dimanche 23 juin 2013

Né sans mère* !


Ce Botero là n'aimait pas la prison : "Abu Ghraib, prison maudite"
Le 26 juin 1945, Gilles PATRICE naissait d'un providentiel hasard, cadeau de fête pour la journée inaugurale de l’ONU*, et du ventre de ma mère que la Justice me déniera en 1956, à mes 11 ans.
Quant au père, nous y reviendrons, l'information étant de moindre importance, pour tous. (*à Chicago, devant 111 États. La Pologne absente, comme à son habitude y fut, toutefois, associée.). 

Disons, et complétons en cela le tableau, ni Fatima, ni moi-même ne savions que la Mairie de Tizi-Ouzou m'avait accueilli à bras ouverts sous alias, le tout attesté par la griffe de deux vielles filles missionnaires protestantes co-signataires de cette naissance miraculeuse.
Miraculeuse, en êtes-vous bien sûr ?

Comprenez qu'Alias (Chéri Bibi soi-même), mêlant Chicago en l'affaire, le résultat donnera 67 ans plus tard un gibier de potence qui passera quelque mois en Maison close, ces Maisons d’Arrêts. Et pourtant j'avais des circonstances atténuantes, étant né de père et mère inconnus.
Depuis, à l’instar de la gestion du monde par l’ONU, ma vie se mit à rouler cahin, caha! 

Un bienfait n'étant jamais perdu, nous rencontrâmes le Substitut BOTERO d’Alès (1) qui rajouta un dimanche à la sanction judiciaire, pour être agréable à la plaignante qui voulait récupérer illégalement mon logement : un jour et une nuit de garde à vue à la Gendarmerie du Vigan ce 17 juin 2012 de la fête des pères, 
(1) BOTERO cité nommément pour ne pas faire tort aux autres substituts qui font leur boulot et qui ne se substituent pas aux juges, encore moins aux "victimes". 

Le bien naïf, se mêlant de faire sa loi en "sheriff" ricain ou, plus grave encore, ignorant que les maisons d’Arrêts de France, maisons closes le dimanche ne pouvaient m’accueillir, me garda à vue pour me faire les pieds.
-Allez, le bougnoule, un jour de plus !
-Il ne pensait pas à mal ? Ben, voyons ! 

Il semblerait, de source plus que sûre que ce substitut, à la sortie de l'école de la Magistrature de Bordeaux, fut dirigé sur le TGI d'Alès, son classement dans sa promotion ne permettant pas mieux, ah, las !
- Qui a dit bordieau ? Mais, ce n'est pas possible !
Et pourtant, Botero n'avait pas appris que les Maisons Closes n'existaient plus depuis 1947 et que leurs consoeurs, le Maisons d'Arrêts le sont aux jours fériées, dont le dimanche ! Tiens, tiens !

Quoiqu'il en soit, en notre bonne France, toute maison d’arrêts ne peut qu'être close et infâme bordel. Et pas que le dimanche. Pardon, BOTERO ?
- Vous êtes dangereux, Monsieur PATRICE, vos écrits le prouvent. 

En prison pour mes écrits. Je vous jure que c’est vrai. Sade, je suis Sade. Hourrah ! Je vous montrerai un jour ces textes, petites perles d’amour. Mais, quelle rigolade de savoir ce substitut jaloux de mon style, de la verve que vous me connaissez. 
Mon humour serait-il dangereux ? Mon Dieu, Botero, seriez-vous mesquin ? 

Né en Kabylie, comme au Monopoly, ta gueule d'arabe t’envoie directement en prison sans passer par la case départ et toucher les 20.000 euros. Ainsi va de la belle France de ce du BELLAY, poète et que that’s not good pour les petits franco-maghrébins.  
(trad. "Ce n’est pas tsoin-tsoin pour les petits arabes !").

J'affirme que tous les personnels de Police et de Justice de France ont un léger à-priori concernant les maghrébins. Tous. 
-Mais, y au moins une exception, pas vrai ?
-Mais, oui, puisque je pose ce postulat pour asseoir ma démonstration.
Et tous nos gros rats de la république, qui bouffent tout notre fromage se tirent tous des mailles du filet, sauf ce gros con de lion de l’Atlas, votre serviteur. Mais, de quoi se plaint-il ? L’avait qu’à rester dans son Atlas. Et son gourbi.

Algérie française. Et la France devint algérienne, elle qui ne sait plus que pour juger, il faut écouter, peser, comprendre tout en sachant que l'humanité est compliquée et qu'on a le droit de se tromper si on a fait consciencieusement son travail, sans haine. Botero a-t-il oeuvré sereinement ? Non !

Disons qu'en France, on s'en fout de la justice. Les fous et les débiles, les pauvres et les imbéciles en prison pour que les gros salauds voleurs, escrocs, dangereux ne risquent rien. 
Et pourquoi cela ? Ben, parce que toutes les places en taule sont prises par la piétaille. Et que l'on me prouve du contraire et je m'excuserai.
Donc, je vous avais parlé du droit coutumier dans mes précédents écrits...

Revenons au droit coutumier. Rappelez-vous Fatima spoliée. Je suis toujours interdit de dire : MA MÉRE et notre famille, par les effets conjugués des lois de France et des lois coutumières d'Algérie qui était française en ce qui concerne le territoire. Pas les habitants, ni les ânes, ni les hongres, ni les étalons, ni les mules, ni les juments, ni les mulets, ni les ânesses, ni les singes, ni les guenons, ni les chacals, ni les femmes. Et si j'oublie quelqu'un qu'il me pardonne. 

Ne parlons que du seul bon droit coutumier que la France avait, dans sa sagesse accordé aux seuls hommes.
On a bien suivi mon discours ?

Eh merdum ! Disons aussi que les femmes, on s'en foutait et qu'il importait impérativement, pour n'être pas assujetti aux coutumes, que je naisse de Père et Mère inconnus pour bénéficier des bienfaits d’une loi de 1832 (je crois), passant ainsi du statut de sujet de la France à celui de citoyen français. C'est fou, non ?

Pour devenir français, il fallait sacrifier ma mère, la Vieille.
Et puis, l’Algérie, en ces temps de guerre, en 1943 était devenu tout entièrement un bordel, palliant quelques temps tous les BMC (bordels mobiles de campagne), avec ses putains berbères, femmes enceintes d’œuvres américaines pas très catholiques dont il fallait recueillir l’enfant pour ainsi faire une nouvelle virginité à la mère, et la renvoyer au bled, en fin d’usage, et l’enfant adopté par une Mission Protestante.

Tous, à la Mission n’étions pas de même provenance. L’Algérie hérita d'une période de ténèbres par les bienfaits de la colonisation positive (sic). Une misère catastrophique. 
Tu étais veuve ? Eh zou ! Dehors, la vilaine. 
Une relation extraconjugale, et la femme n’était pas lapidée, grâce à la présence française, mais jetée proprement à la rue. Proprement à la rue, quelle horrible expression.

Tu n’avais pas de quoi faire chauffer la marmite, tu mangeais des herbes et des racines, ton sein s’était tari, ton gosse dépérissait et finissait par mourir ? Dehors, la méchante mauvaise mère !
Tu portais ce malheur de ne faire que des filles, tu avais intérêt à être superbement belle pour que ton mari te garde contre l’avis de sa famille.
Autrement, pas belle, tu subissais le sort de toutes les vilaines. Dehors avec tes filles. Va apprendre à nous faire de beaux petits mâles, des garçons !

La Mission Rolland, recueillait des orphelins. Pour certaines mères il n'y avait pas d'autre solution que d'abandonner son ou ses enfants à l’orphelinat. Mais, quels temps de misère extrême où l’état lui-même n’avait cure des pauvres, des orphelins, de la prostitution obligée et des miséreuses.

Heureusement que la charité chrétienne me visita.
Bien évidemment, la législation sur la nubilité qui passera de 13 à 15 ans et celle sur les droits de l’enfant évoluera en 1945 avec tout un système de protection bienfaisant. Mais le droit coutumier en Algérie restera hors de son champ d’application et qui peut me dire à quel âge ma mère a été mariée ? 10 ans, 11 ans ? Allez savoir !

Quelle indécence de se mettre en scène. Certains diront : mais en quoi veux-tu que cela nous intéresse ? C’est ta vie. Elle est particulière comme toutes les vies. Et puis, c’est indécent de raconter ainsi ta mère, tes frères. Peut-être n’apprécieront-ils pas ces révélations ?
Eh bien oui est non*. Fatima, mon « illégale » mère s'en est allée et ma vie croise ma parentèle. Vous me dites :
*Ndlr: nous conservons ce oui qui s'est fait non. A nôtre insu ? mais oui et non, chérie ! 

- Ne parlez pas de l’histoire de France pour ne pas causer de peine aux Allemands dont les tribus Franques étaient premières émigrées de Germanie. Croire qu'en parler nous condamnerait à mieux accueillir les Roms...

Chut, plus de bruit c'est la ronde de nuit des évènements d’Algérie. Il y reste tant de douleur des deux côtés de la Méditerranée. La torture, pouvons-nous ? Non ! Les viols non plus ? La prostitution indigène et que je serais peut-être le fils d’un G.I. américain ? Alors, parler, ne pas parler ?

Vous avez raison, continuons à dire choses qui fâchent et à nous en jouer.
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Tout ce qui suit n'est qu'amusement. C'est Gilou qui m'a demandé de mettre en réserve le dessin de Debout. Oui, mais, comment l'utiliser... De plus, il avait un texte du Synode de l'église protestante unie sur la fin de vie. Va expliquer au quidam que, et que... René Bouschet.
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Pour vous. Ne le dites pas à René mais, j’avais mis le doigt dans le pot de confiture. Je savais que ce coquin me ferait un cadeau d’anniversaire à sa façon. Je l’ai trouvé, oui, un dessin caché dans mon ordinateur avec, en titre : « Rachida DATI ». Demandez-moi :

-Il représente quoi, ton cadeau ? Et pourquoi Rachida ?
Attends, attends. J’ai eu peur qu’il me fasse un dessin genre 68 ans = 69 – 1 doigt !

Je trouve, ici les Messieurs plus curieux que ces Dames du 68 + 1, ce qui bat en brèches toutes mes croyances. Bien qu’éventé, un cadeau le reste toujours. Je vous en garde la primeur pour que vous en tombiez sur le cul.
Messieurs, pas de remerciement !

Pas vous Mesdames, si vous deviez tomber sur votre céans, je vous retiendrai et ne vous demanderai qu’une chose : en toute délicatesse, détournez vos beaux yeux de l’ordinateur et fixez par delà votre baie vitrée la ligne bleue des Vosges. Ou alors, n’y jetez qu’un regard furtif. Oh, rien qu'un oeil délicat ! Pour la rigolade coquine.
Pour ma part, ne voulant pas décevoir René, nous mimerons la surprise par des :
-Oh ! René, il ne fallait pas ! C’est trop ! Nos Internautes en seront heureux et, les femmes qui aiment ces petits bonheurs de la découverte, priseront ta délicatesse ! Oh, mon René ! 
(La découverte, qui se joue en couple ou en partie tierce, carrée à la rigueur consiste…).

Oui, certaines dames en seront choquées. De quoi ?
- Pas de quoi ! Qui a dit pas de quoi ? Allons donc, pas de mauvaise foi, et ne me faites pas croire qu'une blague un peu en dessous du nombril vous amène à éviter le grossier. 

Avec René, cette bégueulerie, devenue le sujet de nôtre querelle philosophique, nous occupe en permanence en disputes argumentées. René dit que je suis toujours de mauvaise foi. Je rétorque que ce ne sont qu’arguties. 
Soyez nos juges-arbitres :
- Qui, des hommes et des femmes se trouvent le plus choqués par notre blog ?
Ce dessin, devions-nous le laisser passer, et ce texte déclenchera-t-il les foudres de la critique ?
Vous dites, avec raison : 

-Mais, choqué en quoi ? Des contenus insuffisamment travaillés, parfois osés, des illustrations ou d'aspects philosophiques et tous raisonnements spécieux, de ce besoin de s’en remettre à la providence divine, de ce machisme d’un goût douteux, de cette misogynie de mauvais aloi, de ce mélange des genres parfois bon enfant mais souvent déplorable, de ces sentences et maximes frisant les plus tristes lapalissades ? 

Et de la prison de Guantanamo qu’il faut fermer, et des Pussy Riot à élargir… Est-ce mauvais goût ?
Effectivement, lorsque l’on fait le tour du blog, tout peut être sujet à controverse, dénigré, mais aussi débattu et étudié.

-Dans nôtre querelle des Anciens et des Modernes, remarquons que René pousse. Son dessin fera jaser, et remarquez :
- Oui, mais moi l’Art, je ne le voyais pas comme ça. Et puis, l’Imprimatur, non ! Un autodafé à la rigueur, certainement !
En ce qui concerne Rachida DATI :
- René, exprimez-vous !...  
Sa seule justification, à René ne serait que la rigolade. Mon pauvre, tu es tombé bien bas ! 

Mais, que tu es belle, Rachida, toi la seule femme capable de mettre au pas tous les juges de France et de Navarre, toi la gardienne de la liberté des détenus. Nous vous attendions, Madame le politique pour mettre à la botte le judiciaire. Oui, mais quelles bottes, ces bottes crées par Jacques ANTOINE, bottier-créateur, sis à Paris, France.
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21 juin : le sommeil ne me revient pas depuis 3h30. Une dure journée m’attend. Pourvu que je ne rencontre pas le mendiant qui me dit à chacun de mes passages :
- Bonjour, M’sieur ! Je passe dix fois par jour, rue du Palais. Mes journées pèsent 240 heures. J’en suis épuisé. 
Rendez-vous avec Mathilde vers 13 heures 30, joindre René BOUSCHET, rencontrer Antoine pour mettre au point un écrit. Voir aussi Jacques et Françoise, et saluer Rolando qui fait encore la gueule, je présume !
Je suis aussi inquiet parce que je me suis pris la tête avec mon vieux pote, cause à une vilaine de mauvaise foi qui nous manipule. Je suis agressif depuis environ une quinzaine de jours et je n’arrive pas à savoir le pourquoi de la chose.

Alité, je me tiens éveillé, sans état fiévreux depuis 1h30 que je suis sur ce texte qui n’en finit pas. Si, si. Euréka, j’ai trouvé l'argument de mon écrit : ne riez pas, je vous prie !
Voilà.

Lorsque j’étais plus jeune, 20 ans, beau comme Apollon et amoureux fou, j’allais avec ma Phonème au Musée de Rouen. Moi, la peinture, à l’époque m’intéressait moins que le blond-vénitien et la carnation de lait de ma belle. Bref. Nous nous tenions amoureusement, seuls visiteurs en cet endroit, et le gardien s’était pris d’amitié pour nous.
- Revenez entre midi et deux heures. Je vous montrerai des choses incroyables. Si, si !
Et le gardien avait raison. Sur des toiles monumentales du 18ème siècle, des peintres s’étaient ingéniés à dessiner, sous les aisselles des femmes, un sexe, leur sexe, évidemment. Voyez, comme Rolando aime l'art.
Il y a peu de temps, j’ai vu sur des photos de publicité de lingerie, le même procédé. Incroyable, non ?
PS : Vous ne verrez plus les tableaux de Maîtres de la même façon. Avec l'oeil de Rolando.
Pont d’Hérault, de mon lit, le 21 juin de l’An de Grâce 2013. Il est 5h23. 
J’arrête la correction. Nous la reprendrons plus tard. Fini le 23 juin à 16h10. Bisous. 

Et, encore toutes mes excuses au peuple de toutes les Russies. Et, s'il vous plaît, pour Rolando, demandez à Vladimir de libérer le Pussy-Riot. Merci.

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