... et les «Mes hommages, Madame» et le baise-main
de Rolando, vieille France qui ont le don
d’exaspérer ma sœur Clara, en petite
note d’humour dans ce grave texte grave, vraiment grave.
Imaginons un
monde sans ces mots. Je n’ose.
-Bonjour
Rolando!
-Bonjour ! Comment vas-tu, Gilles.
-Bien ! As-tu bien
dormi ?
-Ben non… je me suis levé plusieurs fois
dans la nuit pour aller pisser.
Donc,
voyez-vous, sans ce Bonjour matinal, vous ne sauriez pas que Rolando a dû aller
pisser plusieurs fois dans la nuit et, de ce fait, aura mal dormi.
Si Miss
Carole était parmi nous, elle dirait :
-We
don’t care, oubliant le tant merveilleux et sexuel :
-On s’en fout plus que franchouillard.
En effet, repartie aux USA, et délaissant la France elle a cessé, à notre corps défendant d’être une dame pour redevenir simple femal aux yeux ricains. Mais, pour moi, elle restera toujours une Wonder-Woman. Et ne sera jamais une femelle, comme ils disent là-bas…
En effet, repartie aux USA, et délaissant la France elle a cessé, à notre corps défendant d’être une dame pour redevenir simple femal aux yeux ricains. Mais, pour moi, elle restera toujours une Wonder-Woman. Et ne sera jamais une femelle, comme ils disent là-bas…
-Qui a dit : Comme c’est dommage pour toi ? Qui a
dit ?
-Excuse (autre mot magnifique). Vous ne connaissez pas encore Caroline ? Parce
qu’elle n’est pas encore née dans notre blog. Mais, elle existe déjà dans mon
imagination avec Youssef qui, malheureusement non-voyant (aveugle, quoi !), dit :
-Je vois dans mon esprit, par tous mes sens,
la beauté.
Comment
fait-il ? Il paraît que la voix, les mots que ces dames emploient et la façon de
les prononcer, le débit et leur phrasé, leurs senteurs fleuries, ou le parfum
utilisé, il dit qu’il arrive même à sentir le rouge à lèvres qu’elles utilisent.
Il dit encore goûter leur peau quant il leur fait la bise. Incroyable.
Il est aussi très sensible à leurs façons de se déplacer, il sait quelles chaussures elles utilisent, et tous ces « marqueurs », et d’autres qui le font rire et qu’il refuse de dévoiler du genre :
Il est aussi très sensible à leurs façons de se déplacer, il sait quelles chaussures elles utilisent, et tous ces « marqueurs », et d’autres qui le font rire et qu’il refuse de dévoiler du genre :
-J’ai pas envie de te faire rougir, Gilou !
-M’étonnerait
que tu y arrives. Et puis tu ne le saurais pas.
-Ah, tu crois çà !
Voyez-vous,
Mesdames. Si un aveugle peut vous voir belles lorsque vous êtes gentilles et
que vous ne nous brusquez pas, vous avez toutes vos chances avec nous qui vous
voyons et pouvons vous déclarer belles, tout comme Youssef.
Certains me
diraient, Moi je dis :
-Halt, Kamaraden ! (Excuses. De mes années Légion remonte le souvenir de mes crapahuts et des ordres vociférés). Une femme
qui est moche restera toujours une femme moche...
...et, nous, à la Légion Française, nos femmes
sont toutes belles !
C’est vrai
que les femmes de légionnaires sont réputées !
Non,
pourraient dire Rolando et Youssef (qui ne se connaissent pas encore, mais cela
ne saurait tarder) :
-Une femme est toujours belle dans les yeux
de celui qui l’aime. Les moches sont celles qui ne sont pas aimées.
-C’est vous
qui le dites, les gars. Encore, faut-il pouvoir les aimer.
-Nous nous comprenons !
-Vous n’avez
pas remarqué que certaines se croient belles et vous snobent comme si elles
étaient des canons ?
-Il ne s’agit, en ce cas d’espèce, ni de
beauté ou de laideur, mais de connerie. Belle ou laide, si elle est abrutie,
comme dit Américo, alors, il n’y a plus rien à espérer. C’est comme les mecs
tarés.
Il est vrai
aussi que, dans la vie, tout est relatif. Heureusement, autrement on voudrait tous
la même femme.
Et pourtant, comme l’a déjà fort justement remarqué Rolando, nous nous plaignons tous de nos femmes :
Et pourtant, comme l’a déjà fort justement remarqué Rolando, nous nous plaignons tous de nos femmes :
-Si j’ai bien compris, on a tous épousé la
même femme.
Vous me
direz que rien ne ressemble plus à un homme marié depuis quelques années qu’un
autre homme marié :
-Oui, mais mon mari, il ne s’occupe de rien à
la maison. Tout repose sur moi. Et le bricolage ? Avec l’outillage qu’il s’est
payé, il me laisse planter les clous. Par contre, pour bichonner SA voiture ! Mon Dieu, il en est littéralement amoureux. Mais oui, je l’aime, mais s’il
pouvait quelques fois, un tout petit peu, rien qu’un peu… ne serait-ce que pour me faire plaisir…
Mais l’homme
marié est resté l’incapable mineur qu’il aura été avec sa mère. C’est ainsi. Et
la femme remplacera maman pour le gros bébé de 100 kilos qu’elle a
malencontreusement pris pour un Prince Charmant, à leur rencontre première !
Mon Dieu,
que l’amour rend aveugle, et c’est bien ainsi. Alors, si même Youssef peut vous
déclarer belles…
Et, pour
finir ce très beau texte philosophique, vous mesdames qui n'êtes pas si belles
mais que nous trouvons adorables et vous, belles dames qui nous sont
inaccessibles, un petit bonjour gentillet vous fera mieux aimer.
Mais,
non, vous n’êtes pas moche, Madame. Aveuglez nos yeux et vous deviendrez la
plus belle !
Après ce
petit bonjour, nous pourrons mieux pisser dans nos nuits de solitude, et le monde
sera plus beau. N’est-ce pas Rolando ?
-Et, bonsoir mon Gilou. Je vous souhaite la
bonne nuit !
De nos "Cévennes", Gilou et René vous souhaitent bon-soir ! Ce mardi 19 mars an de grâce 13.
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Commentaire sur l'illustration de René BOUSCHET (R&B) : "Tu ne pourrais pas être amoureux moins fort ?"
De nos "Cévennes", Gilou et René vous souhaitent bon-soir ! Ce mardi 19 mars an de grâce 13.
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Commentaire sur l'illustration de René BOUSCHET (R&B) : "Tu ne pourrais pas être amoureux moins fort ?"
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