Dis-moi, René,
cette histoire de Pénélope et d’Ulysse, son époux, n’a-t-elle pas déjà été contée
par Homère ? Ne fut-elle point cette reine vertueuse dont le mari, le
rusé Ulysse fit construire le cheval de Troie et que la guerre éloigna trop longtemps de sa femme ?
Il était une
fois un monsieur, (appelons-le François, Homère nous en saura gré) qui avait malheureusement survolé ses classiques.
Coureur automobile n’aimant que les petites anglaises, il épousa Pénélope et en
fit son copilote.
Au rallye de
l’Élysée, il fit de belles déclarations vertueuses avant la course : pas
de queues de poisson, pas de touchettes, pas de carburant frelaté, transparence
totale sur le sponsoring, mais surtout, pas de pots de vin, sauf à l’arrivée
pour fêter la victoire.
Beau et
vertueux, ainsi se présentait notre Ulysse. Quand à Pénélope, une splendeur ! Un canon. Une
beauté. Elle ne pouvait moins étant la cousine d’Hélène de Troie. Et moi qui avait
entendu dire que les petites anglaises sont souvent moches, qu'elle pétarades trop et se tiennent très mal surtout sur la route.
On se
demande encore pourquoi Ulysse obligea sa chère et tendre reine Pénélope à
travailler en cachette, à moins de ne tisser son linceul, seule Madame Balkany étant autorisée par son mari à se fatiguer… vous comprenez ?
Donc, le
rusé Ulysse fit promettre à tous les prétendants à l’Elysée qu’ils s’uniraient
pour défendre celui qui recevrait le plus de suffrages pour devenir leur
champion dans cette course à l'échalote, mais que tous seraient vertueux…
- Pardon, je m’égare ?
- Si je comprends bien, pour la primaire de droite il
fallait être propre comme un sou neuf ?
N'importe quoi ! Propre... Revenons si
vous le voulez bien à François. Survoler ses classiques fut son malheur. Il
oublia qu’il convenait impérativement de se déguiser pour parfaire sa ruse, lui
qui était pété de tunes et n'avait pas besoin d'user la beauté de sa Pénélope dans de vulgaires travaux d'aiguille rétribués maigrement au black.
Et voila la
fin du dernier acte : tous les prétendants floués par le rusé personnage se
réveillèrent et hurlèrent à la mort comme les loups qu’ils ont toujours été.
Moralité ?
Nul ne peut contraindre son prochain à l’honnêteté s’il n’est lui-même
vertueux, et quand bien même. Et surtout, quand on recherche les feux de la rampe telle une éphémère, gare à ne point brûler trop vite sa petite vertu : il ne resterait plus rien de vous.
- My dear Ulysse, lick your wounds, have a good
time far from l’Elysée with the 800.000 euro of hard earned taxpayer embezzled
by Penelope.
And so long ! Without hard feeling.
René, Gilles,
Fannie, Ménie, Pierrot, Americo, Rolando, Markus, Youcef (ou Youssef), Sarkozy,
Macron, Marine et Hamon.
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