jeudi 1 janvier 2015

La faillite, sinon rien*! - 1


De Lauriston à Macron : après 299 ans d'attente, un nouveau banquier génial se fait jour au ministère de l'économie et des finances : l'Emmanuel.  
Béni soit la France et les français !

1715-2014 : La France, une des plus grande puissance mondiale se trouve, une fois n'est pas coutume, (quoique), dans un état de finances déplorables. Quant aux miennes, en parler me fait monter les larmes aux yeux !

Monsieur le Ministre de l’économie Macron, l'Emmanuel de son prénom, nous a été offert par le Roi François, 3ème du nom, en vue de sauver notre République malade de son économie. Et pourtant, Emmanuel et moi devons constater, à ce jour, que nous n'y entendons rien en matière d’économie mais que, n'étant pas encore pourris par l'argent, nous pouvons conseiller même si nous ne serons jamais les payeurs. 
   
Croyez que notre Macron expliquera au bon peuple de France comment, de ses seuls petits bras, lui seul pourra mettre au pas le capitalisme débridé qui a voulu cette crise pour mieux s’enrichir. Enfin, il nous expliquera pourquoi il n'aura pas exigé dans ses mesures la parité dollar-euro, ce qui mettrait notre économie sur une meilleure voie ! Oui, Pourquoi ?

Banquier, Macron se souviendra de John Law de Lauriston, un génie de la finance qui dégringola de son piédestal et, plus près de nous, se rappellera notre histoire avec la Tunisie lorsque les banques s'étaient mêlées de politique : les emprunts massifs devaient permettre à la Tunisie d'accéder au rang des nations modernes. Incapable de rembourser ne serait-ce que l'intérêt de la dette, ce petit pays finira pieds et poings liés à la puissance de l’argent de la fin du 19ème siècle aux années 1950-60.
Sous couvert d’une aide généreuses, un pseudo-protectorat cachait une colonisation immonde de fait, et les banques en offrant des solutions "politiques" rendront le peuple tunisien plus miséreux encore ! 

Nos banquiers avaient oublié que, dès 1715, le Ministre des finances du Royaume de France, John Law de Lauriston avait prévenu : l’argent et la banque ne devaient permettre que l’échange économique, la richesse se faisant par le commerce et l’industrie, le pouvoir devant rester aux mains de l'Etat.

Cher Monsieur le Ministre Macron, avant que de ne vous occuper de nous, vous étiez salarié d'une banque qui était ni alimentaire, ni solidaire et, comme tout homme d’argent, vous vous honoriez de n’être pas philanthrope pour un sou.
Jusqu’à preuve du contraire, votre job consistait à rendre votre banque florissante par le commerce de l’argent pour l’argent, quitte à ruiner vos clients par les seules façons qu'a un banquier pour s’enrichir : accompagner l’ascension d’un puissant en lui permettant de devenir obèse, puis le dépouiller totalement, les deux méthodes, complémentaires, se suivent naturellement. Pour nos pauvres,  déjà sur la paille, l’adage le dit bien : il ne faut prêter qu’aux riches.

Monsieur Macron, banquier vous étiez, et doublé d'un joueur en Bourse invétéré, vous resterez : comment voulez-vous que nous fassions confiance à un joueur professionnel ? Pour finir, expliquez-nous comment quelqu’un qui ne sait que prendre dans la poche de Pierre et de Paul pour le mettre dans la poche de sa banque pourrait trouver des solutions à la crise que le capitalisme a voulue  pour s’enrichir encore plus ? 

Macron, vous n’êtes donc pas qualifié pour nous sortir de notre misère, d’abord parce que votre solution qui consisterait à alléger la charge des entreprises pour la transférer sur le consommateur, nous les petites gens du peuple, n'est qu'un leurre et, qu’ensuite, le banquier et sa banque ne veulent que s’abstraire de toutes règles de droit visant à moraliser l’économie.

Nous ne voulons pas être payés de mots. Non, mon cher Ministre et beau parleur, vous n'avez pas de solution économique viable pour la France qui ne peut se sauver toute seule car...
...tout système économique ou politique qui s'emballe continue sur sa lancée et ne peut plus être stoppé, surtout s'il est mondial, alors, pourquoi seule la France serait-elle bénie des dieux pour s'être entouré du seul économiste génial sur la place du marché de la planète, vous ?

Suite au prochain épisode : La faillite, et c'est tout ! - 2

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