Ndlr : Par superstition, nous avons remplacé le 13ème
épisode de notre histoire par un petit résumé bien utile qui ne sera qu’un survol succinct. Vous voudrez toujours vous référer à "C'est beau Paris!", œuvre grandiose.
Comme l’auteur, Patrick PANEZI refuse que nous ne citions son nom sous peine de poursuites, nous respecterons cette volonté d’anonymat. Dans le courant de juin ou juillet nous vous ferons rencontrer l’auteur de C’est Beau Paris !, le feuilleton de l’année 2013.
Résumé des épisodes 1 à 10. En avant propos, Patrick, l’auteur, nous dit que cette belle œuvre (n’ayons pas peur des mots) n’est que pure invention. Mais nous ne voulons pas le croire.
Comme l’auteur, Patrick PANEZI refuse que nous ne citions son nom sous peine de poursuites, nous respecterons cette volonté d’anonymat. Dans le courant de juin ou juillet nous vous ferons rencontrer l’auteur de C’est Beau Paris !, le feuilleton de l’année 2013.
Résumé des épisodes 1 à 10. En avant propos, Patrick, l’auteur, nous dit que cette belle œuvre (n’ayons pas peur des mots) n’est que pure invention. Mais nous ne voulons pas le croire.
Les passages
violants (sic) et teigneux, choquants, à moitié voulu, servent à relever, à
épicer le texte.
- «C’est
l’histoire d’un humain, parmi tant d’autres, incompris par les cons, pris
d’incompréhension, qui ne comprennent rien, là où il n’y a rien à
comprendre !!». Ainsi parlait le Maître.
7
février 1934, 18h63, des explosions et hurlements venant de la rue.
Germaine CONARD est en plein travail. A ses côté le docteur, titubant, ivre
sans doute, malheureux que sa femme l’ait quitté pour un cheval de labour (confirmé
par l’enquête de Police). Revenu de la guerre avec un doigt en moins, il retrouve Charlotte CORDAY, sa secrétaire, belle femme bien en chair,
amoureuse de lui qui ne l’était pas en retour. Mais de la grande
guerre, il l'était. Pas amoureux, mais de retour !
Le docteur
buvait encore plus qu’avant, perdait ses clients et Charlotte ressentait le
spleen de cet homme. Elle l’aimait… et, ce mal lui faisait du bien et elle s’en
contentait, heureuse de servir à quelque chose.
Petit
travelling arrière: Assis dans son fauteuil Chippendale, le toubib
écoutait la Symphonie du Nouveau Monde en fumant un cigare. Sa sœur Simone
Camels l’appelle au téléphone pour une urgence : «Germaine ma voisine accouche».
Lucien
CAMELS, encore alcoolisé se précipite, prend le bus qui sera bloqué
par des manifestants de ce mois de février 34 à Paris. Un cocktail Molotov embrase le véhicule. Panique, des
brûlés, on se piétine, Lucien est blessé, pris en charge par des anciens
combattants…
Il continue
son chemin dans ces rues dévastées par les manifestations violentes, arrive
à l’immeuble de Germaine, monte dans l'immeuble… Le bébé était déjà là.
La mère ne
veut pas voir l'enfant… Surtout qu’il ne ressemble pas à son père, un nain
connu, teigneux… Le Docteur la rassure. C’est un beau bébé.
Dix
ans plus tard (1944) Le bébé a grandi et s’appelle déjà Parfait. Comme
il y a 10 ans. Dix ans déjà! La mère du petit garçon a le crâne rasé pour des
motifs d’occupation mal comprise et repassait son linge, ce qui est, je vous
l’accorde et reste encore une bien meilleure occupation.
Des cris de
joie et des fanfares désaccordées ressorties célèbrent l’accordage
national et la rue vocifère son bonheur. Tout un peuple en liesse :
«Noël, Noël !» ces cris signifiant pour le peuple, tout comme au
Moyen-âge: «Joie, Joie»… De la Libération.
Et plein de
sigles, des voitures avec FFI-FTPF. Mais, que signifiaient ces lettres peintes,
hideuses ? On ne savait pas à l’époque de notre si belle et si tranquille
collaboration nationale si bon enfant... Et puis, qui s’en soucie aujourd’hui. C’est si
vieux, toute cette histoire. Mais, quelle histoire! Mon Dieu !
«Paris
martyrisée, mais Paris… Libérée !» la foule hurle son bonheur à ce Général, bras
levés vers le ciel, tel un gamin qui veut du dessert. Le choc, pour Parfait et
ses dix ans.
Et puis, nous assistons à une rencontre incroyable. Parfait se laisse aborder par une jolie fillette de
son âge, belle comme blés tendres parée d'une robe toute fleurie :
-Je m’appelle Isabelle… et toi?
-Je m’appelle Isabelle… et toi?
Parfait ne
donne que son prénom, craignant qu’elle ne se moquât de son nom.
Les deux
enfants s’en vont jouer aux Tuileries, puis Isabelle présente Parfait à ses
parents, grands amateurs de vin rouge qui invitent le garçonnet à diner chez
eux. Celui-ci décline l’invitation.
Et, pendant
des mois, lui, avec son béret bleu marine, ses taches de rousseur et son short,
elle, avec sa petite capeline, ses cheveux bouclés et sa robe à fleurs, c’était
un émerveillement de les voir ensemble, riant, jouant, insouciants.
1951…
Parfait a grandi. Les tâches de rousseur ont laissé place à une acné
purulente dans un visage disgracieux. Pensif, il sombre dans la mélancolie des
solitaires en rêve d’évasion. Mais, il se sent coincé… sa mère, diminuée,
mutique, ne pouvant s’alimenter toute seule.
Parfait a changé et ne sort plus… et si Isabelle, qui a grandi en grâce et
en beauté vient le voir de temps à
autre, elle n'est plus la même. Et Parfait en est autant amoureux fou.
Le père
d’Isabelle préfère la voir avec Parfait. Il n’y a pas de risque qu’elle ne
tombe amoureuse de cet adolescent disgracieux. Mais, Isabelle en pince pour
Sylvestre. Elle a 17 ans, lui 23, contrebassiste dans un quintette de Jazz à St
Germain des Prés. Mais le Sylvestre se shoote à la Marie-Jeanne.
Les amoureux
se rencontrent devant la boulangerie et Isabelle passe son temps entre le
boutonneux qui l’aime et le musicien aux lèvres ourlées qu’elle aime. Le monde est
quand même bien fait. Sauf qu’il n’est pas parfait pour Parfait.
Le Sylvestre
d’Isabelle, un jour, disparaît, sans dire mot avec le patron de la boite de Jazz.
Après avoir pleuré elle se confie à sa mère qui la console. Le soir, elle lira
l’histoire de la vie d’une danseuse des ballets russes de Serge DIAGHILEV qui
tomba amoureuse à Bali et y restera pour y vivre heureuse. La jeune fille
s’endort ensuite, se plongeant dans son rêve, elle qui ne pense sa vie qu’en
danseuse.
Le lendemain
Isabelle s’en va chez Parfait, pour lui reprocher de ne rien faire de sa vie. Il rétorque
qu’il est coincé par l’infirmité de sa mère. Mais avoue qu’il a besoin de
vivre autre chose, de s’évader.
Isabelle
claque la porte après avoir dit à Parfait qu’il faudra bien qu’il s’habitue à
vivre sans elle.
Parfait en
était arrivé à détester sa mère. Plus il la regardait et moins il l’aimait. Un
matin, après un affreux cauchemar, Parfait décide de commettre l'irréparable ce qu’il
appelait un quasi-délit. Mais, bon!
1952
et le 24 décembre. Jour fatidique. La veille de Noël, Parfait se procure de la
Mort aux Rats qu'il introduit dans des pâtes de fruits.
Comme pour tous crimes faciles à exécuter, ce sera long, difficile et délicat.
Parfait pense
que le poison agira vite. Mais non… Dans sa précipitation à voir sa mère
morte à l’instant, il lui fourre tant de pâtes de fruit dans la bouche qu’il
ne réussit qu’à l’étouffer.
Vous direz
que le résultat est le même. Pas tout à fait, quoique…
Horrifié de
son geste, contrarié, et on le serait à moins, il prend la dernière bouchée empoisonnée et l’avale ce qui lui occasionnera de nombreux transports aux toilettes en
cette douce nuit de Noël et que paix sur la terre soit donnée aux hommes de bonne volonté.
N’est-ce pas parfait ce crime parfait?… Parfait ?
Le matin,
affolé, par peur des flics il s’enfuit jusqu’aux quais de la Seine où il errera
le long de ces quais et sous les ponts, rencontrant des clodos avinés puis, en
arrivant à la hauteur du jardin des Tuilerie, se souvient Isabelle, de sa
scolarité difficile et d’une méchante institutrice.
Il est
songeur en regardant le cours de l’eau. La Seine n’en finit pas de couler dans
le même sens quand on est sur une rive et dans le sens contraire quand on est
sur l’autre… quand, subitement, par la grâce de Patrick (ne l’oubliez pas, il
est l’auteur), une pression sur son épaule le fait se retourner.
-«Ne
fais pas ça» lui crie le docteur CAMELS qui pensait que Parfait voulait se
jeter à l’eau.
Le docteur, était devenu clochard suite à une erreur médicale préjudiciable, à tout le moins,
à sa patiente qui en était morte. Parfait se confiera à Lucien qui l’hébergera
dans ses appartements (en fait, des cartons). Le jeune homme restera sous le
Pont Neuf plusieurs mois.
Mars
1953. Caserne des Célestins, boulevard Henri IV, 4ème
Arrondissement, Parfait s’engage. Le lendemain, départ en train pour Marseille, bateau pour Corté sur
l’Ile de Beauté (la Corse), au Groupement d’Instruction de la Légion Etrangère.
Ensuite, départ pour l’Indochine. Et la guerre du riz et du caoutchouc. Désormais il s'appellera Conrad LAUGIER.
9 octobre
1954, rapatrié d’Hanoï, grièvement blessé à la cuisse droite, Conrad boitera
toute sa vie. Ensuite, hôpital parisien plusieurs mois.
Fin du résumé des 10 premiers épisodes de C’est beau Paris !
Fin du résumé des 10 premiers épisodes de C’est beau Paris !
Le Vigan-Sumène le samedi 15 juin de l'An de Grâce 2013.
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