Bravo
Claude SERILLON. Tu en as mis le temps à bien conseiller le poulain à Tonton Mitterrand…
Pas Frédéric, l’autre, le François.
-Monsieur Serillon,
que me proposez-vous… je suis à court d’idées.
-Monsieur le Président, vous avez guerroyé seul au Mali… ce fut mal perçu. Très mauvais pour votre
popularité…
-Je l’avoue.
J’aurais mieux fait d’attendre les copains de l’ONU. Mais, pouvait-on faire
moins mal?
-Non, Monsieur le Président. Mais vous avez fait moins
bien en faisant appareiller notre frégate pour faire entendre raison au petit
Bachar. La Syrie a-t-elle obtempéré? Non! Et c’était un acte de guerre déclaré.
-Monsieur Sérillon…
J’avoue que les syriens auraient pu nous le toucher-couler, ce bâtiment.
Ajoutez-y le merdier malien… Je prie Sainte Rita, pour ma tranquillité mais,
c’est comme téléphoner à un sourd.
-Et si, pour
changer, vous ne faisiez rien? Peut-être auriez-vous plus de succès?
-Vous croyez,
Claude?
-Pour une fois qu’on a un président
américain intelligent. Imitez Obama qui, en bon socialiste laisse le
temps au temps, ce qui est souvent la meilleure solution de résolution des
conflits… Taubira et Valls ont copié. Croyez-vous
qu’ils secouent le cocotier? Ils font parler. Et persuadent le public qu’ils
s’activent. Valls a la côte, Taubira est élue femme de l’année. En beaux
ramiers qu’ils sont.*
-Comme Rachida Dati…
et chaque année une femme de l’année, comme le beaujolais nouveau. Bizarre.
Claude, rappelez-moi, à l’occasion de demander à Taubira de se calmer un peu… Se
payer un militaire en Directeur de Cabinet… à la Chancellerie. Une première qui passe mal et
qui fait jaser, et je n’aime pas .Et pourquoi pas Cohn-Bandit au Cabinet du
Ministère de l’Intérieur? Pensez à Valls, Claude… pensez à la tête de Valls
quand je lui proposerai de changer de Directeur de Cabinet!
*Le ramier,
seul pigeon qui ne fait rien de ses dix doigts. On dit qu’il n’en fait pas une
rame.
Très bien. Mais, ne rien faire est la chose
la plus difficile à faire au monde. Surtout lorsque l’on veut faire
croire que l’on s’active pour le bien commun, en général, et de la France tout
particulièrement.
-Si j’avais un conseil à vous donner, Monsieur le
Président…
-Enfin, mon cher
Claude, à quoi est-ce que je vous paie depuis plus de 18 mois? Simplement
à sortir le pouvoir de ses ornières.
Vous êtes intelligent, Claude. Allez, conseillez-moi, je vous prie.
-Premièrement,
laissez les autres s’embourber. Soyez majestueux… au dessus de la mêlée.
-Vous croyez…
-Par exemple, votre proposition d’accueillir la jeune
sans sa famille, seule en France, c’est d’un genre… maladroit, pour le moins.
Mon Dieu, Valls s’était mis dans les fermes tout seul. Il fallait l’y laisser.
Faire pleurer dans les chaumières.
-Contez nous des histoires tristes.
La France a du cœur. Les chanterelles mélancoliques du violon contre du pain…
-Rapatrier les
otages… payer la rançon… vous croyez qu’on peut?
-Si vous voulez. Mais démentez tout paiement, Monsieur le
Président. Et laissez les lauriers à Fabius. Ils retomberont sur vous… Bien. Vous
avez essayé le théâtre extérieur comme tout grand chef d’état qui croit régler
ses difficultés économiques par un nationaliste va-t-en guerre. Même un petit,
tout petit bloggeur, le Gilou vous traite de dernier Roi-nègre de France et du
Mali réunis. Notez le trait perfide.
-Cette guerre était
nécessaire…
-Peut-être. Mais laissez encore Fabius, votre Ministre
des Affaires Etrangères se casser les dents. Il aura les fleurs en raccompagnant
les otages, mais dans la pétaudière syrienne, craignez le pire car nous pouvons
augurer que la réunion du 15 Janvier 2014 sur la Syrie renforcera les clivages
insurmontables. Vous feriez mieux de demander des éclaircissements au Gilou sur
la révolution verte… musulmane mondiale. Il n’est pas si con que cela, ce jeune
homme (Merci, Claude. Je te le revaudrai, à l’occasion).
La prostitution, parlez-en, Président.
-Non… laissez votre porte-parole
lancer la campagne. Elle est si mignonne… Mais, non, Monsieur le Président, ce
n’est pas si démagogique que cela. On a vu pire. Mais, elle est si belle,
Belkacem.
-Mais, la
prostitution est le plus vieux métier du monde… déjà que les emplois désertent
la France, si en plus les françaises doivent s’expatrier pour travailler. Passe
encore à Monaco, c’est encore chez-nous…
-Taxer par la
TVA les consommateurs du sexe par l’ajout d’une valeur à la passe. Génial, non?
Oui, ne pas faire l’impasse…
-A chaque coup,
faire encaisser l’Etat. Je vous en prie, Claude, ne riez pas, ce n’est pas une
boutade!... Mais, non, voyons. Le Fisc ne peut être assimilé à un maquereau...
Je vous en prie, Claude.
-Les pauvres, mon Dieu et tous les délaissés, ceux qui n’ont jamais eu de
femme à eux… Ils ne vous porteront pas sur leur coeur. Mais, comme ils ne
votent pas… Effectivement, la misère sociale et sexuelle…
-Je demanderai à
Mme Belkacem de porter assistance à ces délaissés sexuels… oui, ce n’est que
justice. Et nous sommes socialistes, que diantre… Il est vrai que moi-même…
-Les femmes battues… voilà un sujet qui fera
pleurer le soir, au coin du feu.
-Monsieur Sérillon,
avant des battre campagne, attendons la journée mondiale sur le sujet.
-Monsieur le Président, il ne faudra pas oublier tous ces
hommes battus par leurs femmes, moqués, terrorisés. Oui. Tous les hommes qui se
suicident à cause de leur femme…
-Oui, j’ai aussi eu
des moments difficiles. Mais je n’étais pas marié et celà console bien souvent.
-Monsieur le Président, un petit deuil qui
vous toucherait de près?...
-Et pourquoi pas
une prostate gaullienne, mon cher Claude?
-Monsieur le
Président… une maladie, un secret. Je ne sais pas mais, par exemple, on vous
aurait fait des confidences…
-J’ai bien un petit
cancer qui traîne, mais très confidentiellement, la ministre de… Non, non! Je
ne peux, voyez-vous...
-Ah, non,
Monsieur le Président. Si vous commencez à chipoter… Pensez à votre côte d’amour.
-Parlez-moi-z-en-pas.
Vous pensez que je devrais demander à ma petite ministre de révéler sa maladie?
-C’est vous qui
voyez, Monsieur le Président. C’est vous qui voyez.
-Vous avez raison.
Je ne vais pas me gêner. Je vais tâcher de la convaincre dès ce soir. Hé, hé!
-Que pensez-vous du racket et des mômes
battus à l’école?
-Monsieur le Président… une campagne
sur les gosses et le racket…
-Mon cher Claude,
vous voilà devenu un beau diable. Et que pensez-vous de la cause animale, des
abattoirs? Je vais demander à ma Garde des Sceaux de nous concocter une loi
pour que l’animal ne soit plus considéré comme un meuble… et alourdir les peines
contre la torture de nos amis à quatre pattes. Et pourquoi pas détaxer entièrement les dons à la SPA?…
Non. Ce serait un peu moins d’argent dans les caisses de l’Etat.
-Il vous faudrait aussi revoir la loi sur les bizutages
dans les grandes écoles…
-L’impôt est impopulaire… du passé, faisons
table rase…
-Et si nous entrevoyons, avec le Prime Minister
Eyrault l’organisation d’un tour de
table sur les impôts?… soit disant pour les réorganiser, mais en fait ce ne
serait que manœuvres dilatoires… on parle, on parle puis on palabre. Ainsi, les
affaires avancent à l’africaine. Le temps au temps, laissons…
-Mon cher Claude,
derrière les palabres, je sens poindre le bout du nez d’un Roi-nègre… Je n’aime
pas ce petit bout de nez tout rouge.
-Veuillez
m’excuser, Monsieur le Président. Je n’ai pu m’empêcher.
Ainsi Hollande gère notre France, ce pays de
Cocagne par son cœur d’or si généreux*, le mènant piano, piano sur la Mer de la
Tranquillité. Sur la Lune, quoi!
*Pas Hollande. La France voulais-je
dire.
Plus rien à mettre dans ma gamelle, alors…
tant pis. Je n’irai plus à la pute française car on m’a fait les poches.
Expatrions-nous au Dallas, à la Jonquera pour sacrifier à notre addict
d’affection…
27 nov. 2013. Le Vigan.
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