Il perd la tête, plus rien ne l’arrête, nul ne sait jusqu’où
il va.
La pluie qui ne cesse et qui ne sait même plus pourquoi,
La pluie qui ne cesse et qui ne sait même plus pourquoi,
Inonde tout, les champs, les maisons et les voies.
Et moi seule dans ma voiture, arrêtée quelque part,
Je voudrais crier «venez vite et aidez-moi».
J’ai peur, il fait nuit que vais-je faire, il est déjà
trop tard,
Je ne sais où aller, les routes sont noyées, je dois
rester là.
J’ai froid, un vrai déluge s’abat à nouveau avec fracas.
Mais que dois-je faire pour éloigner ce cauchemar ?
Mais que dois-je faire pour éloigner ce cauchemar ?
Je rassemble ce que je veux garder et je le serre contre
moi,
Et maintenant j’attends je ne sais qui, je ne sais quoi.
Soudain et rapide comme un voleur qui sort du bois,
Un torrent de boue traverse la route devant moi,
Je m’affole, j’ai peur, mais que va-t-il faire de moi ?
Dieu merci, c’est incroyable, il n’a rien pris, il n’est
plus là.
Dans le foyer où je me trouve à présent, je n’ai plus
froid,
Je cherche encore tout en voulant cacher mon désarroi.
L’accueil et la générosité des gens de ce petit village,
L’accueil et la générosité des gens de ce petit village,
Prouvent que sur terre, il y a des personnes formidables.
-Merci à vous
tous qui m’avez aidée cette nuit là-
Vous m’avez démontré qu’il suffisait :
D’un petit rien et que très vite il prenait de l’importance,
D’un mot simple pour redonner espoir et confiance.
D’un geste d’amitié pour retrouver courage et assurance.
Et d’un joli sourire, pour apporter réconfort et espérance.
Et moi, je le savais cela,
Et moi, je le savais cela,
Mais je l’ai compris cette nuit-là.
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Cinquième poésie du recueil
«Du
rêve à la réalité»
Simone Didierjean Martin.
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