Je l’avoue,
quelque ennui que cela m’occasionnera, je vais sur un site de rencontres. Pourquoi ? Mais, pour savoir si la dame de mes pensées existerait bien.
Moi ? Mais, j’en suis convaincu. Suffirait juste de se donner les moyens pour la trouver.
Moi ? Mais, j’en suis convaincu. Suffirait juste de se donner les moyens pour la trouver.
Je vous vois sceptiques, ergotant
ceci et cela, tout en peut-être. Et vous-vous dites : pourquoi pas, quoique...
Mais, non ! Impossible.
Pourtant, la femme de mes pensées doit bien exister, et j’en veux pour preuve que la vie n’est qu’un songe éveillé. Ah ! Voyez. Croyez-vous vivre une réalité ? Mais, non : vous rêvez.
Pourtant, la femme de mes pensées doit bien exister, et j’en veux pour preuve que la vie n’est qu’un songe éveillé. Ah ! Voyez. Croyez-vous vivre une réalité ? Mais, non : vous rêvez.
Que dis-je : nous ne
faisons que rêvasser bêtement.
Toute recherche ne peut faire fi d’hypothèses, de présupposés. Aussi, tant que nous ne tenterons pas
d’en démonter soit le bien fondé, en y extrayant des règles, soit en fermant
les portes pour en démontrer l’impossibilité… et même encore, nous continuerons la recherche de cette perle rare, la prunelle de nos yeux.
Pardon, Fanny, je ne
voulais pas te faire de peine. Mais, dis-moi, sais-tu être la dame de mes
pensées ? Et qui te permet de le croire ? Et, c’est pourquoi, vois-tu, la
recherche de la femme de ma vie se doit être scientifique. Posons
nos hypothèses, nôtre cadre de travail et nos critères d’analyse. Soyons
cartésiens et allons aux présupposés :
-1 : toute femme est faite pour plaire à un homme. Ou à une seule femme. Ou à tout un chacun, et la réside la renommée ou un grand malheur pour elle. Pour lui aussi.
-2 : toute
femme divorcée est réputée « répudiée » pour de multiples raisons. Dont la laideur ? Admettons.
-3 : seules les veuves seraient belles car elles n'auraient pas été « répudiée ». Oui mais, l'auraient-elles été si le défunt n'avait pas « défuncté » ? Et puis, n'auraient-elles pas participé à la
réduction de la vie de l’époux ?
-4 : tout
vieil homme se sait, se veut et se voit toujours jeune.
-5 : seule la jeunesse est belle et seule bandante.
-6 : tout
homme riche a le droit de s’acheter une nouvelle jeunesse. Bien jeunette ? S'il en a les moyens.
-7 : les pauvres et les vieux démunis ne peuvent espérer...
-7 : les pauvres et les vieux démunis ne peuvent espérer...
Admettons que le principe de réalité absolu veut que tout
homme a droit à l’octroi d’une femme. Pardon ? Mais, vous ne pouvez l'empêcher ! La réciproque ? Vraie, depuis peu. Ajoutez à ce principe intangible que jeunesse démunie se marie à merveille avec vieillesse bien nantie.
-Oui, mais non Gilou… Ne cherches plus, je sais que tu l'a déjà trouvée, la
femme de tes pensées, ta Fanny.
Ici, vous remarquez la
griffe moqueuse de René…
-Pas gentil, mon pote, pas
gentil. Qu'en sais-tu, René ?
-Mais, qu’est-ce que tu vas encore t’encombrer à ton
âge, mon vieux. Pour ce que tu en ferais.
Là, vous notez la
gentillesse de Pierrot qui me connaît bien. Salaud de Pierrot, va !
-A nos âge, mon vieux, t’as pas honte à vouloir courir la gueuse ? La faire grimper aux rideaux ? Ah, je rigole et je t'y vois, tiens, tout suspendu !
C’est Rolando, Rolando le merveilleux.
-Mais, non. T'as raison : la vie fait espérer. Et plus tu
chercheras la nana de tes pensées, et plus tu resteras jeune, beau, et bien
bandant. Parole d'honneur !
Là, c’est Youssef au
téléphone, de sa belle province du Canada.
-Oui, mais, Youssef, tu
crois que m’inscrire sur un site de rencontres, c'est bien ? Et Fanny…
-Pourquoi pas ? Et imagine que tu y rencontres Fanny sur ce même
site ? Ce serait le pied. La femme de tes pensées, la Fanny.
-Vas-y, mon p’tit père, et raconte-nous le site de
rencontre, qu'on rigole. Et du salasse, et du cul, je veux !
Là, c’est Américo qui aime mes couillonnades, comme il dit si bien.
Bon.. j'y suis allé, sur le site, et j'ai payé mon écot !
A plus, les amis !
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