lundi 2 décembre 2013

Le Grand Hollande-Circus*! - 2


Affiche pour le Cirque ZAVAPA : (R&B).
 
Dans la première partie, nous faisions la preuve que Rachida DATI et Christiane TAUBIRA étaient faites du même bois de Tombâ*, que toutes deux avaient été élues femmes de l’année par le magazine Elle. C’est vous dire du sérieux de l'affaire.
 *Tombâ = bâton de flic. 
Nous signalions aussi l’impossibilité de confier le Ministère de l’Intérieur à un socialiste. Cela reviendrait à confier un fusil chargé à gentil lapin Pin-pin-pine-pineur pinailleur. Ou de le chausser de guêtres et d’une gibecière.
Nous vous faisions savoir que, comme le dit si bien Antoine, en France, tout finit comme dans un Cirque : par des chansons.

Nous regrettons de ne pouvoir vous présenter le numéro de l’homme-canon, effectué par  le propriétaire qui avait trop grossi. Soyez rassurés il dégrossira comme son gouvernement, et réussira à se faire propulser, à tout le moins dans les airs.
Espérons qu’il ne ratera pas sa cible, le filet de sauvegarde. Certaines méchancetés parient, espère même que, comme Louis 16ème, naissant mal-doué, il aura glissé des mains de la sage-femme qui assistait sa parturiente de mère, son expulsion en coup de canon avait causé quelques soucis pour le carrelage de la salle de travail. Pauvre France, va ! Elle ne mérite pas son Louis de bronze coulé. 

Et maintenant, pour la première fois en France, Ladies and Gentlemen, voici l’antipodiste Montebourg qui, exhibant ses fesses au public (fort belles, au demeurant, n’est-ce pas Mesdames ?), joue des pieds au mur, pense tête à l’envers et pète donc plus haut que son cul :
-Consommons français, et que l’Etat prête aux entreprises, puisque les banques ne le font pas.
-Peut-être, Peut-être, de Montebourg. Et pourquoi ne pas fabriquer français avant que de consommer ? Soyons raisonnables, je vous prie ! Taxons plutôt les banques. Et voyez du côté des niches fiscales qui permettent à Total de faire l’impasse de l’impôt au lieu de dire des conneries, Monsieur de Montebourg.
-Mais, Monsieur le Président… 

-L’état ne prête jamais, Monsieur. Ni ne donne. Il oblige les riches à donner aux pauvres. Peu, il est vrai. Prêtez aux pauvres, et Dieu vous le rendra, de Montebourg. Comme si la France était riche, elle !
Cet ennoblissement de ce ministre du redressement productif qui travaille les pieds en l’air, les doigts en  éventail , les mains dans les poches, est la façon pas très élégante de Mr Hollandus, de se venger :
-Le Gouvernement Eyrault n’a qu’un seul problème, et c’est Arnaud de Montebourg !  C’est d’une élégance ! 

Et ce providentiel cancer ministériel qui tombe à point pour la popularité du Grand Circus. Le pathos arriverait-il à désensabler votre gouvernement, Cher Hollande ?
Ai-je fait mon coming-out avec mes fibrillations ? Bien sûr que j’ai les meilleurs médecins à ma disposition, que diantre, nous sommes en France. Mais acheter une perruque de blonde pour l’offrir à Fanny, je ne puis, et cela ma chagrine. Mais, le pauvre Gilou, se devait-il d’emmerder son monde lorsqu’on le conduisit manu-militari en zonzon*, comme un malpropre, à un âge plus qu’avancé pour y risquer sa vie ?
 *Zonzon, la prison, terme affectueux pour nommer la prison entre détenus. 

Vous ai-je ennuyé avec ce tout petit problème, inhérent à toute vie ? Seules, mes filles auraient fait la gueule si j’y avais décidé de décéder, à l’insu de mon plein gré :
-Tu ne le savais pas ? Mais, Gilles est décédé d’un arrêt du coeur, à Nîmes...
-D’un arrêt cardiaque, dis-tu ? Attends, mais il était déjà en arrêt, n’est-il pas vrai, cher ami ?
-Effectivement, en maison d’arrêt. Je crois même que c’était un truand. La cocaïne, il paraîtrait. L’héroïne, c’était sa Fanny, qu’il ne méritait pas, je te le dis tout bonnement. Tu vas voir que sa mort va nous l’améliorer. Sa femme, aussi. 

Le spectacle n'était pas terminé :l'illusionniste, votre ministre de la Guerre nous a bluffé en détricotant notre système des forces françaises sans attendre que l'Europe ait pu développer les moyens de sa défense. Eh, padre socialiste, tu aurais pu attendre un peu. 

Ajoutons à tout ce Cirque, l’équipe de Football qui s’invite à l’envie et nous saoule à la régalade.
-Ils sont des nô-ôtres, ils auraient dû perdre comme les au-autres !
Ah, que n’a-t-il perdu, tant il est nul, imbu, antipatriote au possible, cet agglomérat de joueurs personnels professionnels. Quand tu vois le copain à Zaya qui n’a pas encore appris la Marseillaise ! Et l’autre, le représentant de l’Equipe de ce bel autobus équipé d’Afrique du Sud. Ca, joue toujours pour nous ? 

Cher Hollandus, quelle  fin de rencontre footballistique lorsque vous nous suggériez que la gagne ne se peut que dans l’unité. Eh, bien non, cher Locataire provisoire de l’Elysée : l’équipe de France n’a pas gagné par son talent. C’est  l’équipe d’Ukraine qui a perdu. Par malchance. Et c’est grand dommage pour nos grandes gueules.
Comment pouvez-vous faire le parallèle entre cette équipe française à moins de 75% d’impôt et votre gouvernement de cumulards qui ne veut toucher ni à ses émoluments ni à ses retraites de nababs : écraser le pauvre d’impôt alors que le riche en paie moins, est-ce ainsi que nous allons d’un même pas sur les chemins de France ? Où la vois-tu, la gagne, Hollande ? 
Certains  malotrus vous diraient ce dicton espagnol, et  je ne les suivrai pas :
-Lorsque l’œil de mon oncle se fait monocle, méfie-toi du doigt brandi, quand bien même le brandy espagnol serait fameux ! 

L’équipe de France est nulle à pleurer. Et on pourrait dire pire. Nulle comme votre gestion. Qu’on se le dise. Elle a gagné parce que nous, le public qui ne nous expatrierons jamais, nous voulons exporter notre savoir faire sportif pour que de gros nases et autres qui ne mouille jamais le maillot tricolore puissent aller regarder les matchs de notre équipe de France, celle que nous avons faite belle, un certain soir de folie et de ferveur, tandis que tous désespéraient, en hurlant plus que chantant à tue-tête toutes nos Marseillaises pour la rappeler à ses devoirs. 

Ses devoirs envers la France. Alors, pensez aux vôtres, Monsieur Hollande du Cirque France : voulez-vous demander gentiment à Total de payer quelque peu son écot en France ?

D'Austerlitz, ce jour de décembre 2013.

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