On a voulu s’insurger, vitupérer contre l’hebdo Minute. Mais, Christiane, que je sache, on ne vous a pas traité de guenon-ministre, d’abord parce que cela n’existe pas. Ni de singe. Revenons plutôt, ma chère, à l’Assemblée Nationale. Notre député aurait dû lancer notre cock-a-doodle-doo anglais, ou le cocorico bien français, ou encore le kukuruku allemand ou pour finir le chichiriqui italien en européen car il en avait le droit. En ce cas, il n’y aurait pas eu d’insulte.
Farcissons la dinde de Noël d'un
doigt expert dans le là où je pense de l’oiseau de la nativité. Farce en châtaignons bien calibrés.
Bien durs. L’oiseau le mérite. Quand à ce veau, ce boucasse de parlementaire (asse
renforce le bouc), quid de son immunité ? Alors, pourquoi s'offusquer d'une ridicule gamine et de peaux de bananes ? Offrez à cette vilaine un
cadeau de Noël, puis, courez en l’église Saint Sulpice… mieux, à Notre Dame de
Paris et, d'un cierge énorme, rendez grâce à Dieu par un chant de
louanges.
Une beuglante reprise en cœur sur toutes les places
médiatiques par nos musiciens journaleux du vent, dans ce hurlement de mort au racisme
bien franchouillard, schizophrène… En oubliant que la France éternelle est
xénophobe, tant qu’elle n’a pas assimilé l’autre, pour l'indifférencier.
C’est pourquoi, Madame le Ministre, disons aussi que
vive Elle et Minute dans le pays des mille et un poids et mesures
inutiles à la Hollande. Et que cette pastorale de Noël nous transporte, nous détournant de votre politique
baroque. Le peuple, par ma voix,
vous le déclare solennellement : le loufoque est frappée d'indignité nationale et ne peut justifier Léonarda et Dieudonné à la fois ?
Vive le Crazy-turkey-circus. Mais, sans les dindes, quel dommage…
Et espérons pour bientôt la loi sur le diamètre des châtaignons
pour le croupion de la dinde de Noël ! Ensemble, nous pousserons, doigt bien
huilé.
Un
Ministre a été chahuté. Et on crie au racisme. Et, alors ! Moi-même, j’aimerais que
l’on m’insultât… que l’on me lançât tous noms, tels ceux de bougnoul (le petit bougnat, noir de charbon), bicot (biquet) petit-gris
(escargot), 99 (en météo, indéterminé, indifférencié, brouillard,
invisible), raton (petit rat). Même café-crème… et ma Fanny, vivement qu’on
la traite de Grande Zohra (comme De Gaulle), de mouquère (comme ma mère,
Fatima). Et mieux, ma Fanny, saluée d’un joyeux "sale pute à bougnouls"… Savez-vous, du haut de votre toute puissance ce qu’est le racisme qui frappe un
petit, un sans grade, un exclu ? Et le racisme institutionnel ? Meuh non !
Lorsque Hollande vous offrit la superbe
livrée de serviteur de l’Etat, il savait ce qu’il faisait. Votre personnalité,
tant controversée, montre à l’évidence que vous êtes une femme d’action et de
conviction que rien n’arrête. Superbe d’intelligence. Vous avez été indépendantiste
et vous êtes noire. Ce n’est pas pour être au zinc des bistrots du peuple que Hollande
vous a choisie. Vous êtes son paratonnerre…
Alors, acceptez la foudre !
Vous m’étonnez, chère Christiane. Boiteuse, le moindre Daumier vous peindrait en canard bancal du gouvernement. Noir, à la rigueur… Vous
me diriez: un canard, on a envie de le mignarder. Pas un singe. Et vous auriez
raison. C’est ainsi… A la réflexion, un ouistiti-cheese, peut-être...
Minute n’a pas commis l’impair du député
imitateur. Singe et malin s’adressent au Ministre, genre uniquement
masculin et donc, par essence, trivial (le genre surtout). Ce sont les académiciens qui sont
sexiste. Comme tout mauvais serviteur, vous avez été tancée par votre
maître «très colère», le peuple.
Minute ne devrait
pas vous inquiéter. Seul, l’hebdo Elle en
vous posant sur le même piédestal que la Rachida DATI, devrait vous alerter sur
votre politique socialiste, à la Sarkozy.
Et quand je songe à la petite môme agit-prop et aux
garanties exigées des couples adoptants, que l’on voit un tel père, prévoyez en
amusement un permis à points à toutes procréations.
Non... je ne le crois pas, Christiane. Un tel projet existerait ? Pas possible !
Non... je ne le crois pas, Christiane. Un tel projet existerait ? Pas possible !
Désengorger les prisons ? Non… Impossible ! Nos geôles sordides, sont bondées. Vous diriez :
- Monsieur mon
Gilou… on ne peut désengorger. Je veux bien mais je ne peux
point. Si je lâchais du lest,
Hollande serait mécontent : les 20.000 détenus de trop qui encombrent nos
prisons s’inscriraient à Pôle Emploi. Et voyez l’embellie sur le chômage d’octobre, soufflet qui retombe...
Dinde en décembre, marrons en élections qui aussi retomberont. Chère
Ministre de la Justice… et si, pour Noël, dans toutes les prisons de France on
sacrifiait une dinde. On l’appellerait Hallal, nom de nom de dinde ! Et
puis, un petit geste de votre part serait bienvenu dans le gourbi des
cellules françaises.
Parce que, voyez-vous, insulter un ministre qui ne
fait pas son travail, c’est si français. Alors, fustiger un
serviteur de l’état qui n’en mène pas une rame, cela me réjouit le cœur et l’âme.
Trop de Singes et de Poules, commencent à gaver. Que la Dinde visite nos détenus, Ma’ame le Ministre. Et
qu’on la mange. Pour ainsi justifier de votre action. Ainsi réconfortés, vos embastillés vous remercieront par ce Thanksgiving
qui tant semble vous manquer.
Au Vigan, ce jour de novembre 2013, disons : Au
boulot, les feignants, que diantre.
PS : Nous avons reçu ce texte des singes du Zoo de
Vincennes : «Ménie, remerciez de notre
part l’hebdomadaire Minute qui a fort
bien parlé de nous. Précisons que nos guenons n’ont jamais, au grand jamais, tenu
de rôle prépondérant dans nos sociétés, sauf chez les bonobos. C’est pourquoi, l’adresse de l’humaine gamine
sur les épaules de son papa ne pouvait viser que nos cousins gorilles protégeant le corps
de Christiane». Paulo, gardien, sous la dictée des singes.
A suivre...
A suivre...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire