C’est l’été, Flore !
Quelques nouvelles de nos amis dont, certains partis en Australie, d’autres au Canada voir la famille, et quelques autres partis en Russie. Le troupeau amical, en masse, restant cévenol.
Quelques nouvelles de nos amis dont, certains partis en Australie, d’autres au Canada voir la famille, et quelques autres partis en Russie. Le troupeau amical, en masse, restant cévenol.
Ma Fannie, encore en vadrouille dans ses humanités me laisse beaucoup de temps.
Libre de me faire…
Ah, j’oubliais : Rolando a survolé la maison de son fils avec l’autogyre
de Jacques. Et, comme le dit si bien Rolando :
-Il me faut arriver
à cet âge pour avoir autant d’amis. C’est incroyable. Ce qui est incroyable, c’est que Rolando, ce titi
parisien de 85 ans nous fait la joie de son amitié.
Le 2 juillet, journée vadrouille. Avons accompagné
Mary-Ann à la gare pour l’Australie (voir Dam River, Madam, d’avril), puis
direction Carnon-plage faire de la bronzette. Peu de monde pour un après-midi
ensoleillé. Maillot de bain pour Rolando, trop de vent, eau froide. Ce
n’est que partie remise. Mais, ce plaisir du sable qui colle à la peau, qui
entre partout…
Oui, mais non ! Pas assez de vieilles pour Rolando. Trop de
jeunes. D’accord, ça éclaircit le regard, mais, pas assez de femmes plus mûres. Dites-nous
tout : doit-on dire mûres, vielles ou matures ? Je ne sais. Mon Dieu, que cette
langue française est impossible.
Ca va mal. Ma complémentaire n’est toujours pas réglée le
6 juillet alors qu’elle tombait chaque trimestre un 1er. La crise
s’installe. Non, non. Pas pour toi, Hollande. Ni pour Cahuzac…
Vous vous êtes intelligemment mis à l’abri du besoin. Pas vrai, bon Chirac ? 30.000 euros de retraite par mois. Seulement 10.000 euros imposables (si je dis une connerie, qu’on me le signale. Je ferai le correctif et les excuses, pépère).
Vous vous êtes intelligemment mis à l’abri du besoin. Pas vrai, bon Chirac ? 30.000 euros de retraite par mois. Seulement 10.000 euros imposables (si je dis une connerie, qu’on me le signale. Je ferai le correctif et les excuses, pépère).
Américo toujours égal à lui-même, en gentillesse. Pierrot
aux vieux vélos et puces mais qui ne veut pas dire quand il ira bricoler chez
mon ex-femme… Vous constaterez avec nous que le Pierrot, rancunier se paie des magrets qu’on lui
a volés et le Gilou fatigant encore et toujours à son blog,
Et puis, Rolando aux pastis de l’amitié, René dans la
nature avec Ulysse, son chien et ses carnets à dessins, Anne-Marie dans sa
famille en Australie…
Quant à nos femmes? Mais, je vous remercie, elles vont bien.
Mathilde toujours aussi belle. Un soleil, mais lui n’est pas trop de la partie. Le 2, beau temps. Le 3 juillet, il a plu dans la
nuit. Temps gris toute la journée.
Ce 4 juillet, j’ai couru 6km sur l’ancienne voie ferrée le matin puis monté l'après-midid par le chemin de grande randonnée au dessus de Pont
d’Hérault vers Castanet, pour ensuite 4km de course. 15 bornes, quoi.
J’oubliais. Ma 309 Peugeot-Simca (27 ans depuis le 7 mai),
plaquettes de frein à changer à l’avant. La voiture sur cric. Obligé de
démonter les plaquettes pour aller les commander. Il y aurait 3 modèles
possibles chez les vieilles Peugeot, des modèles Citroën. Il
faudra aussi penser à graisser légèrement le piston de l’étrier car une
plaquette sur deux n’est pas usée !
Mais que Dieu nous préserve des vielles voitures…
Je suis en train de me fabriquer une guitare électrique.
J’ai acheté deux micros de Gibson à un gitan sur les puces, à Lunel. 25 euros
les deux. J’ai un manche de guitare électrique en trop. Je languis de la voir
finie. Faut que je fabrique le chevalet. Et surtout rigidifier le corps de la
gratte. J’ai ma petite idée là-dessus.
Je suis content d’avoir été sur les bancs de l’école
française, comme Gérard. Si la guitare ne se désaccorde pas, cela prouvera la
réussite du système que j’utiliserai. Je vous en ferai part si cela fonctionne.
Ce n’est pas pour rien qu’on m’a appelé mécanicien
casse-tout quand j’étais petit.
J’ai rencontré le 1er juillet Flore. Disons
plutôt que c’est elle qui m’a reconnu alors que je faisais des courses avec
Rolando et Ann-Mary au Super-U du Vigan (encore une pub gratuite. Pensez à moi,
saint Super-U, je vous prie). Parce que les enfants changent physiquement, pas
nous, elle m'a reconnu.
-Tu es bien Gilles ?
Et à sa filleb: Tu vois, c’était mon éducateur.
Il y a 31 ans… J’étais petite.
Le temps de remettre Flore du frère et de la grand-mère
rigide qui en avait la garde. Le père n’était plus présent. Et l’oncle a été
ignoble.
C’est bon de voir que cette môme qui avait à l’époque 8 à 9 ans s’en est bien tirée. Toujours aussi joyeuse.
C’est bon de voir que cette môme qui avait à l’époque 8 à 9 ans s’en est bien tirée. Toujours aussi joyeuse.
Flore ressemblait tant à sa mère, décédée jeune. Elle a
été prise en grippe par la vieille grand-mère qui en avait la charge et qui l’aimait
pourtant, mais qui avait peur que
l’attachement qu’elle en aurait porterait malheur à sa petite fille, comme à sa
mère qu’elle avait tant aimée. Et qui était morte… Voilà pourquoi, elle semblait préférer le
petit-fils.
-La grand-mère nous
a quittés l’année dernière !
Elle était peut-être dure mais elle s’est bien occupée
de ses petits-enfants, et dans des conditions difficiles. Rien que d’y penser…
Et moi qui n’ai jamais pu tirer une phrase à cette vieille qui ne faisait que
dire oui ou non :
-Madame, il ne faut pas punir votre petit-fils. Il aime venir
me voir !
-Il a volé à
l’école.
-Il ne vole pas. Il emprunte mais oublie de rendre. C’est
tout !
Et ce que je disais était vrai. Par exemple, nous
retapions des vélos. Il venait au Service lorsque je n’étais pas là et
«cempruntait » mes outils. Que j’avais peine à récupérer. Mais le gosse avait 10
ans.
Bon, quand c’était une clef de 13 en triple exemplaire,
je la lui laissais…
-Jeannot, faut me demander pour les clefs. Mais Jeannot
ne demandait jamais. C’était ainsi. Eh, alors ? Oui, eh alors !
Et moi, tout en parlant avec Flore, je me reprochais de
n’avoir pas pu consacrer plus de temps à la famille. Le boulot d’éducateur en
milieu ouvert est difficile, ingrat, insatisfaisant. J’ai fait ce que j’ai pu. Et
Flore se souvenait, attendrie, des sorties, des crêpes, de la colonie de
vacance…
Et moi qui n’arrivais pas à éponger tout le travail. Et,
rien que d’y penser, une tristesse infinie me saisit. Fallait faire des choix.
Honnêtement, je suis ravi que Flore m’ait reconnu dans ce
magasin (plus de Pub gratuite). Pendant un long moment, nous avons oublié le
monde, Rolando et Mary-Ann, elle et moi tout à notre bonheur de ces
retrouvailles.
J’ai eu l’impression de retrouver une de mes gosses. Et
la retrouver chargée de famille, quelle joie.
Ma chère Flore, tu m’as fait grand bonheur ce 1er
juillet. Parce que, tu le sais, tous les mômes de l’Aide Educative en Milieu
Ouvert (AEMO) dont je me suis un tant soit peu occupé font partie de ma vie.
Embrasse ta petite famille et à nous revoir.
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