vendredi 23 janvier 2015

Les Dix Paroles de vie*- 1


Préambule : avant de vous présenter mes vœux, je voulais rappeler que tout croyant du Dieu Unique s'oblige à la stricte observance des dix Paroles données à Moïse (ou Moussa, ou Moshe) sur le Mont Sinaï, Commandements obligatoires pour les chrétiens, les musulmans et les juifs. Personne d’autre n’y est astreint. Surtout pas les athées.


Le 3ème commandement : Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain car l’Eternel ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom en vain,  
et le 6ème  : Tu ne tueras point.

Ces Paroles de Dieu s'adressent aussi bien à Israël qu'à Daesh et autres Al-Qaïda. C'est pourquoi, il est interdit d'assassiner, même pour venger le Prophète et il est tout aussi interdit de hurler "Allaou Akbar", Dieu est le plus grand pour appeler au meurtre des français.

Des musulmans, avec raison, ont toujours reproché aux Etats les deux poids, deux mesures et aux chrétiens leur tiédeur face aux crimes contre l'humanité et les crimes de guerre de Tsahal en Palestine.

Mais nous pourrions leur retourner la pareille : je n'entends pas beaucoup de musulmans s'élever contre les même crimes de Daesh qui n'assassinent pratiquement que des musulmans. 

Toutefois,  je n'ai jamais vu aucun français applaudir au massacre des enfants palestiniens alors que je vois beaucoup de musulmans dans le monde, et en France même, des musulmans français se gausser de l'assassinat des Charlie, des policiers, des juifs et des passants innocents, tout comme le sont les enfants palestiniens. Quant aux 11 septembre, rappelez-vous la liesse de la foule musulmane dans l'ensemble du monde arabe.


Il est naturel que des parents veuillent que leurs enfants suivent la religion du père. Cependant, ces enfants ne possèdent plus la langue de leurs ancêtres, l'Arabe, et leur religion ne se pratique que dans cette langue : c'est ainsi que, ne sachant ni comprendre les prêches à la Mosquée, encore moins lire le Coran, ils ne peuvent que se radicaliser. Ne leur reste qu'une seule voie religieuse possible pour se valoriser et montrer à la communauté qu'ils sont de bons croyants, de vrais musulmans : cette voie est le djihad et son aboutissement, l'assassinat.

Sachez que moi, Gilles PATRICE-KHIAL, et moi seul, suis entièrement responsable des textes, des dessins ou photos que je diffuse dans "Rolando".
Je rappelle encore à tous que je suis chrétien, croyant du Dieu Unique, et j'affirme ici que Dieu ne nous a pas créé pour que nous devenions de lâches meurtriers. Quant à l'étranger, s'il est parfois difficile de le considérer comme un frère on doit bien arriver, à force d'humanité à l'aimer comme soi-même.

Je terminerai ce préambule en vous informant que le texte sur "les Dix Paroles de vie" est sorti tout droit de mon imagination. Donc, inutile de chercher des poux à mes amis qui n'y peuvent mais...
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Voilà donc une bonne chose de faite, parce que bonne à dire. Bien, bien, bien... mais, que souhaiter pour 2015 aux poussières de l’Univers que nous sommes, si ce n'est du rire, encore du rire, toujours du rire, et quoi de mieux ?
- Du rire, oui mais aussi de l’amitié, hein, Américo. De l’amitié ! 
- Oui. De l’amitié, Rolando. Et, pour notre tranquillité et le repos de nos âmes, des sectateurs de Dieu moins sectaires. On peut dire, Youssef ?

- On peut dire, mon frère, on peut dire... Pardon ? Mais, non, tu ne me choques pas, depuis le temps qu'on se connaît, tu penses !

- Paraîtrait que les assassins des Charlie ne seraient pas de vrais musulmans. Nous agréons volontiers, mais si quelqu’un possédait la méthode pour séparer le bon grain de l’ivraie, qu’il la propose : nous sommes preneur. 
- T’as raison Américo, et cela nous dé-fatiguerait si la religion voulait bien garder pour elle-seule sa morale à deux balles. Le monde ne s'en dirigerait pas moins bien !

- Paraîtrait aussi que Nétanyahu viendra défiler aux côtes de Valls, à Paris, dans une manifestation monstre pour s'élever contre les crimes contre l'humanité de Tsahal.
- Ce n'est pas demain la veille... Que Nétanyahu ? Aussi ? Et que la manif n'aura pas lieu non plus ? Aussi, mon pauvre Youssef.  

- On commence par toi, Julie, que souhaites-tu pour 2015 ?
- Moi ? Pour moi ? Mais tout, absolument tout ! Je désire que mon filou me trouve toujours la plus belle, qu'il ait plus de flouss pour me balader au bout du monde. Et s'il pouvait m’offrir une Ferrari, je la donnerais à Papa, mais faudrait qu'il commence à travailler...
Papa ? Mais, non ! Mon fainéant de filou chéri, oui ! Ah, aussi plein de mariages pour tous en robe blanche ! Les hommes aussi ? Les hommes aussi, et surtout les religieux. Rigolo, non ?
 -...!
Et moins de cons ? Pourquoi pas, quoique à la rigueur, étant toujours le con de quelqu’un, ne finira-t-on pas, à force d'éviter tous ces cons par se retrouver tout seul, comme un con ? Oui, à trop vouloir nous éviter, on finira par ne ne plus s'y retrouver. Est-ce con ce que j'ai dit, et l'ai-je dit ? Oui ? C'est bien possible, si vous l'affirmez !

- M'enfin, Juju, tu deviens grivoise.
- Oui Papa. À force d'éviter de toucher au con, comme dit si bien le tonton Américo, vous finirez tous homos. Mais, y a pas de mal à ça, oh que non.
- M'enfin, Julie !
Mais, non... Pas toi, Papa ! Quant aux embellies promises par l'ami Hollande ? Qui ne s'en fout pas n'est pas français !

- Joli galimatias, Julie ! 
- Mais, dis-donc, il connait plus de deux mots, ce tonton-là ? 
C'était le tonton Pierrot qui avait sorti sa science.

- Et qui voudrait souhaiter du nanan à Pierrot pour l’an qui vient ?
- Deux camemberts tirés du congélateur à Pierrot plus un magret et encore un autre magret. Deux magrets pour la 15, chaud devant !
- Rigole, Américo… je te souhaite une bonne indigestion, hein, mon voleur. Oui, tu peux rire aussi Rolando, tu peux !
- Et toi, Ménie, que nous souhaites-tu, si ce n'est du bonheur ?
- Pour 2015 ? Mais, ce que vous voulez ! Accordé ! Je veux être votre bonne fée !

- Cette année des débuts tristesse, nous l'avions rêvée meilleure pour tous. Ayons une pensée émue pour notre vieille France qui commence à sucrer les fraises. De ce côté-là, qu'espérer de bon ?
- Ah, René, belle France se sent mal. Regarde cette haine engendrée par notre république. On ne peut laisser en l’état. Faut en parler pour conjurer le mal !

- Vrai. On pouvait très bien se passer de l'obscurantisme et de l’au-delà mais pas des Charlie qui croquaient toujours sur mode déconne et, quand bien même leur crayon se faisait doigt d’honneur, jamais il ne se sera agi pour eux de dérision mais de remettre l'homme dans sa sensibilité par un tendre sourire.
- C'est beau ce que tu dis, René tant il est vrai que le but du dessin ne sera atteint que, lorsque gêné, chacun recadrera ses à-priori en s’étonnant de se retrouver bien meilleur qu'avant, comme tout attendri !  
- Oui ! Attendri comme à l'occasion d'une naissance. C’est ainsi ! mais tu es un tantinet longuet, mon garçon. Nos lecteurs…

- Attends que je finisse pour juger des longueurs. Bien ! Exemplons : j’écris un texte, libre de censure. Tu y plantes, comme un don de Dieu, un dessin aguicheur qui détourne souvent mon écrit simplement pour inviter nos amis à prendre un bonheur gratuit. Puis un jour, des abrutis nous assassinerait pour un éclat de vie ? Dis-moi, et après avoir invoqué leur Dieu qui est aussi le mien !
- Que te dire ? Mais, Gilou, tu es trop long, et tu finis par fatiguer !

- On s’en fout ! Alors, quand tu vois ces frappes débuter leur existence, bien avant que de savoir marcher, à emmerder les parents puis les copains d’école pour voler leurs billes, et qui, dans la cité, à part de terroriser les fillettes mineures de 7 ans en les traitant de sales putes n'auront rien fait de bien de leur vie… 
- ...!
 
Pardon, René ? Oui, je sais. nous sommes dans les longueurs. Oui... et ils penseront avoir légué un nom à la postérité. Dans notre souvenir, il ne resteront que ces innommables qui, protégés par des gilets pare-balles auront assassiné crapuleusement des dessinateurs, des flics et des passants, tous gens sans défense !

Je les imagine se pointer au Paradis, où ils n'y auront pas leur place, avec leur gilet pare-balles, merde alors ! Ils y ont pensé, au prêt-à-porter façon djihadistes, nos nouvelles fashion victims qui voulaient finir martyre. Le luxe français, à l'honneur, représentera toujours la France. Pas eux !

Mais un martyr mort exhibant gilet pare-balles, c'est la honte. Et pourquoi pas des leggins ?
- Oui, mais Gilou, c’est vraiment trop long, ce speech ! 

En nos Cévennes, en toute liberté, ce 20 janvier 2015, veille du 21.

Ndlr : Ecrit  visé par le Docteur honoris causa Amar-Jean Habaouche, uléma. 
La suite et fin au  2ème  épisode : " Les Dix Paroles de vie - 2 "
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Le dessin de René BOUSCHET (R&B) :

1er     : - Dis Mouloud, y fait quoi ton fils maintenant ? 
2ème : - Il est agriculteur à Paris !
3ème : - À Paris !!!! C'est pas possible !
            - Si, c'est possible.
4ème : - Il habite aux Champs Elysées et il travaille aux Champ de Mars !
5ème : - Et y fait quoi ?
6ème : -Y vend de l'herbe et y fait du blé ! 

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