mardi 24 décembre 2013

Oh! Carole, nail my back* ! - 1st



My precious Carole is, without no doubt, from America. Hard girl, no lipstick, no kohl, but… a sweety perfume, whatever ! And, what a girl.
A wonderfull woman !

Parfois, tu te dis :
-Comment peut-on faire des filles aussi belles, et toutes belles ? Auraient-ils un moule ? Le même papa et la même maman, possible, non ?
And then, you wonder ! Oh, I’m so sorry! I’m speaking like her now ! It’s the Carol effect !

Carole (écrit à la française) est peintre américain. Artiste. Belle comme les blés murs.Rencontrée cet hiver en Australie. Et Carol aime, après nos balades en Harley Davidson, ne parler et ne goûter que français :
-On s'en fout.  Carole a découvert le On s'en fout qu'elle adore et, Dieu qu'elle est belle dans notre langue !

Quand tu vois cette dame, tu te dis que si ta femme se perdait dans ces étages des parkings d’Orly ou de Miami, vas-t’en la retrouver.  Et, pourtant, impossible de la perdre, parce qu’elle est belle, ta femme ricaine qui serait Carol-Lyne !
-Les françaises seraient-elles aussi belles ? Aussi ? Non, non, je l’aurais remarqué ! 

Mais, Carole m’inquiète : où est son chapeau ? Et son huile de vaseline pour ne pas mourir déshydratée ? Vaseline et Caroline, cela rime… 
L’américaine use d’abondance de cette huile. Tu me diras qu’en France, nous n’en sommes pas trop utilisateurs. Et, je dis : pourquoi, mais pourquoi donc ?

Mais, dites-moi, les yankies se ressembleraient-elles toutes ? Je m’interroge encore. Ou bien, seules sortiraient d'Amérique les plus belles femmes (ils disent femelles, chez-eux), les autres, les vilaines seraient-elles interdites d’émigration ?
Est-ce possible ? La raison pourrait-elle se faire à celà ?

Donc, la Carole, cela faisait quelques temps que je la voyais toute seule au fond de mon café et, j’avoue qu’elle aurait bien fait ma tasse de thé. 
Dites ! Que peut faire cette beauté, là-bas, à 5 mètres de moi, toute seule ? Mais, que font les cévenols ? Taïaut, taïaut !

Et, elle, inconsciente de sa beauté, parce quelle est belle, la vilaine, inconsciente, tranquillement assise avec son ordinateur de poche. Elle doit être folle, à tout le moins, à ne pas se rendre compte des émois qu’elle déclenche ! Et, moi j’attendais, patient mais inquiet à tout le moins. Avait-elle un monsieur à elle toute seule, que je l’aurais tué (pas elle. Le monsieur) ?
Et, à force d’attendre que ça vienne, ça ne vint pas : A l’assaut !

Ah, Barbara, si tu m’avais vu en petit chiot devant un morceau de su-sucre, à m’en pourlécher les babines. 
Et qui louchais sur la friandise ! Parce que la Caroline, au risque de te choquer, Barbara, quel morceau !
Ouaf ! Ouaf ! Et puis, elle a du chien, cette meuf.


Donc, j’ai abordé notre Carole sous le fallacieux :
-Combien d’heures votre ordinateur tient-il ? Le mien bien gros, oui, bien gros mais portable ! Et je l’ai toujours eu, vous pensez-bien, mais il tient moins, oui, la charge. Il vieillit !
Tu parles d’une décharge de mousquèterie, pensait le Hussard Gilou-gilou. Aux remparts, ouais ! Branle-bas de combat !
Et, elle, soit fine mouche se disant : 

-Tiens, un pigeon ! ou soit complètement à la masse (le Jet Lag me dira-t’elle plus tard), ou abrutie selon Americo, le poète !
-Jé né comprenez pas, Monsieur !
Mon Dieu, qu’elle est mignonne. Pourvu qu’elle ne soit pas… Mais, une belle bête !
Quand tu vois ce genre d’engin et que t’as le malheur d’être un pauvre type, tu constates :

-Mais, l’intelligence, on s’en tamponne, crois moi ! et elle :
-On peut dire aussi, on s’en fout ? Ah, oui ?
Tout de suite, je me suis rendu compte que la belle n’était pas bête puisqu’elle pouvait se positionner dans la différence, et donc dans la reconnaissance de nos sexes. Ce Monsieur prouvait à l’évidence que la dame commençait à apprendre le français et sa perspicacité m’étonnait.

Par la même occasion, en ce seul "Monsieur", elle me signifiait qu’elle se positionnait bien en dame. Et c’est tout à son honneur, je dois le reconnaître, car la position de la dame la plus adéquate ne peut qu'être…
-allongé sur un divan, Barbara ? Il faudrait que je me fasse soigner comme tous les hommes ?
Tu as raison, très chère.

Au début de notre rencontre, je me disais :
-Belle, soit. Mais je n’aimerais pas que l’Americo ne pose un regard peu compatissant sur elle. Il la trouverait abrutie.
Elle ne comprenait rien mais, quels beaux yeux. Et on lui pardonnait tout.

Puis mon ami Youssef qui est aveugle et qui s'inquiète de la beauté des femmes (je ne t’ai pas encore parlé de Youssef ? Ah. On réparera !) :
-Elle vaut le coup d’œil ? Raconte. Ses cheveux, d’abord ! Mais, non, je sais qu’elle est belle puisqu’elle t’intéresse. Quand vous vous rencontrez, vous vous faites la bise ? Son parfum... oui ? La vanille ? Bon Dieu !
Ses cheveux ? Roux. Non. Blond vénitien. Couleur en voie d’extinction. Besoin d’extincteur comme…
-Si elle se teint les cheveux, comme Arletta ? Je n’en sais rien. Possible !

Par contre, avec Rolando on est choqué de sa chevelure, à la belle. Cette nana, elle peut faire la pige avec n’importe quelle jeunette ! Mais ses cheveux et ses fringues : un épouvantail. Une horreur. Ce n’est pas Dieu possible !
De très belles dents. Des perles. Tu te dis qu’avec cette dentition, elle n’a jamais connu la lentille d’Algérie qui, même triée plus que soigneusement, puis plongée dans l’eau par Madame ma mère Fatima, réussissait toujours à te casser une dent. 

-Enfin, Youssef. Tu demanderas à Rolando. Tu fatigues à la fin. Toujours te dire ! Oui, pour la bise ! 

Par contre, Carole m’intrigue. La Caroline ne semble pas traîner de petit sac à main. Quand je parle sac à main, je ne parle pas de besace de voyage qu’on trimbale en panier de légume ou à l’épaule par devant, ou dans le dos comme ces africaines qui portent leur bébé. Non.

Il s’agit ici de la petite connerie mimi-mignonne que toute femme normalement constituée se doit d’exhiber et qui contient toute sa vie. Et plus il est beau et mal commode, plus il plaît. C’est comme les mecs. 
Curieux comme les dames ont de ces façons de choisir et d'exhiber et leurs mecs et leurs sacs à main. Vous voyez?

Je suis en inquiétude.  Faut en causer à Rolando. Une femme sans ces petits réticules ridicules n’en est pas une.
Ou alors, une femme de l’ancien temps, d’avant 1940, tiens, tiens. Il faudra faire une étude sur le sac à main. Depuis quand le sac de pommes de terre ou de légumes a-t’il évolué vers le sac à main, les femmes étant bien en charge des patates dans les temps reculés, si je ne m'abuse.

Quant à ce que renferment ces petites choses, mon Dieu, mais toute la vie de ces dames. Idée à creuser.
-Tu dis, Americo qu’il y aurait plus à dire sur la personnalité des sacs à mains que…
-… que des femmes qui les traînent, Gilou ? Va-t'en savoir !

Même les garçons efféminés ne trainent  pas de sac à main. Donc, je me dis. Carole n’est pas un garçon manqué. Nous sommes tous rassurés. Vous aussi ?
Et Caroline apprenait le français. Et quel ravissement dans ces : On s'en fout ! qu'elle avait adoptés avec bonheur, son expression la plus française, ce monument-souvenir qu'elle emporterait avec elle.

Et moi, j’ai découvert que Carole est poète, dessinatrice, écrivain, inquiète, comme tout artiste de montrer son œuvre et elle voulait savoir ce que j’en pensais.
Non, mais, elle est folle. Carole, tu es folle.

Enfin, chérie, ce n’est pas à un mec qu’il faut demander si tu es douée. Lui ne  pense qu’à une chose : ta beauté du diable. Et il est capable de te mentir grièvement. On n’a jamais su pourquoi les hommes ne mentaient qu’aux belles dames. Pas aux moches. D’ailleurs, ils ne leur parlent pas, aux moches. Et voilà tout ! 
Cela est tout à l’honneur des hommes de ne pas mentir aux vilaines, et pour ce faire, ils ne leur causent pas. 

Toi aussi, tu es vilaine Caroline Chérie. C’est pourquoi le Gilou pourrait bien te mentir, à l’occasion. Et voilà tout.

Décembre 2012.
Disons que ce texte a été écrit par Gilou, bien avant que je ne rencontre ma Fanny.

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