt, vous les accro à l'amour champagne, pressez-vous.
Après ce préambule finement ciselé affirmant que l'amour sans le sexe n'est pas que de l'amitié, que la vie est bien trop courte pour ne pas en jouir parfaitement, avançons la réflexion dans cette quête de tendresse qui s'achèvera en bâton de vieillesse dans les dix à vingt en abordons cette remarque concernant, non mon inscription sur un site, mais :
- Pourquoi ce besoin de te mettre en scène ? Çà fait hâbleur !
- Oh, non ! Pas vous ! Et pourquoi pas : montreur d'histoires, fanfaron, et mythomane pour faire mesure rase ?
Oh, j'oubliais : affabulateur, hein ? N'importe quoi car, si ce n'était moi qui vous en tenais informés, en connaîtriez vous beaucoup de surfeurs de sites qui vous causeraient de cette main à la touche légère et fébrile tel ce doigt mouillé de salive signant les pages de mes magazines pornos des années 80, ceux-là même que je vous prêtais et dont j'attends encore le retour ?
Allez donc vous rincer l'œil sur l'ordinateur de votre conjoint et, après remerciements d'usage, nous fermerons la parenthèse. Et barka !
Voila qui est fait. Bien ! Et donc, nous l'avons tous vérifié : les prévisions les plus pessimistes se réalisent avec Eve disparaissant de la surface de la terre, se réfugiant sur l'Olympe pour se considérer l'égal de l'homme, Eve apprend à draguer le mâle en se réfugiant derrière l'anonymat des sites tout en s'appliquant à ne pas rougir des coquineries graveleuses qu'elle ose enfin en gloussant de contentement.
Et, ici, pour illustrer mon propos, je vous signale que les nanas se mettent, depuis peu, à vouloir m'introduire de charmants doigts d'honneur lorsqu'elles se trouvent au volant, pour finir par me traiter d'enc..u..lé en me doublant. Qu'en savent-elles ?
Gageons que, bientôt, lorsqu'elles sauront maîtriser leur véhicule, et après avoir garé leur téléphone portable entre leurs cuisses dodues, elle pourront m'honorer d'un bras potelé.
La fin d'un monde : il n'est plus aucune femme au détour d'une rue, pas même nos pouponnes à déambuler si gracieusement qu'on les confondait avec nos belles et bonnes bourgeoises dans les grands magasins, les happenings et autres défilés de mode.
Aucune, sauf sur le pageot du Net, et voila que la ville s'est assagie, mais la ville tremble d'effroi : maman, elle, officie sur le net et n'en a cure, vu qu'elle ne pense plus qu'à son tralala à combler d'aises.
Les souris et les chattes ont déserté la ville, toutes sur sites de rencontres et pourtant il s'en trouve qui résistent et osent encore animer nos axes routiers, tirant le diable par la queue en s'allongeant, l'espace d'un instant, sur les couchettes de nos gros culs, tout en se déhanchant sur une musique de Johnny Halliday.
Aux petites mado, nos routiers sympa reconnaissants érigeront des ex-voto dans toutes les églises de leurs dessertes !
A part nos roumaines, rien à caresser pour s'épanouir suite à la grand peur bleue annoncée par les prophètes du chaos : le grand soir de la révolution numérique c'est, depuis lors, tous les soirs le désert dans la ville.
Et toute la terre broie du noir. Oh ! douce nuit, oh nuit amère, je pleure nos femmes infidèles à jamais disparues.
Resté exquisément galant pour d'évidentes raisons que j'aurai la pudeur de ne point évoquer ici, telles l'amour du prochain, ou la défense de la veuve et de l'orphelin, peut-être pas du garçon, mais de sa sœur en cas de majorité absolue, nous ne pouvons plus offrir aux dames de porter leur cabas, ou les aider à changer une roue, qu'aussitôt, sirènes hurlantes, elles ameutent le populo jusqu'à faire sortir, ahuri, un vigilante de son bistrot favori, pété comme un coing.
Attention : la scène décrite ici se déroule au Mexique où nos vigilantes, pour pallier au manque de laboratoires municipaux, hantent tous bistrots dûment habilités au contrôles des pastis, un bon point pour ce maire mexicain, bel exemple à suivre en France et gageons que notre bonne ville lancera une réflexion aux éco-dialogues qui... que... et pourquoi pas des alcools écologiques sévèrement contrôlés dans les bars par une Police municipale économe d'énergie à dépenser ?
Et, notre vigilante, tout à son office de goûteur de double pastis, verre de taffioles encore à la main au risque de le renverser, hésitant sur le trottoir qui tangue sous son pas, finit sa lente mise au point visuelle, parfaitement double, sur deux arabes* pré-supposés violeurs qui auraient pu, c'était prévisible, faire sa fête à mémé.
*Les "arabes", des émigrés colombiens immigrés au Mexique, tous vendeurs de chichon n'étaient qu'une seule et même personne (pour ceux qui n'auraient pas suivi). Mais, restons sur les arabes dans l'histoire.
- Monsieur l'agent, c'est lui. Et elle désigne d'un doigt vengeur son harceleur, tant elle anticipait un viol. Mais, le redoutait-elle ? Pensez donc, un arabe, le pied assuré.
- Le bronzé à la mine patibulaire, et son acolyte arabe à ses côtés ?
Et, le pote à vigilante, hilare, corrige son ami de boisson :
- Son acolyte. C'est quoi ça, son acolyte ?... Comment que tu parles, hé, vigilante. Apprends à causer mexicain, du con. Alcoolique, je t'en foutrai des acolytes ! Acolyte toi-même.
Marrant tout ça, mais dites-nous : pour draguer ces dames* ? Uniquement sur un site. Tu t'es inscrit, juste à temps pour bien bénéficier du piège à nanas, il ne te reste qu'à présenter ta candidature pour un appel d'offre, en espérant que le hasard fera bien les choses comme aux temps anciens de l'amour courtois.
*A part au cinéma, et à l'église, on ne sait plus ou donner de la tête pour trouver ces dames.
Pourquoi évoquer le hasard ? Mais, parce que sur le site, tu es une petite connerie de fourmi parmi d'autres milliers de fourmis qui espèrent l'amour et le sexe* et qui, pour y arriver fourmillent comme elle savent faire, mal il est vrai, mais elle savent : en mentant effrontément. Ben, oui. Je veux !...
Alors, pour rentrer dans tes frais, tu choisis avec soin ta photo que tu accompagnes de mots trompeurs, choisis eux-aussi : prenez-moi, aimez-moi, mangez-moi, mesdames.
* L'amour sans le sexe, à nos âges canoniques, serait-il bien plus dans nos cordes ?
À suivre...
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