vendredi 30 janvier 2015

Souviens-toi - 9 - Simone Dj-M


 Toi que j’aime et que mon cœur adore,
Toi, dont les doux yeux me parlent d’amour,
Toi que j’aimais et que j’aime encore,
M’aimeras-tu assez pour me garder toujours ?


Souviens-toi de mes serments de mes promesses,
Des sentiments profonds de ma folle jeunesse.
Tout l’or du monde et toutes ses richesses,
Ne peuvent égaler autant d’amour et de tendresse.


Souviens-toi de tes paroles et de tes mots,
Je voulais les entendre je les trouvais si beaux,
Tu me donnais des ailes nous étions l'oiseau,
Je m'envolais si loin tu m'emportais si haut.


Tu m’as offert ton cœur en m’offrant cette bague,
Une joie sans mélange pour ce si doux message.
Quand amoureusement tu m’as parlé mariage,
Le bonheur s’est gravé à jamais sur mon visage.


Si le ciel se couvre un jour de multiples nuages,
Que se voile soudain ce si beau paysage.
Auras-tu assez de force auras-tu le courage
De m'aimer encor au delà de l'orage ?


Toi que j’aime et que j’adore,
M’aimeras-tu toujours m’aimeras-tu encore ?
 
Septième poésie du recueil*
« Du rêve à la réalité » 

Simone Didierjean Martin.

mercredi 28 janvier 2015

Le piano Impérial* ! - 2


Profl grec mais coupe de cheveux teutonne
Euterpe ou EuterNPD
À chaque anniversaire de Benoît, Pattie invitait papa, maman, Henri et sa dame.

- Non, non ! N’apportez rien. Venez, tout simplement. Tu penses bien que papa et Henri, bien chapitrés par leurs femmes, se présentaient toujours, un cadeau à la main. Toujours !

- Il ne fallait pas ! Et, comme c'est gentil. Il ne fallait pas, peut-être sauf que le Benoît appréciait ces babioles d’amitié et sa Pattie en était heureuse.

Tout à "son" Impérial, et devenu virtuose par la simple magie de ce piano, mon père accompagnait le chant des convives l’après-midi durant avec : "Mon amant de Saint Jean, Et ça fait boum là dans mon cœur , Riquita, La Vie en Rose, J’aime Paris, J’ai tant pleuré pour toi, Mon cœur est un accordéon", jusqu’à plus soif.

Tiens, en parlant de plus soif, papa, Henri, et ces dames aussi, tout ce joli monde se sifflait allègrement le champagne de Benoît pour ne se quitter qu'en fin d'après-midi et ne se revoir qu'aux fêtes carillonnées et le 11 novembre... le 14 juillet aussi ? Aussi !

Ainsi, à chaque rencontre étaient sacrifiées quelques autres bonnes bouteilles, surtout à l’anniversaire de Benoît, Benoit qui, lui s'envieillissait bien plus vite que nous à chaque année. Pattie aussi, tiens. Pourtant on devrait vieillir ensemble, non?... Ou le temps ne serait-il pas le même pour tous et à tous les âges de la vie et les jeunes disposeraient-ils plus de temps pour vieillir que les vieux ?

Etrange... mais, enfin, c'est ainsi !

Au début du repas, et pour ne pas la saucer, les hommes se défaisaient de leurs cravates ; à se resservir, ils dégrafaient toutes ceintures et ceinturons ; puis, se renversant sur leurs chaises afin de mieux pouvoir y parvenir, ils finissaient par déboutonner le dernier étage* de leurs braguettes pour sacrifier au dessert, se mettant ainsi à l'aise pour chanter en parties*.
*étage n'est utilisé ici, à ma demande que pour éviter la lourdeur du bouton déboutonné ! Youssef. Quant aux voix, elles n'étaient qu'à quatre parties ! Gilou.

Un jour, sans y prendre garde, Benoît rendit son âme à Dieu et, chose curieuse, Pattie nous invita le 28 janvier suivant ! Nous hésitions, ta mère et moi, mais Pattie sut nous convaincre :

- Mais, non ! Mon Benoît est bien mort, et au paradis. Mais je sais aussi qu’il aurait aimé voir son petit monde tout réuni en ce jour.

Nous nous sommes rendus à l’invitation avec Henri et Françoise et, comme par extraordinaire, avec des cadeaux pour Benoît ! Tu peux le croire ?

A nous revoir, je crois bien qu'on était un peu zinzin, c'était peut-être l'époque qui faisait ça, mais Pattie en fut si heureuse, de ces présents. Pour son Benoît, surtout.

- Si je ne suis pas indiscrète, quel âge aurait-il eu, ce jour ? demanda ta mère.
- Oh, s’il n’était mort ? Il aimait à dire que nous étions frappés du même millésime, un cru d'amour bien frappé, oui !
- C’est une belle expression-champagne que je ferai mienne. Comme c'est beau, Hamid, ne trouves-tu pas, chéri ?
- Oui, Raymonde. Le même millésime.
- Mais encore, Pattie ?
- Eh bien, soit. Du même mois, et du même quantième. Voyez, c’est ce qui nous aura si vite rapprochés, dès notre première rencontre.
- Mais, c’est magnifique, Pattie. Mais, quelle histoire !
- Vous croyez ?
- Oh, que oui, ma chère. Mais, quelle histoire !

Le soir, en rentrant chez nous, papa trouva la mère maussade, pour tout dire de très mauvais poil. Le "Mais, quelle histoire" y était certainement pour quelque chose. Papa s'inquiéta :

- C’est à moi que tu fais la tête, que j'aurais oublié ton dernier anniversaire ? (Papa Youssef était artiste, toujours la tête ailleurs. Youssef).
- Quand je pense qu'il portait beau !
- Mais, de qui parles-tu, Raymonde ?

- Mais, de Benoît. Il n’aurait pas pu célébrer son anniversaire avec celui de sa femme, non ? Nous le faire savoir, au moins ! Dire qu'on lui apportait des cadeaux, et à lui tout seul. Mais, quel beau salaud ! Il ne mérite pas son Bösendorfer.

Depuis, pour nos femmes, mais surtout pour Raymonde, les anniversaires de Pattie furent sacrés, tout comme les cadeaux :

- C’est pour vous, ma chère. Votre Benoît reçoit sa récompense au paradis, croyez-moi, disait ma mère, qui n'en pensait pas moins à son "Mais, quelle histoire !"

Enfin, ceci est toute l'histoire du piano que me conta mon papa Youssef, et aussi que c'est par la faute de son cousin Hamid que je m’appelle Youssef qui n’était pas le véritable prénom de mon père, qui est Hamid... Mais non, pas le cousin, voyons !

- Au fait, Papa, que devint le Bösendorfer ?
- Tu as raison mon fils. Que devint-il…
Le seul regret de papa et son plus grand plaisir ? N’avoir jamais su jouer Chopin mais avoir, comme lui, tâté de ce Bösendorfer !

                             Signé : vôtre Youssef Ben Talabouzrou, fils de Hamid, mon père et de Youssef, mon papa, fils de Mezziane i'Sourdiien, fils de Mohand dit l'Mouss, fils de...

Pour mon pote Youssef, ... et pour le Bösendorfer et tout nôtre plaisir, aussi ! 

GPK Sumène ce 28 de janvier, jour anniversaire de Benoît.

Le piano Impérial* ! - 1


Il était une fois un Bösendorfer, en Cévennes. Youssef m'en confiera l'histoire, à charge pour moi de l'écrire afin qu'elle vous soit retransmise au mieux.  Merci, Youssef. 

Ah, j'oubliais. Bösendorfer, après bien des essais de prononciation, lancez ce nom dans une discussion entre musiciens. 

-Pardon ? Bösendorfer, tu connais, tu connais pas ? ah, bon ! tu en as joué ? où ? et que penses-tu du clavier ? dur, non ?

L'histoire de ce piano de légende, une fois peaufinée ne pouvait se mettre en ligne qu'à l'anniversaire de Pattie pour ne paraître qu'aujourd'hui, ce 28 janvier. Youssef, présent pour les fêtes de fin d’année, l'écrit achevé à temps, l'ami vous le signera volontiers des deux mains, les yeux bien ouverts. J'ai toute sa confiance.
Voyez jusqu’où peut se nicher l’amitié car, pour une fois dans ma vie je me fais nègre, et avec plaisir. Oui, tout est possible !

- Si je comprends, Pattie a rejoint son Benoît, l'ami de ton père Hamid que tous surnommaient Youssef pour le bien différencier de son cousin Hamid... C'est d'un compliqué !
- Ma, no, Gilino, mio caro sporco, ma ! (Youssef croit que je n'entends pas l'italien ! Il traduit par "mon cher ami". A croire qu'il n'y a plus d'amis, que des salaud !).
- Résumons, Hamid, ton père se fait Youssef pour ne pas être confondu avec son cousin Hamid. Et, c’est pourquoi, il te prénommera Youssef. Mais, c’est d’un simple, je te jure !

- On y est ? On s'arrête ? Donc, mon père Youssef était accordeur de piano, dans les années 1960-70 et musicien de bal à l’orgue Hammond.
- Aveugle, aussi. Quelle misère !
- On peut arrêter de dire des conneries, non ? Pas obligé d’être aveugle pour accorder un piano, ou ressembler à son père qui ne l'est pas. Mais, qu'est-ce que tu me fais dire ! Donc, un jour, papa… tiens, tu crois que je raconte une histoire à dormir debout, parce que "l'arabe", pour toi, ne pourrait se bien tenir qu'à l'arrière des bennes, et à ordure, de préférence* ? (*Ndlr : l'ordure se doit d'être plurielle).
- Mais, non, Youssef. Continue.

- Papa était berbère tout en étant accordeur. Je l'ai déjà signalé ? Ah, bien, bien ! Un jour, il est appelé par son pote Henri (saxo du groupe) pour prendre soin du piano d'un entrepreneur de la région. Pardon, si tu le connais ? Mais, non, je ne te dirai rien.
Papa s’y rend avec l'ami Henri pour y découvrir... Imagine !
- ...!
- Pourquoi pas un éléphant dans un magasin de porcelaine ! M'enfin Gilles, depuis qu'on cause musique et piano, là ! Il paraît qu'il fallait voir papa et Henri nez-à-nez avec le plus fantastique des pianos à queue, "l'Impérial" trônant, maître incontesté là où nul ne l'attendait, et ici, en nos Cévennes, dans un salon bourgeois.
- Ecoute, Youssef, depuis le début tu t'amuses à perdre tes lecteurs… qui, je te le rappelle sont surtout les miens, avec un piano à queue trônant impérial, c’est d’un lourd.

- Mais, non ! L’Impérial est ce piano Bösendorfer, le 290. Une perle autrichienne de 97 touches, et d’un poids ! Une Rolls qui te permet de jouer tout Bach, Bartók, Debussy mais surtout Busoni. Busoni ? Mais, non, je ne sais pas qui c'est !
Dès que mon père a osé caresser le clavier pour jeter un premier accord timide, il s'est arrêté, ahuri, a levé les yeux vers la vieille dame et, jamais au grand jamais, il n'entendit une telle sonorité.
- Oui, c'est ma jeunesse, s'excusa-elle, jouez pour moi quelque chose.

Comme il le raconta plus tard, yeux mi-clos, il s'était transporté en frac, salle Pleyel, revisitant au Bösendorfer une valse musette qui se faisait musique impériale virevoltante. Force et douceur, tout y était. Ce piano vous propulsait, dès la première dote de l'accord dans une cathédrale de beauté, avec de ces harmoniques montant à l'infini, portées par des basses en tonnerre puissant et grondant d'un orage cévenol qui emplissait tout l’espace comme à vouloir bousculer l’infini noir, sombre avec, soudain, un éclair aveuglant. Pour finir, le Bösendorfer se faisait gouttes de pluie d'été en timides arpèges mourantes.

Après, venait un lourd et long silence oppressant. 
-Madame. Votre piano est accordé. Il n’avait nul besoin de moi.
Mon père causait un français châtié, il faut dire. La dame, surprise le remercia n'osant lui glisser la petite enveloppe prévue et l’invita, avec son copain Henri, à prendre le thé.
Papa aurait préféré moins de scrupule de la dame au sujet de l'enveloppe et, à la place d'une tasse de thé, un alcool fort, pourquoi pas une prune de Paillerols, aurait fait l'affaire, mais enfin, il but, remercia et s'en alla.

Le dimanche suivant, Hamid, si tu préfères papa Youssef fut invité à jouer quelques airs à la mode pour le mari qui se tint debout, à gauche de l’instrument tandis que sa femme les couvait, lui et le piano, d'un regard émerveillé. Elle semblait toute rajeunie.
- Je vous en prie ! disait-elle.
Tout intimidé, papa joua ce qu’il savait et, chose curieuse pour des gens qui n’allaient jamais au bal, le monsieur, à ses côtés chanta d’une belle voix de baryton tous les airs qu’il connaissait par cœur.

- Je n'ai jamais su jouer de l'instrument. Ma femme, non plus. Et dire que, jeunes, nous faisions salon pour chanter avec les amis. Malheureusement, la vie...
- Mais, où aviez-vous bien pu dénicher ce piano ?
- En Allemagne, en Allemagne où j'étais officier des F.F.A*. Je l'ai rapatrié avec un camion Saurer. Vous comprenez,  l'occasion de ma vie ; et il faisait si faim là-bas, en 45. Si je m'en veux aujourd’hui ? Bah ! A la guerre, comme à la guerre ! (*Forces Françaises en Allemagne).

Suite et fin au N° deux de « Le piano Impérial ! - 2 »

- Attends Gilou, que je veuille bien dédicacer ce texte en cadeau d’anniversaire à Zabou.
- Mais, tu fais ce que tu veux, Youssef, et comme tu le sens. C’est ton écrit.

Pour l'ami Youssef, G.P-K - Sumène

samedi 24 janvier 2015

Les Dix Paroles de vie*- 2


- Tu estime mon propos tendancieux, limite fascisant ? Merci, même si je n'oublie pas que ces enfants sont les oubliés de la République qui, par lâcheté, permet la loi du gang, de la drogue et de l'intégrisme. 
Le mal vient de la paupérisation extrême de quartiers immenses, de la fuite des services publics et du manque de perspectives d'avenir pour ces jeunes.
- Ouf. Enfin, nous en venons à la responsabilité pleine et entière de l'Etat ! 

Attends, attends : l'Etat responsable, d'accord mais les parents aussi qui permettent à leurs enfants-rois de planter le souk dès la garderie, puis de faire le pet pour les "grands frères" au lieu d'être à leurs devoirs...
- Mais, les Professeurs des écoles ne donnent plus de devoir du soir, c'est interdit.
- C'est exact et grand dommage, René car ces gosses, non-surveillés le soir par les parents, finissent par ouvrir boutique pour écouler leur came tip-top (on nous le certifie) dans toutes les barres d’immeubles, et ce dès leur onzième année.
- Oui, mais c'est long !

- J'oubliais le scooter trouvé, qui ne pourra être déclaré volé. Trouvé ! Tu peux le croire, toi ? Leur papa ? Ben, oui ! Allez hop ! A la cave. Et ce n'est pas fini. L’aveugle du coin t'expliquera que toute la beauté de l'agi de ces gens du monde n’aura consisté qu'à emmerder les vieux par crachats, insultes et autres bruslements de boîtes aux lettres et toutes guimbardes des pauvres de la cité qui, eux, se lèvent le cul pour aller bosser tôt-matin...

- Trop long, encore...
- ... attends, René. Laisse-les, s'il te plaît, caillasser les pompiers et le Samu, jeter tous frigos et immondices sur les flics du haut des toits sans que leur gentil papa et leur merveilleuse maman n'interviennent pour les ramener à raison. Seul, le facteur sera interdit de lapidation : les parents ne veulent pas ! Ils t'expliqueront pourquoi.  
Dernière touche au tableau, ces grandes gueules n’auront jamais tenu un seul emploi n'acceptant de ne vivre que de la drogue et aux crochets de l’Etat.  

- M’enfin... Long, tu te fais long comme le Carême ou un jour de Ramadan, si tu préfères ! Gilou, tu commences à fatiguer. Et vous, il vous fatigue aussi ? Ah, tu vois ! 

- L’Enfin, comme tu dis, n’en a pas fini de fatiguer ! Tu me voudrais plus succinct ? Cesse-donc de m’interrompre. Bien ! Les vois-tu, ces BMWistes sans permis qui, après avoir manqué de respect à tous, de leurs parents à tous voisins bons musulmans, tombent par accident en religion pour rattraper le temps perdu et, pour mériter le Paradis, se dévoilent une belle âme sombre de djihadistes ?
- ... !
- C'est ainsi que pour se racheter, on arrête la picole et le tabac par devant en se soulant toujours en cachette des frères. Puis, en toute religion mal assimilée, on ne vend de la merde qu’aux incroyants. Malheureusement on ne peut ni lire le Coran, ni comprendre les prêches à la Mosquée, l'arabe étant une langue étrangère !
Alors, on argue que la France n'aime pas les musulmans et que...

- Halte-là, Gilou. Tu voudrais me faire croire qu'ils sont devenus intégristes parce qu'ils n'entendent rien aux prêches en arabe à la Mosquée et que le Coran ne serait pas traduit en français et que la France serait une mauvaise mère pour eux ?

- Va savoir, et peut-être que, même le Coran traduit en français...  Mais, oublie tout ça ! 
Donc, nos parfaits hommes du monde se mettent à surfer sur le Net qui diffuse des images de DAESH strictement interdites comme le sont les images du prophète (2ème Parole en Commandement) et finissent par trouver un imam aussi ignare qu'eux des choses de la religion mahométane. Et pourquoi cela ? Simplement pour se trouver une justification aux meurtres qu'ils ont hâte d'entreprendre. 
... !
- Pardon ? Tu penses qu'ils n'auraient pas prémédité leurs crimes ? Mais, durant leur quête "théologique" en prison, il ne pensaient qu'a assassiner tous mécréants de rencontre et tous serviteurs de leur mère, la France laïque qui n'est, à leurs yeux que la Grande Putain qui permet l'insulte au Prophète. Leur cible ? Cela faisait des années qu'ils la rêvaient comme on espère le Paradis, ces droit commun, ces mauvais bras séculiers portant gilet pare-balles, qui s'en iront se faire bourreaux, comme si c'était naturel, pour mériter d'Allah.
- ... Trop long, Gilou, trop long !
 
- Nous voilà un 7 janvier au matin, nos lascars rasés de près vont aller se faire embrasser sur le front par maman pour la dernière fois. Elle ? Elle ne le savait pas, pensant que ses chérubins attardés se rendaient, comme tous les jours au boulot.
- ... Au boulot ?
- Ben, oui. Ces angelots travaillent. Les parents te le confirmeront. Leur emploi consiste à quitter comme chaque matin les parents (où ils élisent domicile), pour faire croire qu'ils triment dur. Faut bien justifier la BMW et leurs salaires de cadres... De la drogue !
 
Bravo, nos petits gars bien français : un Prophète est vengé ! La belle affaire, depuis qu'il est mort.
Mais, ils ont sali Dieu, déshonoré pères et mères, et la France dans la foulée !  

Pourtant, la 5ème Parole de Dieu disait simplement : "Honore ton père et ta mère afin de jouir d'une longue vie dans le pays que l'Éternel ton Dieu te donne."
Et le pays que Dieu leur avait donnée, à ces Sons of Horror, n'était-elle pas la douce France, cher pays de leur enfance, chargé de tant d'insouciance, qui aurait dû toujours rester dans leur  coeur ? (Merci. Merci qui ? Merci Charlie ! Charlie qui ? Charlie TRENET !).

- Oui, mais non, Gilou… 
- Oui, mais si René…  donc, pour donner un sens à leur vie, ils se sont payé une Kalash avec les aides de l’Etat et le pognon de leur trafic de drogue et sont allés, au nom d’Allah le Miséricordieux, exécuter les Charlie, pour leur apprendre à vivre, ces tueurs franco-musulmans qui n'auront jamais pu lire une seule sourate en arabe littéraire pendant qu'ils jouissaient de leur courte vie dans le pays que Dieu leur avait offert, la France, la Terre Promise de leurs pères, la belle France. 
Et puis, que connaissaient-ils des préceptes de Dieu en allant soit-disant venger son Prophète ? 

- Ça y est, Gilles, tu en as terminé ?
- Avec mon laïus ? Oui. Mais, pas avec tous ces religieux qui dispensent la mort à trop vouloir nous apprendre la vie. Tiens ! Et dire que nous aurions le même Dieu ! Mais, ce n’est pas Dieu possible !
                                         ______________ 

Avec René, Ménie, Rolando, Américo, Pierrot et sa Madame, Antoine, Youssef et sa bombinette, Markus et sa Dame, Claudius et toute son Afrique, Julie et sans oublier Anne-Marie, le Gilles et sa Fanny, (absente parce qu’encore hospitalisée) et tous les amis du Comité de Rédaction, nous vous souhaitons plein de bonnes choses pour l'année qui vient,

et, plein, plein, plein de bisous affectueux pour 2015 à vous tous.

En nos Cévennes, en toute liberté, ce 21 janvier qui, comme tous les 21 m'attriste...
 
Ndlr : Cet écrit aura reçu le blanc-seing de Monsieur Habaouche A-J, Uléma, Docteur Honoris causa.
                                                          ___________________

POUR EN FINIR AVEC LES CARICATURES DU PROPHETE :

2ème Parole de Dieu : "Tu ne te feras pas d'idole ni de représentation de ce qui se trouve dans le ciel, sur la terre, ou dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punit les fils pour la faute de leur père, jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent. Mais j'agis avec amour jusqu'à la millième génération envers ceux qui m'aiment et qui obéissent à mes commandements."
Et que tous abrutis en prennent de la graine : c'est Dieu qui punit, pas les djihadistes.

vendredi 23 janvier 2015

Les Dix Paroles de vie*- 1


Préambule : avant de vous présenter mes vœux, je voulais rappeler que tout croyant du Dieu Unique s'oblige à la stricte observance des dix Paroles données à Moïse (ou Moussa, ou Moshe) sur le Mont Sinaï, Commandements obligatoires pour les chrétiens, les musulmans et les juifs. Personne d’autre n’y est astreint. Surtout pas les athées.


Le 3ème commandement : Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain car l’Eternel ne laissera pas impuni celui qui invoque son nom en vain,  
et le 6ème  : Tu ne tueras point.

Ces Paroles de Dieu s'adressent aussi bien à Israël qu'à Daesh et autres Al-Qaïda. C'est pourquoi, il est interdit d'assassiner, même pour venger le Prophète et il est tout aussi interdit de hurler "Allaou Akbar", Dieu est le plus grand pour appeler au meurtre des français.

Des musulmans, avec raison, ont toujours reproché aux Etats les deux poids, deux mesures et aux chrétiens leur tiédeur face aux crimes contre l'humanité et les crimes de guerre de Tsahal en Palestine.

Mais nous pourrions leur retourner la pareille : je n'entends pas beaucoup de musulmans s'élever contre les même crimes de Daesh qui n'assassinent pratiquement que des musulmans. 

Toutefois,  je n'ai jamais vu aucun français applaudir au massacre des enfants palestiniens alors que je vois beaucoup de musulmans dans le monde, et en France même, des musulmans français se gausser de l'assassinat des Charlie, des policiers, des juifs et des passants innocents, tout comme le sont les enfants palestiniens. Quant aux 11 septembre, rappelez-vous la liesse de la foule musulmane dans l'ensemble du monde arabe.


Il est naturel que des parents veuillent que leurs enfants suivent la religion du père. Cependant, ces enfants ne possèdent plus la langue de leurs ancêtres, l'Arabe, et leur religion ne se pratique que dans cette langue : c'est ainsi que, ne sachant ni comprendre les prêches à la Mosquée, encore moins lire le Coran, ils ne peuvent que se radicaliser. Ne leur reste qu'une seule voie religieuse possible pour se valoriser et montrer à la communauté qu'ils sont de bons croyants, de vrais musulmans : cette voie est le djihad et son aboutissement, l'assassinat.

Sachez que moi, Gilles PATRICE-KHIAL, et moi seul, suis entièrement responsable des textes, des dessins ou photos que je diffuse dans "Rolando".
Je rappelle encore à tous que je suis chrétien, croyant du Dieu Unique, et j'affirme ici que Dieu ne nous a pas créé pour que nous devenions de lâches meurtriers. Quant à l'étranger, s'il est parfois difficile de le considérer comme un frère on doit bien arriver, à force d'humanité à l'aimer comme soi-même.

Je terminerai ce préambule en vous informant que le texte sur "les Dix Paroles de vie" est sorti tout droit de mon imagination. Donc, inutile de chercher des poux à mes amis qui n'y peuvent mais...
                                                   _____________

Voilà donc une bonne chose de faite, parce que bonne à dire. Bien, bien, bien... mais, que souhaiter pour 2015 aux poussières de l’Univers que nous sommes, si ce n'est du rire, encore du rire, toujours du rire, et quoi de mieux ?
- Du rire, oui mais aussi de l’amitié, hein, Américo. De l’amitié ! 
- Oui. De l’amitié, Rolando. Et, pour notre tranquillité et le repos de nos âmes, des sectateurs de Dieu moins sectaires. On peut dire, Youssef ?

- On peut dire, mon frère, on peut dire... Pardon ? Mais, non, tu ne me choques pas, depuis le temps qu'on se connaît, tu penses !

- Paraîtrait que les assassins des Charlie ne seraient pas de vrais musulmans. Nous agréons volontiers, mais si quelqu’un possédait la méthode pour séparer le bon grain de l’ivraie, qu’il la propose : nous sommes preneur. 
- T’as raison Américo, et cela nous dé-fatiguerait si la religion voulait bien garder pour elle-seule sa morale à deux balles. Le monde ne s'en dirigerait pas moins bien !

- Paraîtrait aussi que Nétanyahu viendra défiler aux côtes de Valls, à Paris, dans une manifestation monstre pour s'élever contre les crimes contre l'humanité de Tsahal.
- Ce n'est pas demain la veille... Que Nétanyahu ? Aussi ? Et que la manif n'aura pas lieu non plus ? Aussi, mon pauvre Youssef.  

- On commence par toi, Julie, que souhaites-tu pour 2015 ?
- Moi ? Pour moi ? Mais tout, absolument tout ! Je désire que mon filou me trouve toujours la plus belle, qu'il ait plus de flouss pour me balader au bout du monde. Et s'il pouvait m’offrir une Ferrari, je la donnerais à Papa, mais faudrait qu'il commence à travailler...
Papa ? Mais, non ! Mon fainéant de filou chéri, oui ! Ah, aussi plein de mariages pour tous en robe blanche ! Les hommes aussi ? Les hommes aussi, et surtout les religieux. Rigolo, non ?
 -...!
Et moins de cons ? Pourquoi pas, quoique à la rigueur, étant toujours le con de quelqu’un, ne finira-t-on pas, à force d'éviter tous ces cons par se retrouver tout seul, comme un con ? Oui, à trop vouloir nous éviter, on finira par ne ne plus s'y retrouver. Est-ce con ce que j'ai dit, et l'ai-je dit ? Oui ? C'est bien possible, si vous l'affirmez !

- M'enfin, Juju, tu deviens grivoise.
- Oui Papa. À force d'éviter de toucher au con, comme dit si bien le tonton Américo, vous finirez tous homos. Mais, y a pas de mal à ça, oh que non.
- M'enfin, Julie !
Mais, non... Pas toi, Papa ! Quant aux embellies promises par l'ami Hollande ? Qui ne s'en fout pas n'est pas français !

- Joli galimatias, Julie ! 
- Mais, dis-donc, il connait plus de deux mots, ce tonton-là ? 
C'était le tonton Pierrot qui avait sorti sa science.

- Et qui voudrait souhaiter du nanan à Pierrot pour l’an qui vient ?
- Deux camemberts tirés du congélateur à Pierrot plus un magret et encore un autre magret. Deux magrets pour la 15, chaud devant !
- Rigole, Américo… je te souhaite une bonne indigestion, hein, mon voleur. Oui, tu peux rire aussi Rolando, tu peux !
- Et toi, Ménie, que nous souhaites-tu, si ce n'est du bonheur ?
- Pour 2015 ? Mais, ce que vous voulez ! Accordé ! Je veux être votre bonne fée !

- Cette année des débuts tristesse, nous l'avions rêvée meilleure pour tous. Ayons une pensée émue pour notre vieille France qui commence à sucrer les fraises. De ce côté-là, qu'espérer de bon ?
- Ah, René, belle France se sent mal. Regarde cette haine engendrée par notre république. On ne peut laisser en l’état. Faut en parler pour conjurer le mal !

- Vrai. On pouvait très bien se passer de l'obscurantisme et de l’au-delà mais pas des Charlie qui croquaient toujours sur mode déconne et, quand bien même leur crayon se faisait doigt d’honneur, jamais il ne se sera agi pour eux de dérision mais de remettre l'homme dans sa sensibilité par un tendre sourire.
- C'est beau ce que tu dis, René tant il est vrai que le but du dessin ne sera atteint que, lorsque gêné, chacun recadrera ses à-priori en s’étonnant de se retrouver bien meilleur qu'avant, comme tout attendri !  
- Oui ! Attendri comme à l'occasion d'une naissance. C’est ainsi ! mais tu es un tantinet longuet, mon garçon. Nos lecteurs…

- Attends que je finisse pour juger des longueurs. Bien ! Exemplons : j’écris un texte, libre de censure. Tu y plantes, comme un don de Dieu, un dessin aguicheur qui détourne souvent mon écrit simplement pour inviter nos amis à prendre un bonheur gratuit. Puis un jour, des abrutis nous assassinerait pour un éclat de vie ? Dis-moi, et après avoir invoqué leur Dieu qui est aussi le mien !
- Que te dire ? Mais, Gilou, tu es trop long, et tu finis par fatiguer !

- On s’en fout ! Alors, quand tu vois ces frappes débuter leur existence, bien avant que de savoir marcher, à emmerder les parents puis les copains d’école pour voler leurs billes, et qui, dans la cité, à part de terroriser les fillettes mineures de 7 ans en les traitant de sales putes n'auront rien fait de bien de leur vie… 
- ...!
 
Pardon, René ? Oui, je sais. nous sommes dans les longueurs. Oui... et ils penseront avoir légué un nom à la postérité. Dans notre souvenir, il ne resteront que ces innommables qui, protégés par des gilets pare-balles auront assassiné crapuleusement des dessinateurs, des flics et des passants, tous gens sans défense !

Je les imagine se pointer au Paradis, où ils n'y auront pas leur place, avec leur gilet pare-balles, merde alors ! Ils y ont pensé, au prêt-à-porter façon djihadistes, nos nouvelles fashion victims qui voulaient finir martyre. Le luxe français, à l'honneur, représentera toujours la France. Pas eux !

Mais un martyr mort exhibant gilet pare-balles, c'est la honte. Et pourquoi pas des leggins ?
- Oui, mais Gilou, c’est vraiment trop long, ce speech ! 

En nos Cévennes, en toute liberté, ce 20 janvier 2015, veille du 21.

Ndlr : Ecrit  visé par le Docteur honoris causa Amar-Jean Habaouche, uléma. 
La suite et fin au  2ème  épisode : " Les Dix Paroles de vie - 2 "
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Le dessin de René BOUSCHET (R&B) :

1er     : - Dis Mouloud, y fait quoi ton fils maintenant ? 
2ème : - Il est agriculteur à Paris !
3ème : - À Paris !!!! C'est pas possible !
            - Si, c'est possible.
4ème : - Il habite aux Champs Elysées et il travaille aux Champ de Mars !
5ème : - Et y fait quoi ?
6ème : -Y vend de l'herbe et y fait du blé !