Aimez la vie comme vous aimez l’argent.
Extraordinaire !
Nous avons tous une vie incroyable mais, le plus inouï est que nous ne le savons pas. Et tous, nous nous plaignons.
Penches-toi sur des gens "normaux" et tu ne peux pas croire ce que tu vois. Une vie inouïe, sortie de l'ordinaire, placée dans le domaine des impossibles se fait réalité vraie ! Mince, alors !
Par exemple, le chauffeur de taxi qui s'était offert le petit cadeau d'entretenir deux foyers séparés d'une centaine de kilomètres de distance, se "payant" une femme qui parle sans arrêt et une autre muette… Et on se demande bien du pourquoi de ce cadeau empoisonné pour toutes deux.
Extraordinaire !
Nous avons tous une vie incroyable mais, le plus inouï est que nous ne le savons pas. Et tous, nous nous plaignons.
Penches-toi sur des gens "normaux" et tu ne peux pas croire ce que tu vois. Une vie inouïe, sortie de l'ordinaire, placée dans le domaine des impossibles se fait réalité vraie ! Mince, alors !
Par exemple, le chauffeur de taxi qui s'était offert le petit cadeau d'entretenir deux foyers séparés d'une centaine de kilomètres de distance, se "payant" une femme qui parle sans arrêt et une autre muette… Et on se demande bien du pourquoi de ce cadeau empoisonné pour toutes deux.
Et, cet autre qui sera marié sans extrait de
naissance et qui, à l’heure du divorce risquait gros. Et c'était le Préfet qui avait obligé le maire à ce mariage illégal !
Ce n’est pas possible ? Détrompez-vous. Dans ce cas de papier manquant, je parle d'un cas très personnel.
Cette histoire paraît rigolote ? Détrompez-vous. Ce me fut une galère des années durant.
Ce n’est pas possible ? Détrompez-vous. Dans ce cas de papier manquant, je parle d'un cas très personnel.
Cette histoire paraît rigolote ? Détrompez-vous. Ce me fut une galère des années durant.
Notre seul partage : l'appétence que nous avons pour les choses de la vie et cette façon
particulière de nous vite construire une vie et des lieux pour y fainéanter dès que
possible, avec toujours ce besoin d’aller à la rencontre de nos plaisirs, en quête
perpétuelle des senteurs de notre enfance.
Vivons donc en amoureux des choses et des êtres, amusons-nous, et savourons, par nos sens ce plaisir
d’être pleinement en vie !
Nous croisons d’autres vies si différentes par les affects, les
savoirs, les façons d’aimer où chacun cherche le chemin de son bonheur. Parfois les dissonantes
sont telles qu’on s’y fait. Parce qu'il le faut bien, à moins d'accepter de tout perdre. Même la vie !
Longtemps mon travail fit de moi un taiseux par trop de réflexion tendue
vers l’action. Je refusais la futilité car il fallait prendre le plus vite possible
les bonnes décisions dictées par l'urgence des situations. Et toujours se taire par discrétion professionnelle, ne rien partager.
J'aurais aimé vivre comme tout le monde, mais la vie poussait à la roue :
J'aurais aimé vivre comme tout le monde, mais la vie poussait à la roue :
- Le problème restait souvent entier, insoluble sur l'instant.
Etais-je content de moi ? Non. Alors, je cherchais encore et encore la méthode et les moyens pour parvenir au but. Et sans pouvoir se raconter, dire son travail, sa difficulté.
Etais-je content de moi ? Non. Alors, je cherchais encore et encore la méthode et les moyens pour parvenir au but. Et sans pouvoir se raconter, dire son travail, sa difficulté.
La
vie se doit d'être bien vécue, et n'a qu'une seule justification, c'est d'être la vie.
Et qu’avons-nous décidé pour nous-même ? Il aura suffi de rencontrer la bonne personne au bon moment pour saisir sa chance, et hop, tout est transformé. Certains disent :
-A force de volonté, j’ai construit ma carrière…
Et qu’avons-nous décidé pour nous-même ? Il aura suffi de rencontrer la bonne personne au bon moment pour saisir sa chance, et hop, tout est transformé. Certains disent :
-A force de volonté, j’ai construit ma carrière…
Si on veut, mais le moindre
accident de la route, la moindre maladie, un impondérable, le manque d’argent
ou de parentèle pour t’aider, d’amis et tout craque.
Les seules choses que nous avons réellement construites ne seraient que les petits plaisirs que nous y avons pris dans notre vie. Les malheurs, eux nous ont souvent été imposés.
Les seules choses que nous avons réellement construites ne seraient que les petits plaisirs que nous y avons pris dans notre vie. Les malheurs, eux nous ont souvent été imposés.
Alors,
nous jouons à la roulette russe avec notre vie, où rien n’a d’importance
parce que tout est important, ce lieu du compromis par excellence des rencontres. Compromis jusqu’à l’amour propre et l'amour tout court. Sorti de cette seule loi du besoin d'amour, tous les
possibles paraissent justifiés quand bien même ils seraient injustifiables ou
incongrus. Donc, attention à l’amour de soi et des autres.
Christine m’emmenait au restaurant. Souvent pour décompresser. Pendant
qu’elle allait se refaire une beauté, je glissais discrètement au serveur, mais de façon telle que les dîneurs aux
autres tables puissent entendre :
- Auriez-vous une bougie ? C’est l’anniversaire de notre mariage. Elle a dû l’oublier. Ma femme est
adorable, mais elle est si tête en l’air.
Quand mon
amie revenait des toilettes, tout le restaurant guettait sa réaction. Puis, s’asseyant, elle choisissait le menu sans faire attention à rien… puis mezza voce :
- Dis donc, chéri. Il est bizarre le serveur.
Il n’y a que nous qui avons une bougie. Regarde autour.
Et tous les
dineurs, que j’avais faits mes complices-convives, nous guettaient, prévoyant sa réaction…
- Mais Christine, tu sais bien qu’aujourd’hui…
- Oui, chéri. On est jeudi. Et tu n’as pas vu que j’étais allée chez le coiffeur. Merci bien ! Et demain sera vendredi.
Et tu oublieras l’anniversaire de ta sœur. Comme chaque année ! Eh, oui.
Et, tous
dans le restaurant, du serveur, au patron, au plongeur, et toutes les tables
alentours avaient envie de lui hurler Happy birthday to you…
- Mais, chérie, c’est notre premier
anniversaire de mariage…
- Oh, tu es sûr ? Excuse-moi, mon Gilou…
Et la salle
applaudissait, et le patron venait boire l’apéro avec nous. Certains, à la fin
du repas nous offraient une liqueur. Un bonheur avait passé transformant nos dineurs en convives, en amis. Parce que le bonheur se partage,
s’offre comme le plus beau cadeau du monde.
Le
Café de Paris, c’était mon cadeau. Après le restaurant, on allait
s’achever dans une petite boîte à la mode en sous-sol. On y dansait, moi je buvais
car la danse et moi n’avons pas été élevés ensemble. C’était toujours le lieu
de rencontre de l’emmerdeur qui venait m’entretenir de ses problèmes personnels,
comme si on avait élevé les cochons ensemble. Et tout finissait en partition
bien réglée :
- Mon vieux, on s’en fout de tes problèmes. Je
suis ici pour m’amuser. Pas pour que tu m’emmerdes.
Les choses
finissaient souvent très mal et je n’ai jamais bien su pourquoi.
D’autres fois,
quand un danseur collait Christine et ses amies, elles venaient au bar, je prenais les deux par la taille et expliquais le plus sérieusement du monde au
vilain canard qu’à ma droite, ma femme, Christine et à ma gauche, ma
maîtresse.
- Il t’en faut deux ?
- Comme tu
vois, je suis arabe. Et riche. Je t’offre un verre ?
Et,
chacun s’offre ses cadeaux. J’ai connu un gars bien qui entretenait
quatre maîtresses à la fois. Juré. Parfois, il sollicitait mon appartement pour
faire ses coucheries. A un ami, on ne refuse rien. Quatre maîtresses. Vrai. Plus sa
femme. Et, l’exercice lui allait bien.
Quant à la culpabilité ? Son bonheur l’en dissuadait. Son plaisir aussi ? Son plaisir aussi...
-Mais, tous ces amuse-gueules avec ta femme et tes illégitimes, pourquoi cette abondance ?
Quant à la culpabilité ? Son bonheur l’en dissuadait. Son plaisir aussi ? Son plaisir aussi...
-Mais, tous ces amuse-gueules avec ta femme et tes illégitimes, pourquoi cette abondance ?
-Pourquoi tant de femmes ? Tu vois le renard dans le poulailler ? Tant
qu’il y a des poules, il tue. Les nana ? Moi, c’est pareil, je ne peux pas m’en empêcher.
Merde, alors. C'était son luxe, sa voiture de sport, son cadeau. Noël tous les jours ! Veinard !
Merde, alors. C'était son luxe, sa voiture de sport, son cadeau. Noël tous les jours ! Veinard !
J’habitais
en colocation avec un collègue qui, lui aussi entretenait trois
maîtresses. C’était sa façon de remercier la vie de l’avoir fabriqué beau
gosse. Il m’avait bombardé secrétaire particulier pour pouvoir aisément cloisonner ses plaisirs et
gérer ses trois demandeuses qui exigeaient à être convenablement employées.
Mais, quelle fatigue. Pour lui. Et pour moi aussi !
Un jour, il
a voulu me jeter dans le lit d’une de ses régulières qui l’ennuyait. Disons
qu’elle ne lui plaisait plus. J’aurais dû accepter, la demoiselle était gironde
et plaisante.
Pour
son anniversaire, j’avais tout planifié. Ces belles dames ne pourraient se rencontrer. Il suffisait d'organiser trois anniversaires à trois dates
différentes. Génial, non ? Mais, ce fut trois :
- Coucou, devine qui vient diner ce soir !
Un grand malheur venait de s’abattre sur notre petite maisonnée, et j’étais de
la partie parce que celui qui mentait au téléphone, ce n’était pas mon copain.
Le gros menteur était le Gilou. Elles ont quand même été gentilles avec moi,
riant de bon cœur de la farce. Mais, elles m’ont ensuite évité.
Donc,
trois femmes, ne se connaissant pas se dévisageient. Le pote pas
gêné pour un sou pensait tirer profit de l’affaire. Et pourquoi ne pas leur
proposer de passer du statut de maîtresses à celui plus, enviable, pour lui, de
concubines ? Il était impératif que la conversation n’en restât qu’à des propos
mondains dans la joie de cet anniversaire impromptu.
Et pour reculer l’heure des explications, faisons durer la soirée…Pourquoi pas ?
Et pour reculer l’heure des explications, faisons durer la soirée…Pourquoi pas ?
- Reste, Gilles. Tu ne vas pas nous laisser.
Et le champagne ? Hein…
Salaud de copain !
Une seule est restée. Mais elle savait à quoi s’en tenir maintenant sur le bel oiseau qu’elle se gardait pour elle seule. Il avait la maladie du plaire à tous prix. Et lorsque je me promenais en ville avec ce beau gosse, tous les regards féminins étaient pour lui. Moi, j’étais une crotte de chien qu’il fallait éviter.
Salaud de copain !
Une seule est restée. Mais elle savait à quoi s’en tenir maintenant sur le bel oiseau qu’elle se gardait pour elle seule. Il avait la maladie du plaire à tous prix. Et lorsque je me promenais en ville avec ce beau gosse, tous les regards féminins étaient pour lui. Moi, j’étais une crotte de chien qu’il fallait éviter.
J’ai
fini par me promener seul, surtout que ce copain avait la fâcheuse
tendance à toujours sortir un billet de 500 francs pour payer les consommations
au bistrot, billet refusé systématiquement. Et, comme de bien entendu, il y
avait toujours un couillon qui disait, en sortant l’appoint :
-Laisse. C’est pour moi !
Bon, j’ai eu plaisir à vous dire mes quatre
vérités. Vous ne me croyez pas ? Je donnerai les noms.
La vie est un cadeau extra que chacun doit
pouvoir s’offrir. Vous le saviez ? Alors, excusez !
De Pont d’Hérault, ce 15 juin de l’An de
Grâce 2013. Gilou-gilou.
Dans l'illumination de (R&B), "Passent les jours et passent les semaines, Ni le temps passé, ni les amours reviennent, Sous le pont Mirabeau coule la Seine". Apollinaire. 1912.
Dans l'illumination de (R&B), "Passent les jours et passent les semaines, Ni le temps passé, ni les amours reviennent, Sous le pont Mirabeau coule la Seine". Apollinaire. 1912.
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