vendredi 12 septembre 2014

Vilain jeu de main de vilain*!


Auteur inconnu (années sixteen)
Mon monde des papa-maman n'avait que quatre ou cinq ans et les docteurs avaient le même âge avec une brindille de bois en guise de thermomètre. 

Aujourd'hui, à mon grand âge je sais que j'étais le seul petit bambin très tôt intéressé aux choses de ce monde et le seul à activer un tout petit index farfouilleur tandis que, de mes yeux interdits, je faisais une fixette sur ce futur de tous les commencements du monde, un pouce bien gras et tout baveux en bouche, regard froncé, déjà scrutateur hors toute élection.
- Qui a dit érection ?

Peut-être étais-je vicieux mais avec des yeux bien vivants, comme frappés de stupeur, tout amuï par ce qui ravira ma vie et m'intimidera en cette contemplation attentive de ce qui, je le savais, ne pouvait qu'être le grand-oeuvre de Dieu, lorsqu'il se targue de nous bailler tout son amour ! 

Oh, Dieu des grâces et des merveilles, que nous auras-tu octroyé par ta sublime grâce ! Et, comment pouvais-je deviner que ce doigt de mes 5 ans et cette petite brindille allaient, en ces commencements des mondes, éclairer puis illuminer violemment ma vie pour en faire une féérie incroyable ? Et devenir ma seule consolation en ce bas monde ?

Dois-je avouer que ces jeux de touche-pipi faisaient partie intégrante de mon moi profond en cette fin des années 40 ? Quant aux pulsions du jeune bambin de 5 ans que j’étais à Yakouren, j'aurai la délicatesse de ne point vous en entretenir, tant elles étaient puissantes et irrépressibles qu'elles vous effrayerait, même à ce jour !

Un pouce dans la bouche, regard sourcilleux, obnubilé, comme hypnotisé par cet endroit que la décence m'interdit de nommer, mon index farfouillait délicatement ce satiné des petites filles. En toute contemplation des étrangetés… Des étrangetés ? Oui, j’ai osé dire !
- Tes copines étaient-elles d’accord pour que tu les caresses à cet âge ?
Oh, que oui ! Et sans que je ne leur montre mon Pi-pouce (mon Petit Pouce qui finira bien par grandir pour grossir à ma plus grande joie !). On est timide ou on ne l’est pas, même si on n'est qu'un début de mâle. Et pas plus.

Tiens, comme c'est étrange : les filles n'étaient pas très intéressées par ma virilité naissante et n'ont jamais même songé à me demander à voir, comme tout joueur qui aura payé l'exige au Poker !

Déjà, tout petit, j’étais très observateur des sexes (dont le mien) et de la "sériosité" de mes petites copines durant tous ces temps de la découverte de ce qui serait mon Amérique à moi, cet indispensable aux équilibres, cette quête qui me poursuivrait douloureusement toute la vie !

Pendant ces temps des investigations, je dois reconnaître que toutes les petites copines de mon âge qui s'adonnaient à nos jeux, ni ne bougeaient, ni ne s'étonnaient de cette petite brindille de bois et de cet index partis à la recherche de leur identité remarquable, elles si attentives, si tendues sur mon regard curieux de toute vie et si inquiètes de savoir ce que je lisais en leur petit sexe offert. Déjà !

Ici, de toutes petites culottes pas toujours blanches, à la sortie de l'école, continuaient mon éducation de petit protestant à la si belle voix des chants d'angelot. Tout était contenu en ces impossibles à raconter si on n'a connus ces petites blancheurs, parfois salies de toute humanité. Et qui vous les remémorera ces temps bénis, si ce n'est moi, votre poète ? 

En somme, nous avons oublié. Oui, et pourquoi de cet oubli ? Oh, simplement parce que nos pulsions juvéniles étaient aussi puissantes, si ce n’est plus que nos désirs d’adultes. Il me faudra suivre des cours de psycho pour découvrir que la nécessité de la découverte du corps opposé et de sa petite fente étrange, si étrangère mais si familière, n’était pas un si vilain défaut qu’on aurait voulu me le faire croire.
- Non, ce n'est pas bien ce que tu fais-là, Gilino...
- Mais, je ne fais que jouer avec mon Pi-pouce, mon Petit Pouce, maman ! 

Mes petites copines d’enfance, mais, quel âge avions-nous ? Quatre ans, peut-être cinq ? Bref, elles se mettaient toujours assises contre un arbre, jambes écartées, petite culotte retroussée sur leurs grandes lèvres qu’elles avaient toutes mignonnettes et que nous écartions pour apprendre la vie.
Il me faudra atteindre un plus grand âge pour appeler les choses par leur vrai nom : le minou, la chatte, l’abricot, la moule, la motte, les grandes et petites lèvres, et le berlingot. Dieu, que cet apprentissage fut difficile, tout en délicatesse déprimante, mais d'un long car j'étais trop timide pour me dire et réaliser mes pulsions. Comme cela fut douloureux.
Pour vous aussi ? Vous me rassurez, les amis !

Etais-je obsédé tandis que je faisais, seul comme un grand, mon éducation sentimentale en attaquant, bille en tête, l’aspect sexuel de la chose ? Non. Mais, j’affirme que cette curiosité de la res* féminine ne se voulait que passage obligé pour accéder à l'amour, le grand Amour. 
*la res féminine = ce petit animal, chose-objet de toute réjouissance.
Et puis, quoi de répréhensible en ces trop rares touche-pipi et ces jeux du docteur, de papa-maman ? Et quoi de malsain à avoir pris plaisir aux odeurs si puissantes des petites filles de mon enfance, elles qui avaient bien le droit de se négliger ?

Mais, suis-je anormal, docteur Catherine L. ?
- Je ne suis que psychanalyste, Monsieur et ne donnerai aucun diagnostic. Seul, un  point de vue ! Sachez que votre questionnement n’a rien que de très normal !
Ben, voyons. J'attends toujours la réponse de cette vilaine : suis-je anormal, quoiqu’un fou n’a rien que de très normal, sa normalité ne serait-elle que la folie ? Bravo, gentille Catherine, vous me la copierez !

Dans la vie, disons que jouer au docteur avec sa copine permet de la tendrement câliner pour lui permettre d'assumer pleinement sa sexualité pour nôtre* plus grande jouissance, elle si timide qu'elle n'ose te dire ses fantasmes.
*Bizarre, mais aurais-je dit nôtre ? Mais, jouirait-on donc ensemble ? Quelle étrangeté.

Et, oh, camarade ! Si de surcroit, si tu t'amusais à papa-maman en lui enlevant la vaisselle des mains, je pense qu'elle ne verrait aucun mal à ce que tu ne lui retires sa petite culotte blanche en remerciement, et ne t'en trouverait que plus adorable. Eh puis, qui cela regarderait-il toute cette histoire de petite culotte ? Des obsédés ? Comme toi ?
Parce qu’en somme, le moteur de toute consolation et justification de toute vie serait-il l'amour charnel ?... Aussi, Sainte Petite Blanche Culotte, priez pour nous !

Pourtant, le premier amour de ma vie, Françoise D. avait 6 ans peut-être  et moi 7. Le curieux en l'affaire est que je ne l'ai jamais tripotée, seulement baladée, main dans la main. Et c'était si bon, ces promenades de bambins déjà si follement amoureux.

Aussi, ne m'en veux pas, lecteur qui n'a que 5 ans d'âge affectif : ce petit écrit en forme de couillonnade est ma généreuse contribution à ta vie, en forme de cadeau pour toi ! Profite, et n'y reviens pas !

Au fait, depuis quand n'as-tu dit à ta copine qu'elle était la plus belle ? Qui aurait pris du poids ? Ok, ok ! Mais pourquoi ne pas lui susurrer que tu la préfères avec cette surcharge pondérale ?
Dis-lui, espèce d'abruti, avant qu'un drôlet qui sait dire les mots trompeurs ne te la souffle, imbécile !
Parce que lui aussi a joué au docteur, comme toi. Aussi, il connaît la musique de l'amour.
A quoi tient la vie, dis donc... à quelques tout petits mots d'amour ?
                                       

mercredi 10 septembre 2014

Une belle au zénith...

 
Visible avec une bonne paire de jumelles, sous réserve que le ciel soit clair.
( Ce qui était le cas après que l'orage d'hier ait "lavé" le ciel de toutes les "impuretés"
que notre insouciance d'humain irresponsable produit )

mardi 9 septembre 2014

May the force be with you*!


 

Chairperson, 

               ladies and 

                              gentlemen,  picture me, 10 years from now, I am of course taller and incredibly handsome !  I’m  studying advanced space teleportation at the University of Zorg on the planet Xion located in the outer galaxies. 

One night, while I’m out partying with my friends, I am attacked by a rogue alien brandishing a lightsabre. He demands my Google brain chip which he wants to sell on the black market. Of course, I am unwilling to part with my brain chip as not only does it have my assignments on it but I’ve just downloaded Minecraft version 11.7.2 with all the mods ! 

Luckily, with the skills I learnt on planet Earth as an 11 years old I am able to deflect his lighsabre and retain my brain chip.


I am able to protect my-self in this way because of the self-defense skills I am currently learning at Nexus Mixed Martial Arts which I attend at least twice a week. This is something that I love to do.

I am currently the fourth highest rank in my class, brown belt with 2 black stripes and I got 95% at ma last graduation.

Along with the never ending push-ups, sits ups, thrust squats and kicks that we seem to do almost every lesson, our instructor Brad teaches us how to defend ourselves in any situation.
(Given the above scenario I will also be suggesting that we would should learn how to deflect lightsabres in ne not toot distant future !).

Whatever the future brings, for life here on earth or in galaxy far, far away, I believe that my self-defense skills will help me in whatever situation I get myself into !

Chairperson, 

            ladies and 

                    gentlemen...may the force be with you !

Par Alexander, notre petit écrivain australien. 12 ans.

jeudi 4 septembre 2014

Paradis éperdu !...

Sans dents et sans culotte*!


Tous, nous savons que pour mettre une dame dans son lit, encore faut-il l’amuser, la faire rire. Et, tout en lui contant de belles conneries en forme de jeu, il vous faudra bien la caresser d’un regard de velours puis, d’une bouche moqueuse bien pourvues de dents magnifiquement blanches telle celle de notre Président de la République française, vous pourrez tout lui faire avaler, tout ce que vous voudrez. Tout, et le reste. Croyez-le. Et, hop, au dodo :
-Mais, mon petit nabot,* ce n’est pas bien de te moquer de la piétaille française ! 
*oui, pléonasme, je sais.

 -Non, Valérie, sache que j’aime les pauvres. Et qu'ils m'aiment en retour !
-
Peut-être, mais les appeler les sans-dents, je n’y vois aucune gentillesse ! Au début j’avais compris les 100 dents. Comme c’était drôle ! Mais, sans dents, que c'est moche. Mais, non, pas eux.
-Chérie, chérie, ma bien bonne bouchée à la Reine, ce n’est que de l’humour !

Cher, cher François de nos amours, René et moi (un de tes sans dents heureusement appareillé), nous regrettons amèrement d’avoir voté pour toi, croyant que tu ferais quelque chose pour nous. A part trois doigtés pour tâter de l'état de ma prostate, ton quinquennat se pose mal : la France se porte moins bien que moi malgré tous les doigtés que tu lui mets pour y trouver remède à son cancer. 

Parlons pas de ma retraite de pauvre, que tu n’as pas voulu augmenter, pendant que tu comblais les riches. Sans oublier notre mirobolant et si pétaradant Manuel Valls, ton Grand Vizir qui, lui, a ce courage que tu n’as pas, (le contraire nous étonnerait), oui, ton Vallou-vallou peut se vanter de dire qu’il aime les entrepreneurs.

Et même, un de tes ministres ignominieux, en bon socialiste pousse tant la drôlerie qu’il réclame le contrôle des "faux-chômeurs" à qui tu n’octroies que 430 euro par mois. Oh Dieu, les vilains pauvres volent l’argent de la République pour mettre un peu de beurre dans leurs épinards. 

Oui, poursuivons ces manants des foudres de l’Etat, eux qui piquent 500 millions tandis que nos riches aux dents en-pivotées escroquent le fisc de 80 milliards d’euro par an. Très certainement pour se faire placer des pivots en bouche avec ce bel et bon argent détourné. En 10 ans, imagine la cagnotte de dents en céramique que tu leur as donnée, Françou d’amour.
Eh oui, disons avec feu Coluche :
- Salauds de pauvres !

A part toi-même, qui aimes-tu, Président de tous les français ? C’est pourquoi, la prochaine fois que tu viendras dans nos Cévennes chéries, je te proposerai une cueillette de champignons. Tu verras comment on s’éclate quand on n'a que cela pour remplacer la viande, oui, chez nous, les pauvres cons, les sans-dents.

Sans-tu que nos Cévennes, grand pays, s'il en fut, de la moulinette, nos bouches édentées se nomment des becs ? D'où l'expression :
-Laissons les pauvres claquer du bec. Ils n'auront rien à se mettre sous la dent, qu'ils n'ont pas ! 

Et, quand on pense que Valérie ait pu rire durant 9 ans de cette jolie blague :
-Mais, comment font les pauvres pour être souvent obèse.
-Mais, parce que sans dents*, ils avalent tout rond, sans mâcher, la belle affaire.
-Sans dents, peut-être mais heureusement pas sans culotte ! 
-Oui, on a assez vu d'horreurs pendant la guerre. Imagine leur popotin obèse.
*Oui, Américo, ici le pluriel s'impose car il faut au moins deux dents parfaitement opposées en bouche pour pouvoir maquer (croquer, en langage normand).

Pauvre petit Hollande. Sans dents, les pauvres peuvent encore avoir la dent dure et rancunière. Et rappelle-toi à notre bon souvenir électoral ! 
____________ 

Dernière minute : Pierrot me fait remarquer, à juste raison, qu'il ne faut jamais confier quelque secret que ce soit à sa femme, encore moins à sa maîtresse vu que le jeu de la carte du tendre français consiste à prendre femme pour le vie (on est bon catholique, ou on n'est pas) et à changer de maîtresse régulièrement et, les maîtresses n'appréciant pas toujours le changement...
... Mon pauvre Hollande, tu as tout faux ! 
 

mardi 2 septembre 2014

Jéhovah, pourquoi Yahvé*?


Suite à une dispute plus que philosophique, et donc très animée avec l'ami Claudius (prononcez Claodius), il apparaissait que l’un des mots les plus importants pour l'avancement de l'humanité sur le chemin triomphant du progrès, l’adverbe interrogatif "Pourquoi ", serait la clef de tout apprentissage pour accéder un jour à la connaissance la plus étendue possible en l’état actuel des sciences.

Pour avancer en humanité, il suffirait donc de répondre à une multitude de pourquoi. Puis, après beaucoup d’interrogations, chaque homme accéderait à une connaissance minimale commune que tout adulte serait en devoir de posséder pour ne pas passer pour un dégénéré congénital et se rendre utile socialement.
Et pourquoi, me direz-vous, doit-on faire des acquisitions pour le bien-vivre en société ? Parce que !   

J’allais oublier, mon bon Claudius : pourquoi Newton eut-il la connaissance de la gravité sans l’avoir même recherchée ? Et, pouvons nous affirmer que la "pré-science" se passe souvent de tous ces pourquoi qui tant nous obsèdent ? Oui, pourquoi le génie se passe-t-il parfois des pourquoi scientifiques ?

Mais, vous me dites que l'exception confirme la règle. Vous ressemblez à ce chat que l'on prend par la queue au débotté, qu'on lance en l'air et qui retombe toujours sur ses pattes. Bravo, Monsieur le Chat bien culotté !   

- Maman, pourquoi suis-je né ?
- Parce que papa et moi avons voulu avoir un beau bébé à nous tout seuls, alors nous t’avons conçu…
- Un beau bébé, et c’était moi ?
- Oui, Mouloud, le plus beau bébé du monde !
- D’accord. Mais pourquoi, maman vous m’avez fait avec cette tête d’arabe qui fait désordre à l’école française ?
- Mais… mais, parce que ton Papa a une belle tête de berbère bien noir qui colore si bien notre société française, ne trouves-tu pas ?
- Et pourquoi, maman, tu es née, toi aussi !
- Parce que ton  grand-père, mon père, que tu n’as pas connu et grand’mère qui tant te gâtait, puis avant eux nos aïeux, les parents de nos parents auront voulu se prolonger, et c’est pourquoi, de leur descendance, tu es le dernier chaînon actuel qui, un jour, si tu décidais de faire un tout petit bébé pour toi tout seul… Tu comprends ?

- Mais, avant les aïeux, il y avait qui ?
- Et si, mon petit chéri, tu demandais un peu à Papa ? Cela lui ferait bien plaisir, crois-moi ! 

- Papa, dis, mon petit papounet, pourquoi les aïeux ?
- Eh bien, il y avait Adam et Eve, au départ de la chaîne. Un jour, ils décidèrent de se prolonger, tu comprends ? Et tu en es le résultat final à ce jour. Ta mère te l’a expliqué, alors pourquoi reposes-tu la question sur les aïeux ?
- Oui, mais pourquoi Adam et Eve n’ont pas de papa et de maman ?
- Parce que Dieu… Mais, tu commences à m’énerver avec tes pourquoi ci, pourquoi ça. Est-ce que je te pose des questions, moi ? Hein ? Non ! 

Poser tous les pourquoi du monde permettrait la connaissance des choses, des causes, et des intentions. Evidemment, il arrive parfois des pourquoi auquel nul ne peut répondre : pourquoi l’univers, pourquoi est-il en expansion, pourquoi ne serait-il pas éternel, pourquoi mon beau-frère a une tête de tueur alors qu’il est si gentil et…   

Et, si Dieu commençait à répondre aux pourquoi de nos débuts et du pourquoi de l'inéluctabilité de notre fin ? Oui, Claudius, pourquoi affirmer que les pourquoi éclairent le monde permettant de mieux y vivre, quand tant de pourquoi existentiels restent sans réponse ? Pourquoi ?

Et peut-on vivre tranquille et heureux sans vouloir connaître des réponses aux pourquoi qui nous dépassent ?

- Allez, fiston : j’attends ta dernière question. La dernière, d’accord ?
- Oui, mon petit papounet : et pourquoi Dieu, il a pas de papa et de maman, papa d'amour ?
- Et si tu, Mouloud, tu demandais aux Témoins de Jéhovah ? Hein ? Ils ont toutes réponses car ils ne posent aucun pourquoi. Et de cela, tu peux me croire !