Dessin de René BOUSCHET (R&B).
Il était bien temps, Madame !
Oui, il était bien temps de vous chanter, Madame quelque retard et quelques contrariétés que j’aurais eu en cette Saint-Amour, pour vous bien dire l'amour que je vous porte en remerciement de l’amour que je reçois de vous, ma belle.
Oui, en tout remerciement.
Parce qu’elle m'offre cet amour sans esprit de retour, je ne peux que plus l’en aimer, et c’est pourquoi, en ce jour béni, je me suis voulu troubadour pour chanter la beauté et la grâce de ma belle, ma douce, ma tendre, ma mie, celle que je ne cesse d’aimer sans rien savoir ni connaître des choses de l’amour.
Vous aimer, vous, en langue de trouvère.
Il était bien temps, Madame !
Oui, il était bien temps de vous chanter, Madame quelque retard et quelques contrariétés que j’aurais eu en cette Saint-Amour, pour vous bien dire l'amour que je vous porte en remerciement de l’amour que je reçois de vous, ma belle.
Oui, en tout remerciement.
Parce qu’elle m'offre cet amour sans esprit de retour, je ne peux que plus l’en aimer, et c’est pourquoi, en ce jour béni, je me suis voulu troubadour pour chanter la beauté et la grâce de ma belle, ma douce, ma tendre, ma mie, celle que je ne cesse d’aimer sans rien savoir ni connaître des choses de l’amour.
Vous aimer, vous, en langue de trouvère.
Parce que ce n'est que vous qui, tous les matins pour l’amour que vous
me portez, m’envoyez, moi si fin ramier, ce fainéant qui resterait bien
toute la journée à paresser, oui, il n'y a que vous qui puissiez me faites me lever :
- Et si tu allais
gagner notre vie, m’amour ?
Ben, mais c’est fatigant !
- Durant ton
absence, je te mitonnerai un bon petit plat.
Et, tous les midi lorsque vous rentrez et qu’elle vous demande
de tant vous déchausser qu’on se croirait dans une mosquée, de bien vous laver les mains,
comme à l’hôpital et de changer de fringue :
- Tu sens l’essence
de tronçonneuse, amour de ma vie. Change-toi ! Non, j'ai dit : change-toi ! S’il te plaît ! Ne commence pas !
Et vous, fatigué de cette matinée, vous ne voulez, vous ne pouvez que lui plaire
et, ronchon, vous obéissez, heureux !
- Je te prépare un
bon café, Chéri ?
Oui, un bon café. Et vous repartez pour votre après-midi.
Et le soir, crevé, fatigué à mourir, vous regardez avec amour votre belle, celle
qui vous attend d'un sourire, en héros fatigué. Mais, il n'est qu'elle qui vous fait vous mouvoir :
-Tu as une bière au
frais. Je te sers sur la terrasse ? Ah, Pierrot passera tout à l'heure pour l'apéro.
Et toi, tu es content de ta journée, d’avoir bien
travaillé pour cette femme-là, ta femme.
Parce qu’en somme, tu ne travailles que pour l'amour qu’elle
te porte. Oui, toi qui aimerait bien ne faire que t’amuser avec
tes potes. T’amuser, comme un grand enfant, et muser.
Et, elle, elle si fière de l’amour que tu lui portes...
Mais toi, toi qui sais que sans cet amour, tu ne serais qu’un clochard qui ne se
satisferait que du temps qui passe...
Du temps qui passe trop vite.
A toi, mon seul
amour de la Saint-Amour ! Ce 9 août 2014 au Vigan. Gard. France. Europe. Monde. Univers.
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Cet écrit est dédicacé à mon ami René Bouschet. En tout remerciement ! G.P.K.
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Cet écrit est dédicacé à mon ami René Bouschet. En tout remerciement ! G.P.K.
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