J'ai toujours honni la bien-pensance, cette forme sournoise de l'intolérance et, depuis ces articles sur la prison, je vois qu'elle se porte toujours aussi bien lorsque je remarque certaines réticences me concernant, comme si je devenais transparent, insignifiant.
- Tu as vu ce qu’on leur a mis !
Hier, ce 3 novembre,
celui-là même qui, à 55 ans passés se montrait ravi de l’assassinat
des dessinateurs de Charlie et qui, même après que
je lui eus expliqué que les tueurs nous l’avaient bien mis, à tous les français dont il faisait partie, des religieux aux athées et surtout aux musulmans, oui Maurice dit Momo, ce type qui marche toujours à
grandes enjambées en se dandinant comme s’il mesurait ses pas, regard toujours au
sol me saluait quand même après en m'estimant. Enfin je le crois.
- Alors, comment ça va Gilou. Et qu’est ce que tu fais aujourd’hui ?
Pas fatigué ? Et, comment tu expliques çà ? C'est pas normal, non ?
Oui, Momo était toujours curieux de tout mais, quelle tristesse que, ce 3
novembre 2016, vers 15 heures et près de la Poste, ce
type, surpris en jetant un regard broncha tel ce cheval refusant l'obstacle pour ne pas saluer "ce pelé, ce galeux dont venait tout le mal" :
- Tiens, Momo aura lu et apprécié mes articles sur la
prison. C’est bien.
Parler de la prison, ça
ennuie tous les bien-disants se voulant bien-pensants. Faut pas parler comme ça de ta
déchéance. On te préfère quand tu plaisantes. Pas bien, la prison.
En ce qui concerne mes
connaissances "rebeus", si j’en ai encore, elles m’évitent, sauf une poignée. Peut-être ne m'auront-ils pas lu ou bien compris. Oui, mais... Faut pas parler comme ça des "arabes". Chut, mon frère !
En ce qui me concerne, je m’honore de ne par faire partie du troupeau de la bien-disance qui s'attendrit sur le petit chaton
si trognon qu'il sait mal élevé par ses parents. Ne risquera-t-il pas de devenir un gros matou dangereux qui ira, de cracheur en prison au jihad en Syrie pour tuer beaucoup de musulmans, quelques chrétiens, un peu de juifs et plein d’athées pour gagner le Royaume des Cieux, se faisant mauvais Diable sur terre ?
Certains comportements malfaisants me sont insupportable. Parlons peu, parlons bien,
surtout après cet inadmissible :
-Tu as vu ce qu’on leur a mis !
Non, Momo, ne me range pas dans la communauté des assassins, ni dans celle de ceux qui les tolère comme d’un mal nécessaire à tout bon prosélytisme, se taisent ou les vénèrent.
Non, Momo, ne me range pas dans la communauté des assassins, ni dans celle de ceux qui les tolère comme d’un mal nécessaire à tout bon prosélytisme, se taisent ou les vénèrent.
De la communauté française depuis ma naissance, heureux d'y être utile, je ne suis d'aucune confrérie religieuse, aussi qu'on ne me bassine pas avec cette absurdité de communautarisme religieux si peu français.
-Gilles, faut pas parler comme çà de nous, mon frère. C'est pas bien !
-Oui, mais comme c'est pas vrai, je n'irai pas en enfer, citoyen.
-Oui, mais comme c'est pas vrai, je n'irai pas en enfer, citoyen.
Pouvais-je évoquer ou pas la prison et ces racailles, toujours les mêmes qu'au dehors ?
Si j’étais bien-pensant, tolérant, j'accepterais d’entendre n’importe quoi sur la bienveillance des croyants en acquiesçant de mauvaise foi à toutes leurs langues de bois en acceptant ainsi, par mon silence toutes les bassesses et les crimes commis au nom des religions. De même, nous éviterions de nous disputer sur le top-ten des religions les plus criminogènes.
Taire
qu’en prison, tous
les abrutis finis, sauf un, et même lui croyaient, par le Ramadan se
conformer
à l’Islam et gagner ainsi leur paradis tout en se comportant comme des
barbares et leur autoriser cette mauvaise excuse que ce serait la
société française qui, ne les aimant pas rendrait ces agneaux aussi cons. Penser ainsi serait de la bien-pensance intolérable en toute forme de tolérance conçue dans la
lâcheté.
Tant pis de le dire, mais que le pus sorte du phlegmon. Si j’étais bien-pensant, tolérant, j'accepterais d’entendre n’importe quoi sur la bienveillance des croyants en acquiesçant de mauvaise foi à toutes leurs langues de bois en acceptant ainsi, par mon silence toutes les bassesses et les crimes commis au nom des religions. De même, nous éviterions de nous disputer sur le top-ten des religions les plus criminogènes.
Pour ma part, je ne me mettrai jamais à la place de Dieu, un sacrilège pour décider d'assassiner qui ne croit pas comme moi, ni d'enseigner aux enfants, par petites touches suggestives que seuls les protestants seraient les vrais croyants, que les catholiques, les juifs et les musulmans seraient dans l’erreur, ou que la Loi divine primerait les lois de la République.
Continuer ainsi dans cette bien-pensance religieuse mènerait inéluctablement à une guerre civile au nom de Dieu. Après ? J'aurais beau pleurer sur la mort de mes enfants que j'aurais induite dans d'antiques guerres de religion.
Continuer ainsi dans cette bien-pensance religieuse mènerait inéluctablement à une guerre civile au nom de Dieu. Après ? J'aurais beau pleurer sur la mort de mes enfants que j'aurais induite dans d'antiques guerres de religion.
Je réaffirme ma croyance
en Dieu qui ne signifie qu’une seule chose : Dieu existe même si rien ne l'atteste. Ma foi n'a pas besoin de preuves et croit avoir trouvée une réponse acceptable à la mort inéluctable et une justification plausible à mon existence. Oui, c'est folie, et je le sais mais je ne vous obligerai jamais à me croire.
Par contre, ma certitude
tient dans le fait que la vie est précieuse, que notre société française de croyants et d'athées vaut le coup, que Marianne est une bonne fille laïque et que ses
lois, qui s’inscrivent dans la Constitution priment
toutes les lois religieuses. Sans exception.
Tourner autour du pot en
toute bien-pensance pour excuser, et pire, ne pas exiger des religions qu'elles se fondent paisiblement dans la république n’est pas de la tolérance mais ressort de la lâcheté gouvernementale. Et, pour
parfaire mon raisonnement, comme je revendique ma berbérité, penseriez-vous
qu’un refus de salut pour me punir de ma liberté d'expression puisse me gêner ? Oh, que non car j’ai tordu le cou à mon amour
propre depuis belle lurette et, comme disait
Montesquieu, la réponse à toute question que se pose l’humanité se résume en ces seuls trois petits mots :
« On s’en fout ! »...
...car la vie reste belle malgré les "tolérants" bien-pensants qui ne trouvent rien à redire de ces prosélytes hallucinés de tous bords.
Heureux les débonnaires car ils hériteront la terre ! Quant au ciel, qui pourrait en parler car nul n'en est revenu ?
Vouliez vous que je vous entretienne de Dieu, notre bon Père qui est aux Cieux ? Pardon, non merci ? Soit !
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