samedi 11 janvier 2014

Our Fat Lollipop in love ! *


Hier, vendredi 10 janvier on s’est payé un repas en célibataires, Mathilde s’invitant d’autorité. Que des mecs, sauf elle.
- Et pourquoi vous m’éviteriez, les gars ? Comme elle aime bien rigoler, on en profite pour plonger encore plus dans la gaudriole, la présence d’une belle nous met en verve…
Donc repas chez Pierrot qui aime la compagnie, la bonne bouffe mais pas nos dérapages. Porto, mais juste un doigt pour Mathilde, Pastis, mais juste tassé pour les mecs, salade verte en entrée accompagnée d’oignons doux à la vinaigrette sauce moutarde,  puis sanglier en daube. Et Costières de Nîmes, rouge. Cantal pour finir.
*Our fat Lollipop in love = notre grasse sucette énamourée!

- Le Canada, tu y retournes quand, Youssef ?
- Oh, pas avant avril. Tu sais, mes travaux… et par internet, pas besoin de se déplacer…
- Dis, Pierrot, t’en penses quoi de la petite gonzesse qu’il se tape ?
C’est Americo qui coupe la parole à Pierrot. De toute façon, notre hôte n’aurait rien dit…
- Ben, mon salaud. Il ne se torche pas avec la manche. Puis, elle est d’un jeune… avec sa gueule…
- Comment ça. Tu ne la trouves pas belle ? rétorque Youssef, esthète non-voyant, on m’a dit que c’était un canon.

- C’est de la gueule du vieux, pardon Rolando, que je parle. Remarque, si elle le trouve beau, moi, je la trouve un peu…
- Salope ? Un peu salope ? C’est bien ça ?
C’est Pierrot qui reprend la conversation en main.
- Oh, Gilou… Matilde, la Mathilde est revenue. Fais attention… Excuse-le s’il te plaît. M’enfin, Gilles…
- Je trouve, moi qu’il a parfaitement raison. Il ne l’a pas subjuguée, la petite. C’est donc  une belle garce qui n’aimera pas se faire tirer par un beau jeune homme. Elle a peur de la pauvreté… Non, non. Je suis femme. Je sais de quoi je parle. C’est elle qui  baise le pouvoir, rien que pour en jouir. D’un certain côté, l’échange galant est équilibré.
- Comment, équilibré… Il est moche, elle est belle. Il est vieux, elle est jeune… Pas vrai, Mathilde ?
- Echange équilibré, relation… elle c’est le pouvoir qui la fait bander, croyez-moi. Lui, c’est la jeunesse de la fille. Ce ne sera qu’une petite histoire de bandaison, à la papa Brassens.
- Mais, Mathilde, comment tu parles…
- T’aimes pas quand je parle comme ça, hé, Gilou ?
Bien évidemment que j’apprécie  quand une belle femme ne fait pas sa mijaurée. J’ai horreur des bouches en cul de poule. Je l’ai déjà dit? Ah, bon!

Et Americo qui n’aime pas tant la bonne bouffe gauloise bien consistante que la conversation française bien  grasse… pardon, je recommence… Donc, Americo qui aime autant la conversation gauloise bien grasse que la bouffe française bien consistante, l’Americo entre dans le bal…

- Oui, mais moi, il me semble que notre Monsieur… on peut dire notre tireur ? Notre trousseur… Comment dire…oui, retrousse la France en gaillard bien cavalier. Mais pour chevaucher une jeunesse comme cette jolie jument et lui donner de la joie, faut du tempérament… Imagine la Framboise sur cette jolie pièce montée, même bien montée en petite pâtisserie, tu la vois toute dégoulinante ?… 
- D’abord, c’est pas Jolie qu’elle s’appelle. Et puis elle est deux fois plus jeune que la Ruby de Berlusconi.
- Oh, Rolando, que nous chantes-tu là ! Elle aurait 7 ans, la finette?
-Mais, non… Elle a 28 ans. Divisé par deux, ça fait bien 14 ans, l’âge de Ruby.
- Si, encore il arrivait à nous plaire, et nous réjouir. Pour ce qui est de jouir, la Joliette sera punie.
- M’enfin, Américo, serais-tu jaloux ?
- Non, Gilou. Les affaires d’un homme public, intimes ou pas, sont à nous. Le radin ne veut pas partager. Il cache son cachou pour le sucer tout seul…Comprenez que j'achète le tiquet de loterie, Lollipop gratte et gagne. C'est moral, ça?
- Oui, le couillon, c'est toi...

- Bon, mais ça ne nous concerne pas. Seule l’officielle  aurait droit au chapitre, ainsi que l’ancienne qui doit bien rigoler.
- Voix au chapitre… Je t’en donnerai du chapitre. Pourquoi pas au trou de serrure pour voir comment il nous la fait monter aux rideaux?Toi aussi Rolando, et toi aussi Pierrot, vous payez cette partie de jambe en l’air avec vos impôts…
- Pas Gilou. Je crois qu’il n’est pas imposable…
- D’accord, d’accord, Rolando… Mais je n’ai pas voté, encore moins payé des impôts pour que l’on  forniquât en mes lieu et place. Merde, que notre Tireur-trousseur-détrousseur, aille au boulot. Et puis, pourquoi il la cache, hein… Mathilde, pourquoi?

- Ce n’est que sa partenaire au lit, pour l’instant, Américo… il a l’impression de tous nous cocufier, alors, comprends ces cachoteries. Tu peux, non?
- Tu as trouvé le mot, Mathilde. On est cocufié. Quand je le vois avec toute sa gent pérorant, interdisant,  s’embrouillant de partout, nos affaires sont en de mauvaises mains, je vous le dis. Pas de raison que les affaires intimes de la petite pouponne ne soient mises dans un meilleur état.
- C’est vrai aussi que pour un type amoureux, il n’a pas trop maigri. N’est-il pas assez amoureux, la relation avec sa partenaire pas encore assez engagée pour en faire sa compagne, serait-il peu porté sur les femmes ? Pour un Français, dis Rico ?
- Sachez qu’en matière de chatte, il est prouvé que les mâles portés sur le radada, à force de s’efforcer s’étiolent que c’en est d’un chagrin, pour tous amateurs de chattes… Mais pas Fat Lollipop !

- Tous jaloux. Vous n’êtes que des jaloux. Le Gilou itou. Et, même si ce Monsieur  était le seul type heureux dans notre morne France, moi, je serais contente. Alors, qu’il baise bien ou pas… je m’en tamponne. Hein Roland ?
- Mais il s’efforce bien de boucher le trou… Oui, Pierrot?
- Attends, Youssef, on est à table. Défendre en socialiste, soit mais je te rappelle Mathilde…
- Youssef à raison, Pierrot. Parce que quand tu vois le trou de la sécurité sociale, qui voudra remplir ce trou devra être superbement outillé, et ne pas manquer d’envergure, à mes avis. Et quand je parle d’envergure et d’outillage, je me comprends.

Un français est tombé amoureux, alors, toute la France s’attendrit à son bonheur. Merci amour.
Tombé amoureux, oui comme on tombe, sur le cul, de sa jument. Affectueusement à Ulysse le chien, à René et à Julyanne.

PS: Americo aimerait bien que vous lui gardiez un petit de la portée. Si ce n'est pas trop demander.

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