-Que je t’aime,
Gilles, quand tu as la banane. D’autre fois, me saluant d’un tendre
baiser :
-Dieu que c’est beau, un homme qui a la banane dès le réveil.
Effectivement… effectivement.
On reconnaît aisément cet homme-la qui n’a pas la banane à la tristesse attachée à ses basques. Mais alors, dites : que faut-il pour l'avoir ? Pour une femme, je peux m’en douter. Mais, pour moi, je le sais bien : il me faut Fanny.
-Dieu que c’est beau, un homme qui a la banane dès le réveil.
Effectivement… effectivement.
On reconnaît aisément cet homme-la qui n’a pas la banane à la tristesse attachée à ses basques. Mais alors, dites : que faut-il pour l'avoir ? Pour une femme, je peux m’en douter. Mais, pour moi, je le sais bien : il me faut Fanny.
Chère dame TAUBIRA, j’espérais dès votre avènement au Ministère un peu plus de justice et de respect en nos prisons.
Votre bilan, après un an et demi de travail "acharné" : 80.000 détenus encore et seulement 0,4% de baisse des effectifs, toujours une
surcharge pondérale à la Rachida DATI et des mouvements de grogne des
surveillants de la pénitentiaire.
Je tiens donc à vous dire, comme aurait pu le faire
Fatima, ma regrettée mère :
-Achou winn’a ? (Trad :
qu’est-ce que celà ?).
Pour corriger quelque peu sa pensée, disons plus volontiers :
-Winn’a ? Ce n’est
rien, mais dame Taubira aurait pu faire pire en faisant moins que rien.
Et enfin, quelle différence entre vous et Rachida DATI ? Seuls Hermès et Chanel vous séparent. Mon Dieu, quel colossal
effort dans votre travail à faire oublier les droits des prisonniers, ceux de l’Homme si
vous préférez qui vous fait citer Aimé Césaire, le grand poète français, dans
lequel vous voyez des forces obscures, des zones enténébrées lorsque vous
pensez être victime du racisme.
Chère Christiane, je vous estimais capable
de vous opposer à Hollande et de lui demander d’aller à l’essentiel : les
caisses vides, il fallait parer à l’urgence, désengorger les prisons par
souci de bonne gestion des deniers publics et des droits des détenus. Vous n’avez
fait que brasser du vent. Vous me diriez :
-Mon bon Gilou, c’est
toujours faire que de ne rien faire. Mais faire quand même !
-Effectivement, dame Ministre. Vous n’avez fait que peindre la girafe, et je vous admire en cela…!
La France, de bas en haut est devenue ce chantier
bordélique que tu laisses au soir et qui, au matin, te dégoute de reprendre le
travail.
-Rentre chez-toi, Hollande.
Rentre te coucher, mec.
Et, merci d’avoir amusé la galerie avec la loi sur le mariage "pour tous", alors qu’il suffisait de légiférer par décret. En effet, la constitution française stipule que les citoyens sont égaux en droit : celui de s’associer, donc de s’unir et de divorcer.
Et, merci d’avoir amusé la galerie avec la loi sur le mariage "pour tous", alors qu’il suffisait de légiférer par décret. En effet, la constitution française stipule que les citoyens sont égaux en droit : celui de s’associer, donc de s’unir et de divorcer.
Votre débat à l’Assemblée n’a été qu’une opération de
com, avec une loi esbroufe, loi inutile parce que le Conseil
Constitutionnel aurait aisément validé un décret-loi portant sur l’association par le
mariage, pour tous.
Merci, mais, les entendez-vous tous ces
bonnets rouges chanter leur rengaine ?
-La France elle est
malade, ô gay vive la rose. Vous projetiez raisonnablement, Dame
Christiane, que le bonheur des gays rendrait le français plus festif, et visiez la concorde nationale. Déraison que tout cela : il n’en a résulté qu’un
grave divorce des élus socialistes et du peuple parce ce que, dans le même
temps, 1.200.000 ménages de plus, les plus pauvres, se faisaient rançonner,
cette année, par le très peu socialiste impôt sur le revenu.
Du mariage des gays par-ci, à la grogne partout par là, mon bon François
III, quel panache et quel divorce !
Et quelle merde à la française : merci encore, mec. Et, encore bravo!
Et quelle merde à la française : merci encore, mec. Et, encore bravo!
Dé-tristons-nous et
entonnons l’antienne de brave René en l’honneur de François III le Bon :
« Roi François,
courez marier
Tous gays, pour que
vive la rose !
Puis, sans trop
régenter, bougez
Le doigt pour faire
la chose.
Puis baillez à
notre René
Grand plaisir
d’être gouverné
Par moultes
reculades,
Virevoltes et
brasucades.
Tous ensemble,
fleurs de France
Pour votre repos,
un dimanche…
…Voterons tous avec nos pieds
Pour hautement vous
mercier ! ».
Refrain, à
l’unisson :
« Ô gai François,
vive la Rose
Qui un matin aura
déclose !».
Merci encore pour la banane, Cricri et pour votre loi qui aura permis à quelques religieux et homophobes de se déchaîner dans une France divisée dans la rue. Pire : la République renvoyée aux guéguerres de religion, un recul de nos valeurs, comme avant 1905.
Merci encore pour la banane, Cricri et pour votre loi qui aura permis à quelques religieux et homophobes de se déchaîner dans une France divisée dans la rue. Pire : la République renvoyée aux guéguerres de religion, un recul de nos valeurs, comme avant 1905.
Mais, à qui profite la coquinerie d’avoir mis en
lumière tous ces fachos homophobes ? Je vous imagine, discutant avec François III, au
premier Conseil des Ministres :
-Monsieur le Président, la Chancellerie portera à votre signature un décret-loi pour légaliser le mariage pour tous. Depuis le temps qu’on l’attendait !
-Monsieur le Président, la Chancellerie portera à votre signature un décret-loi pour légaliser le mariage pour tous. Depuis le temps qu’on l’attendait !
-Halte-là, Madame
le Garde des Sceaux : faites-nous donc un beau débat à l’Assemblée, façon Badinter
contre la peine de mort en 1981, ou, mieux, à la Simone Veil avec le droit à
l’avortement. Et que çà saigne, mon petit ! Occupez la scène médiatique. Parce
qu’on n’a que du vent à donner aux français !
-Devons nous laisser
accroire que nous arrachons de haute lutte ce mariage à l’homophobie de la
droite ?
-Ouais, ouais,
Christiane. Quelque chose comme une struggle for life*. Voyez, mon petit : un
fight !**
-C’est intelligent, mais ne craignez-vous pas l’effet boomerang ?
-On s’en fout. Les
pédés voteront pour nous. Ils sont plus nombreux que les curés qui ne se
reproduisent pas. Enfin… les homos ne se reproduisent pas non plus ? Quoique.
*une
struggle for life = une bataille navale et **un fight = une balade en pipeau
vapeur !
Vous avez cité Aimé Césaire. Auriez-vous
été insultée par Minute qui vous
pense maline comme un singe ? Vous savez que rien n’est plus bête que cet
oiseau-là. Par exemple, passe-t-il une main
dans le trou de remplissage d’un bidon pour voler des cacahuètes grillées, qu’il
ne relâchera plus son larcin et qu’on l’attrapera ainsi. De même, apprenez-lui à
se servir d’allumettes ou d’un briquet, et vous verrez qu’il mettra le feu à la
forêt, ce qui n’est pas malin non plus.
Mieux : montrez-lui comment caillasser des voitures qui passent sur la route et imaginez les dégâts. Un singe est-il malin ? Que nenni, chère Madame.
Mieux : montrez-lui comment caillasser des voitures qui passent sur la route et imaginez les dégâts. Un singe est-il malin ? Que nenni, chère Madame.
Connaissant Minute,
et sachant que le Malin est un autre nom pour désigner le Diable, peut-être que
Minute, par malice… mais allez
savoir !
Vous me diriez :
-Ben, moi, en tant
que Ministre de la Justice, je ferai mettre en prison tous ces singes-là… voili-voilà !
Non, non, Christiane, ce n’est pas bien malin. Mieux vaut
les enfermer dans des zoos, avec vos détenus, ou les abattre, ce qui est plus économique, à long terme, car un
singe peut vivre plus de 40 ans !
Et si, Christiane, les
bananes n’étaient que pour vos gorilles ? Y aviez-vous pensé ?
Christiane, faites bon usage de « La fable
du Juge et de Mohammed ». Ensuite, après avoir pris
plaisir à me lire, arrêtez de nous amuser à trop vouloir vous montrer
intelligente avec François III, dit le Bon et pensez à vous occuper
de nos prisons françaises, avant Noël : cela nous agréerait en étrennes.
Ensuite, vous pourriez citer le poëte* Aimé Césaire, puis, devenant le chantre des droits de l’Homme des Prisons et de Cro-Magnon en vos Cours, pourquoi ne pas nous organiser un one-woman show à votre retraite politique ? Je vous y vois, comme Madame Soleil, pour très bientôt.
Ensuite, vous pourriez citer le poëte* Aimé Césaire, puis, devenant le chantre des droits de l’Homme des Prisons et de Cro-Magnon en vos Cours, pourquoi ne pas nous organiser un one-woman show à votre retraite politique ? Je vous y vois, comme Madame Soleil, pour très bientôt.
*Poëte archaisme de poètes.
Aimé CESAIRE aurait adoré
visiter nos prisons, à votre invitation, déambulant difficilement,
accroché à votre bras, par ces longs couloirs de la Maison d’Arrêt de Nîmes, et quelle visite de ces lieux qui sentent si bon le racisme d’Etat. Cela me rappellera ce vieux détenu de 82 ans édenté, presque aveugle, marchant difficilement, ne sortant pas en promenade, avec les yeux toujours pleins de larmes, diabétique plus-plus... Mon copain Raymond.
Je suis convaincu que notre Aimé Césaire vous aurait félicité pour la
haute tenue de vos travaux ministériels. Tout comme moi. Mais, oui, Madame le
Ministre. Encore bravo et merci ! Les prisonniers vous doivent bien ce Hip-hip-hip ! Hourra !
Madame, le Garde des sceaux, vous voudrez ne
voir aucune méchanceté dans mes écrits. Seule, la pensée affectueuse d’un bon français
d’origine Nordaffffff, plus qu'alarmé par l'état de décrépitude de nos droits fondamentaux (et des
prochaines élections municipales), m'anime : oui, cette espérance folle de voir nos détenus enfin traités avec humanité guide ma plume.
Affectueusement, encore et toujours votre humble
serviteur Pont-d’Héraultais, le gentil Gilou.
PS: Surtout, ne prenez pas exemple sur Poutine, Obama et tous leurs Guantanamo et camps de travail réunis. Il est vrai que la
comparaison avec nos bonnes prisons françaises est toute à notre avantage ! Et à nôtre honneur ?
Je vous en prie, Madame le Ministre, n'exagérons pas !
Mais, je vous dis encore : Bravo, Madame le Garde des Sceaux. Vous m’avez redonné la banane.
Je vous en prie, Madame le Ministre, n'exagérons pas !
Mais, je vous dis encore : Bravo, Madame le Garde des Sceaux. Vous m’avez redonné la banane.
Le 4 décembre de l'an de Grâce 2013. Sumène-Pont-d'Hérault.
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