samedi 1 juin 2013

The Monica-Gate*: enfin réunis ! - 2/2


Bien comprendre ; Sexoman !
 MONICA ET BILL ENFIN REUNIS.

Monica s’est ingéniée à offrir une cornemuse à Bill espérant être invitée par the President of the USA.
Le couple pourra-il partager quelques petites discussions entre gens du monde ?

Monica reçut un mot qu’elle voulut croire de Mister President lui-même. La lettre la remerciait pour ce don. Sur les bandes de surveillance, il avait reconnu le joli minois du petit chaperon rouge coiffé de son si reconnaissable béret noir, porté fièrement à la française.

Toute de rouge vêtue Monica devenait le loup blanc. C’était à croire qu’elle le faisait exprès ce choix du rouge pétard. Mais, pourquoi se demanda Beau-Bill, je ne comprends pas.
Et cette cornemuse pourquoi encore ?
Le sang de Bill-Bang ne fit qu’un tour. Il avait maintenant une adresse. Il se mit à réfléchir sur le comment justifier, trouver un motif plausible… Et, que faire pour que rien ne paraisse.

Attention à ta femme, se disait Bill-Déconne. Ne pas faire l'abruti. Mais, conclure il te faut. La petite nana à la cornemuse ne doit pas avoir froid aux yeux. Elle sait ce qu’elle vient chercher. Donne-lui Bill, donne le lui ce qu’elle cherche. Récompense-la !

Et, en homme qui se doit d’aboutir coûte que coûte, parce qu'il se respecte, il proposa, par quelques mots sur bristol de lui faire visiter la Maison-Blanche en remerciement.
Il rectifia sa virilité dans une des glaces du bureau ovale, se mira, puis s’admira. Il se savait beau garçon, fort et très doux à la fois. Et Président des USA, que diantre ! Il se pensa :

-Bon Dieu, faut qu’elle passe à la casserole, la petite dinde.
En cette période de Thanksgiving, le Président des USA avait sacrifié à la tradition et sauvé une dinde d’une mort certaine et donc, il fallait bien qu’il se rattrape à en sacrifier une autre. Cela le fit rigoler.
-Monica, il connaissait son prénom, une dinde ! Et il se tapa sur les cuisses !
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-René, qu’en penses-tu ? Trop long, pas assez sexe, on va zapper ?
-Parce que tu crois qu’ils vont aller au bout de ton écrit, pauvre Gilou. Compte là-dessus et bois de l’eau fraîche.
-Bien évidemment que je vais les convoyer jusqu’au bout, avec moi.
-Plaudite, cives ! Il n’y a pas de suspense dans ton écrit. Tout est dit, la farce et connue…  

-Ce que tu dis, René, c’est du latin pour nos internautes. 
-Cela veut dire : Citoyens, applaudissez. C’est ce que sollicitaient, des spectateurs, les acteurs latins à la fin de leur représentation.
-Parce que tu connais la fin de mon écrit, René ?
-Je veux, mon neveu. Elle lui taille une flute, il lui fait une plume et la messe est dite.

René pensait tenir, de mon écrit, le final. Eh, non ! Si vous le désirez, cher internautes, vous tous si bien accrochés à mes basques pour connaître la suite des tribulations de la belle Monica et de son irrésistible Bill, sachez que les choses ne sont jamais aussi simple que ce que l’on espèrerait.
Et  puis, d’une histoire d’amour quelque peu troublée par de méchants troublions, n’en faisons pas une histoire de sexe.

Et, pourquoi l’amour, à bouche ouverte et toute couverte de baisers, à gorge profonde déployée pour laisser couler le jus des sucettes, ne serait-il pas simple comme chaste amour qui ne demande qu’à être narrée en conte de fées ?
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A la Maison-Blanche, Monica se tint à l’invitation de son Bill, ce Prince Charmant qui lui mangeait déjà dans la main. Nul ne peut dire qu’ils ne se plurent pas. Ils n’échangèrent que des regards et qu'une longue poignée de mains. Une promesse déjà. Bill, rompit le silence lorsqu’ils furent seul :
-J’ai besoin d’une stagiaire, Madame. Un peu particulière, quoique, en la matière…
Merde, se dit Monica. Un chaud, le Bill-Bunny. Dans cinq minutes, il va me culbuter ! 

-Oui, une secrétaire particulière. Eh, bien, voyons, dans le domaine, dans le domaine…
-Monsieur le Président, je n’ai pas de diplôme de secrétaire, ni particulière, ni…
-Mais, qui vous parle de diplôme ? Ce ne serait qu'une sorte de stage au début et, si vous me convenez … Bill-Libidineux se rendit compte qu’il devait rattraper le coup qui partait en twist (trad.: qui foirait).

-Stagiaire à disposition de la Présidence. Qu’en dites-vous?
Merde, se pensait encore Monica. Un rapide qui sait ce qu’il veut. Et tu fais quoi, ma fille ?
-Mister President, I beg your pardon, but I’ve to talk to Dad and Mam ! 
(Trad.: Monsieur Président, je mendie votre pardon mais je dois parler a Dad et Mam ! Dad et Mam, sont-ce des syndicalistes ? Nous le subodorons !).

Monica faisait toujours de son mieux, et elle le prouvait, ayant été élevée dans la stricte observance de la religion et des préceptes que toute bonne et honnête fille doit mettre en pratique, Dad et Mam lui donnèrent-ils leur bénédiction ? Oui !
(En fin de compte, les syndicalistes se révélaient être des religieux et n’étaient pas communistes. Voyez comme on peut se tromper).

Monica prit son service le lundi suivant. Bill fut attristé. La gentille demoiselle avait troqué sa robe rouge assassin avec un tailleur gris anonyme qui, certes lui moulait son joli cul et rehaussait ses seins en encorbellement mais, le mais est que Bill-Rose, morose, se morfondait et n’osait dire.

Monica, en fille perspicace comprit tout de suite, s’excusa, demanda l’autorisation de rentrer chez elle se changer et revint en rouge pétard.
A son retour, le Président cramoisi resta sans voix de longues secondes, comme frappé d’apoplexie ce qui inquiéta un des G-Men, et tous les :
-Monsieur le Président, Monsieur le Président… restèrent sans réponse.

Hillary, la First Lady, en reine de la ruche était en représentation perpétuelle, ce qui n’était pas pour déplaire à certains à la Maison Blanche. Je ne parle pas que pour le Président…
-Veux-tu venir avec moi à l’inauguration du musée, non ?
-Mais, non, chérie. J’ai besoin de me ressourcer. Tu représentes si bien les Etats-Unis et le chic de la femme Yankee. Je t’assure, les femmes du monde entier t’envient et voudraient te ressembler. Je suis fier de toi, et que tu es belle lorsque tous les projecteurs et les regards sont tournés vers toi. Je ne t’ai jamais vue plus resplendissante : une étoile est née, chérie, sache-le.

Jamais on ne vit la Maison Blanche plus heureuse, sauf, peut-être lorsque les collaborateurs de Nixon savourèrent l’annonce de la chute de leur président-barbouze par le scandale Watergate. Mais, selon l’adage que ce qui fait le bonheur des uns fait le malheur des autres, toute la maisonnée blanchie bourdonnait en toute médisance tandis que le faux-bourdon Little-Big-Billy  chantait d’allégresse et que la reine des abeilles voletait au loin...

Tu parles d’un ressourcement. Un appel au brame, oui la Monica. Billy-Holly-Horsy ne pensait qu'en étalon : au cul. Et, qu’au cul de Monica, sa pouliche. Mais, oui ! On peut être président du pays le plus puissant du monde et ne désirer qu’appuyer sur le bouton anatomique de Monica pour la torturer de bonheur et la rendre folle de plaisir.
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-Dis, René, tu m'as vu faire monter le sexe. C’est bon ? Je ne déçois pas nos internautes chéris : ils suivent tous ?
-Entre-nous, je te trouve un peu long dans tes préliminaires comme dirait Rolando et tu sais que les préliminaires…
-Oui, je sais, mais j’y arrive.

Monica pensait que tous l’aimaient à la Maison Blanche. Les secrétaires la saluaient, au matin d'un :
-Bonjour, chérie !  Mais, dès qu’elle avait montré ses fesses elles disaient, en bûcheron :
-Un cul passe ! Attention au cul ! Timber ! Parce que le cul devait tomber, on n’en doutait pas, et dans l’escarcelle de Mister Bill-Président. De quel côté, et écraserait qui ? Peu importait. Mais tous savaient que Bill-Graveleux avait une cognée redoutable qu’il tenait bien en main.

Les hommes, plus respectueux de l’autorité du chef, et le jalousant disaient :
-Mes hommages, mademoiselle. Je vous trouve ravissante, ce matin, mais n’en pensaient pas moins à son cul et ses seins, et sa bouche et ses jambes et ses dents et son sourire et son petit ventre et son port de reine !

Certaines secrétaires, si elle avaient eu la certitude qu’on ne pourrait pas remonter à elles auraient bien adressé, pour le plaisir, quelques coups de fil à la first lady pour lui demander de se méfier du cadeau empoisonné (du genre de cette baie rouge qu’on appelle en Cévennes un gratte-cul, fruit de l'églantier), cadeau en forme de stagiaire corvéable à merci que s’était offert Mister Bill, President of the United States of America.

Et les échafaudages les plus précaires se dressaient, du genre :
-Il se la tape. Non, il ne se la tape pas. 
-Elle lui fait une collation. Non, elle ne le prend pas en bouche. La preuve, on s’est fait la bise tout à l’heure et je n’ai rien senti de tel. 
-Il se la saute à nouilles rabattues. Non, il ne lui fait qu’une langue.  
-Elle emmanche sa cognée. Non, elle le caresse.  
-Elle aspire. Non, elle soulage. 
-Il la pousse. Non, il la cogne. 

Le pire en cruauté et saleté étaient les femmes, jalouses qu’elles étaient du bonheur de Monica et de son président, comme si elles voulaient être à la place de la petite stagiaire. Pour sûr, elles auraient été plus imaginatives, textuellement, que la petite Monica. Et elles savaient de quoi elles parlaient.

-Ah, faire hurler en loup un président ! disaient-elles, en femmes d'expérience.
Et tenir en main l’homme le plus puissant du monde pour finir par le porter en bouche, le brider, être maîtresse des destinées de cet homme et du Monde…Jouissif, non, mesdames ? Et finir par faire braire ce bourricot !

Les hommes, eux supputaient leur pouvoir à contenter la Monica. Ils se savaient plus doué que Mister Président, quoique ravis de son bonheur ! Et, s’ils avaient pu être spectateurs, ils l’auraient encouragé à se surpasser, en bons G-men qu’ils étaient.
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Dans l'instrument offert à Bill-Harder,  Monica se surprenait à aimer y souffler et prendre en sa belle bouche peinte le chalumeau, le serrant délicatement en ses lèvres sans y jamais mettre la marque de ses dents, et y soufflant jusqu’à gonfler l’outre*. 
Puis, le bourdon* se mit à donner de la voix et, les doigts sur le chalumeau* se mirent à faire trembler l'air. Et Bill-Roi ferma les yeux de bonheur et se laissa aller à cette paix intérieure qui accompagne tous les contentements du corps. 
*De l'instrument présidentiel, of course !

Quel plaisir pour Billy-Brandy mais, certains affirment que la petite stagiaire ne parvint jamais à tirer quelque son de l’instrument du Président.
Les jaloux et médisants étant légion, ne nous mêlons pas à eux. Et, pour ce qui me concerne, je ne sais qu’une chose : c’est que je ne dirai rien car, comme dit le sage, je mets ce que je veux en bouche et rien n’en sortira que je ne voudrais.

Quant au Procureur Général, il aura fait plus de mal à Hillary que ce que Beau-Bill ne lui en avait fait. 

Déclarons que l’alcôve, même présidentielle, doit demeurer du domaine de l’intime, du sacré.
Voilà. C’est fini. Et tant pis pour vous. Je vous avais prévenu. Mais, que c'est beau, cette histoire d'amour !
Le Vigan de mon Café des Cévennes, ce samedi 1er juin de l’an de grâce 2013.

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