... elle vous fera un doigt d'honneur ! Encore un petit moment de l'histoire de France et d'Algérie qui en fera hurler de joie plus d’un en me faisant beaucoup d’amis qui ne me voudront pas que du bien, et d’autres que je préférerais ne pas côtoyer. Enfin, ne vaut-il pas mieux être taxé de raciste que de ne rien dire et de n'en penser pas moins ?
Il était une fois un territoire qui, appartenant à la « Grande Porte » ne devint français qu’à partir de sa conquête en 1830. Pour de sombres raisons de politique intérieure, la France décida de se l’accaparer. Facile puisque aucun état digne de ce nom ne le gérait.
Donc, on y était allé, voilà pourquoi on y resterait même si on le conquit difficilement durant de longues décennies. Mais qu'en faire ? Bon, commençons par l'appeler "Algérie", on verra après.
Sans aucune idée politique claire, on décida de
coloniser notre nouvelle possession encombrante en arguant qu'en même temps que des structures, on se faisait fort de l'amener vers le siècle des Lumières en la sortant de son obscurantisme. Mais le
constat s’avérait effarent : il fallait tout apprendre à ce peuple depuis
l’usage de la roue, et donc des voies carrossables, de l’instruction publique,
et donc de l’éducation, sans compter la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.
Après l'armée d'occupation il fallut trouver des colons. On leur fit miroiter une belle vie et on y transplanta de pauvres alsaciens qui refusaient la colonisation allemande, de faméliques cantalous, des cévenols pas mieux lotis, des bretons catholiques plus que convaincus, des communards excommuniés par la Mère Patrie, des détenus politiques, des curés, des pasteurs, des moines, des missionnaires plus un bon contingent de catins et, pour finir, on vida les prisons… enfin, on y fit n’importe quoi. Et, pourquoi pas puisqu'on était chez-nous en terre française, donc chrétienne ?
Après l'armée d'occupation il fallut trouver des colons. On leur fit miroiter une belle vie et on y transplanta de pauvres alsaciens qui refusaient la colonisation allemande, de faméliques cantalous, des cévenols pas mieux lotis, des bretons catholiques plus que convaincus, des communards excommuniés par la Mère Patrie, des détenus politiques, des curés, des pasteurs, des moines, des missionnaires plus un bon contingent de catins et, pour finir, on vida les prisons… enfin, on y fit n’importe quoi. Et, pourquoi pas puisqu'on était chez-nous en terre française, donc chrétienne ?
Bref, pour coloniser on spolia à tour de bras sous couvert de civilisation : les meilleures terres pour
qui ? Pour moi. Mais, la terre est notre patrimoine commun disaient-ils. Pourquoi pas, mais prouvez-le ! Pas facile, hein !
On s'amusa encore à tirer le
bilan du retard des autochtones en toutes choses et on finit par trouver la cause à leurs malheurs. Leur religion
n'était-elle pas le frein à l’organisation d’un état qui seul peut générer la
médecine, l’éducation, l’agriculture, le progrès ?
Aussitôt on leur expliqua que notre
Dieu était meilleur que le leur, la preuve en étant le succès de nos armes et
donc notre morale ne pouvait que s'imposer, et voila pourquoi nos curés et nos pasteurs suivaient dans les fourgons de l'Armée d'Afrique. Ben, voyons !
Longtemps, les "algériens" tentèrent
de s’adapter au moule civilisateur fourni gracieusement. Tu veux devenir français ? Soit. La République française te demande de prendre un prénom chrétien et de te faire baptiser. Simple, non ? Seulement,
voilà : les conquérants chrétiens oublièrent ou rechignèrent à se mélanger à la population
autochtone. Pensez donc, des arabes, des musulmans, des clochards ! Aussi, comment
pouvait-on croire que ce peuple de va-nu-pieds monté sur des bourricots puissent accéder à notre morale républicaine civilisatrice qui ne
résultait encore que de notre religion chrétienne tout en les considérant comme des
moins-que-rien et sans rien leur accorder en retour ? Et pourquoi pas la nationalité ? Ça va pas, hé !
Ajoutez à l'affaire en cours que nos civilisateurs se comportèrent plus d'un siècle en terrain conquis comme ces soudards après l’assaut victorieux :
il était loisible de prendre nos femmes, de les engrosser et les renvoyer
chez-elles tel quel.
Quand aux enfants des envahisseurs ils prenaient goûts à la prédation, s’arrogeant le droit à l’intelligence, la culture quant à la vie et à la mort sans aucun risque, la majorité musulmane miséreuse ne comptait pour rien pour la République. Il arriva donc que trop, fût trop.
Quand aux enfants des envahisseurs ils prenaient goûts à la prédation, s’arrogeant le droit à l’intelligence, la culture quant à la vie et à la mort sans aucun risque, la majorité musulmane miséreuse ne comptait pour rien pour la République. Il arriva donc que trop, fût trop.
En 1945, ayant combattu
pour la France mais n’ayant pas encore compris qu’on ne les aimait pas pour
fait de religion, nos musulmans appauvris depuis près d’un siècle de
colonisation se voulaient encore citoyens français égaux en droits et en
devoirs et posèrent leurs revendications par la seule voie qui leur était ouverte, celle de fomenter une révolte durement
réprimés par la police, la gendarmerie, l’armée et même les colons armés avec l'aval des sous-préfectures.
On nous l’avait bien promis : nous avions fait la
guerre pour la mère Patrie, nous devenions français de droit ! Eh bien, non. Pas question !
Las ! En 1954, le
bilan fit apparaître que les algériens n’étaient demeurés que sujets de la
République régalienne qui se comportait comme les turcs de la Régence. Certains
affirmèrent que ce fut pire.
Alors, tout bascula :
les francaouis ne voulaient rien comprendre ni par des demandes polies, ni par
le débat républicain ? Mettons-leur le bazar de la révolution pour une
indépendance seule acceptable.
Et arrivent les violences qui
ne peuvent-êtres qu’impactées aux dominants, ceux qui pensaient que seuls les mots de leur morale
républicaine et chrétienne suffiraient à satisfaire toutes les revendications d’égalité, ceux-là même qui croyaient
que ce qui était bon en France l’était aussi pour l’Algérie. Tous avaient
failli. Résultat ? L’indépendance nécessaire et le renvoi de tous ceux qui pensaient
que l’Algérie était leur terre. Tous chassés pratiquement sans exception.
Et puis, comme le dit si
bien Coluche, l’Algérie divorça de la France le 4 juillet 1962, leurs enfants lui étant confiés à la garde. Ou
à charge, c’est comme on veut. Le malheur voulut que, si les parents acceptent
tout de leurs petites crapules, la France ne les en aima pas mieux suite aux conneries
immenses qu’ils nous firent subir au vu et au su de leurs parents qui n’y
voyaient aucun mal puisque leur gros bébé était si affectueux à la maison.
Mais, si les murs de la maison familliale empêchent de voir la réalité, la rue, espace
de convivialité ne supporte plus certains comportement inacceptables pour le
bien vivre en société.
Et c’est de cela que nous parlons. Pas de religion. Et encore moins de devoir de repentance puisque eux et nous sommes tous français et que l'histoire de France nous est commune.
Et c’est de cela que nous parlons. Pas de religion. Et encore moins de devoir de repentance puisque eux et nous sommes tous français et que l'histoire de France nous est commune.
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