samedi 30 novembre 2013

Sommaire de Novembre 2013. 11-.


 L'insécurité auto-stoppée... La Cévenne frissonne de peur avec la crapulerie arrivée des villes!

La prison à flux tendu, please! Trop de prisonniers et pas assez de place? Evitez de construire des cellules: un détenu entre en prison, un autre en sort. Pas belle la vie, et quelle avancée socialiste, Christiane!
 
La mer de la Tranquillité. Ici, tout commence et finit par des chansons (dixit Antoine). Les socialistes français nous bercent dans le nirvana. Oyez-oyez, braves gens, dormez tranquilles!

A cause du temps pourri sur le viganais. Bis repetita placent, René. Oui, les choses répétées plaisent.

A vos jumelles ! Une comète passe, tel un ange du paradis. Merci, René.

Una storia importante. -9. C'est encore des temps de misère et de guerre.

Les baisers de ta bouche!  Le Cantique des Cantiques. Le Collège André Chanson et Yvette.

L’épervier malheureux! La Citroën-16 soupapes de Jean Carrière sur le toit.Une histoire cul par-dessus tête.

Pauvres retraités!  ou comment on a appauvri les retraités de façon éhontée. A lire impérativement.

L’épervier à Ménie. Une réponse de Ménie. Jean Carrière, l'écrivain qui a raté les Cévenols. Et quand tu les as manqués...

vendredi 29 novembre 2013

La prison à flux tendu, please* !


Ce n’est pas chose de petite importance que de vouloir légiférer sur la sécurité et sur le punissement* des fauteurs de trouble à l'ordre public, Madame the french Minister of Justice.
*Jolie forme vieillote.

Concernant la salubrité publique, il conviendrait de désengorger rapidement les prisons de tous détenus en fin de vie, malades ou trop âgés, en les dirigeant vers les centres hospitaliers, et que les fous à lier soient mis en l'asile psychiatrique.
Cette mesure serait confiée à vos Procureurs généraux ce qui leur donnera du travail en plus, mais ne les tuera pas à la tâche. 

Mais des victimes, qui s'en soucie ? C’est simple, gente dame Christiane. Il suffirait d’associer les Associations de victimes dans une commission consultative qui travaillerait avec le Parquet général et le Directeur de la prison.
Vous criez au génie ? Vous avez raison.  Cela me gêne quelque peu mais je vous remercie, très gracieuse dame Taubira. 

Votre Credo concernant les jugements sera iceluy : rendus contre les individus, les peines ne se pourront partager avec quiconque. Voilà pourquoi, Madame la loi ré-affirmera qu’un détenu=une cellule et une entrée=une sortie de prison ! Par automatisme.
Cette avancée, outre qu’elle règle tous problèmes de surpopulation et de manque d’effectifs en gardiens, est de bonne justice. 

Ainsi, en renvoyant les fous, les trop âgés et les incurables, chère, chère Madame le Garde des Sceaux, vous entrevoyez par là-même l’inutilité de construire et de recruter des gardiens. 
60.000 cellules suffiraient à 60.000 détenus. Ainsi, vous conformant au droit européen tout simplement et par des économies des deniers publics, vous restaurerez les droits de l’Homme en prison. 

Chère Madame Justice, qu'attendre de vos successeurs? Soyez visionnaire. Pariez sur le longterme (en un seul mot, je vous prie), et les progrès de l’humanité, place Prince Beauveau. On dit place Vendôme? Dommage.
Le Prince Beauveau, était cet Intendant du Languedoc de Louis le XVème qui visita la prison de la Tour de Constance où des prisonnières huguenotes croupissaient. Emu de la détresse et de la misère, horrifié des conditions dans lesquelles ont tenait enserrées ces pauvres femmes pour raison de religion, il les fit libérer.

La république s’est encore trompée : c’est le Ministère de l’Intérieur qui est situé à la Place Beauveau. Pas normal. Crotte de bique cévenole huguenote !  

Pour nos prisons, sacrifiez donc aux idées de Voltaire et aménagez une solution humaine car, quoique vous fassiez, quelles que soient les réticences, la prison sera réformée obligatoirement par le progrès social, quand bien même d’autres ne songeraient qu’à incarcérer encore plus, et donc  à bâtir de nouvelles Maisons d’Arrêts.   

Madame, les conditions dégradantes de l'incarcération, les juges la connaissent. Illégales, indignes de la France, nos robins tombent eux-mêmes sous le coup de la loi pour traitement inhumain. Assainissez la situation catastrophique du milieu carcéral sans apport d’argent et commencez à vider les taules, seule soupape de sécurité. 

Les révolutionnaires incarcéraient dare-dare, à la SARKOZY-DATI. Constatons "qu’à aucune époque de l’histoire de France, il n’y eut autant de prisons que sous la Terreur. On en créa de nouvelles : au Luxembourg, dans le couvent des Carmes, dans celui des Madelonnettes, à l’hôpital Saint Lazare… Elles étaient pleines de détenus, promis au tribunal révolutionnaire, c’est à dire à l’échafaud de Sanson… ».
Paul GINISTY (cité dans Les évasions célèbres de Maurice RAT. Gauthier-LANGUEREAU, Paris). 

Seuls, les imbéciles confirmeront l’utilité des prisons puisque les prisons en sont pleines, disent-ils. Quand aux pauvres, aux vieux et aux fous, ils savent que la malchance de la mal-vie les envoie en taule.
Les révolutionnaires, plus pragmatiques ne construisaient pas mais détournaient des édifices en prisons. Avec la guillotine qui désengorgeait ces centres improvisés à bas prix.  

Remplir, la prison oui… mais vider à la même vitesse. A flux tendu. Comme toute entreprise moderne : les stocks surchargent inutilement les coûts de revient. On le savait à l'époque de la Terreur.
Alors, Madame le Ministre, ce qu’ont su faire nos aïeux, pourquoi pas nous ? Moins la guillotine, nous sommes d’accord, n’est-ce pas ? 

Dans le cadre d’un détenu entrant, un détenu sortant, la charge de la mise en prison reviendrait au Procureur général, et la sortie incomberait au Directeur. Chiche, ma chère Christiane, on le fait : une cellule par détenu ? Et pas besoin de construire.
Et puis, Christiane, imaginez l’espoir dans toutes nos prisons de France :
Une entrée ! Ouais, chouette les gars, un détenu va sortir grâce à un imbécile qui y entre ! Ainsi, tous se tiendront à carreau pour bénéficier de la sortie anticipée. 

Alors, au fronton des prisons de France, le drapeau français et son cousin européen, entremêlés, ainsi qu’une odeur de sainteté et d’espoir flotteraient au vent de la liberté.
Pour une fois que l’espoir et la sainteté s’uniraient pour ne pas sentir la rose, à tout le moins. 

Une cellule, un détenu. Et, barka*. En attendant, gérez cette chienlit, chère Christiane, comme une entreprise privée, à flux tendu. Merci pour nous.
 *barka= assez. 

De Pont-d’Hérault le  novembre, an de grâce 2013.
Un 29 novembre 2013 sur la terre.
Dessin de l'ami René BOUSCHET : C'est ça! marrez-vous!... C'est pas demain que vous aurez une cellule individuelle!
 

jeudi 28 novembre 2013

L'insécurité auto-stoppée*...


Le stop, en mes voyages de pauvre me permet, pendant de courts instants, des rencontres de qualité, des discussions incroyables en cette bienfaisante confrontation polie de points de vue parfois tant divergents que c'en est un enrichissement.
Sans compter l’ouverture de mon horizon. 
Et, pendant quelques kilomètres, c’est incroyable le nombre de sujets si divers que nous pouvons aborder entre étrangers de rencontre. 

Par exemple, un gars m’a pris en Kangoo Renault samedi  2 novembre pour aller au marché du Vigan. Le type, issu d’un petit village de la vallée de Valleraugue, était coincé ce week-end, me disait-il, par le Rallye auto. Il avait émigré, il y a près de 25 ans dans le Sud-ouest pour revenir revoir amis et famille (ou l’inverse. Tiens, c’est étrange que je ne lui ai pas demandé de bien préciser). Nous nous sommes reconnus dans nos métiers du secteur social, ce qui crée des liens.

-Je suis choqué que la seule chose dont on me rebat les oreilles, ici, ne tourne qu’autour de l’insécurité. C’est fou. Tous s’excitent !
-On vous dit qu’hors Jeanne d’Arc, point de salut  ?
-Oui. Ils ont dû se donner le mot, ce n'est pas possible ! L’extrême droite et l’insécurité dans le chevelu de nos vallées cévenoles, loin de la délinquance des grands centres urbains ? Impossible !
-Oui. Même les chasseurs disent qu’ils ont des fusils, et qu’à l’occasion, tirer un petit coup, c’est agréable !
Mon chauffeur, tout à son propos, n’a pas relevé mon trait d’humour.

-Avez-vous connu les années du début 70, monsieur, lorsque certains se battaient contre le Parc National ? Les touristes ont supporté la grogne des jeunes et des chasseurs. Ajoutez-y les clous et l’huile sur la route, les arbres coupés, les accidents occasionnés. C’était violent quand même.
Nous y avons rajouté les habituelles bagarres des bals du samedi soir et les fêtes votives de tous nos villages, je ne vous raconte pas : Ganges contre le Vigan. Le Vigan et Sumène contre Ganges, Ganges et le Vigan contre Quissac… la baston bon enfant quoi ! Mais violente.
Dans les années 70, le phénomène était moins prégnant que pendant la décennie précédente. Et puis, le sport national était de casser et de cambrioler la villa des touristes. Fallait voir les dégâts, parce que les dommages collatéraux sur les résidences secondaires des autochtones, on ne pouvait éviter, certains pensant ainsi se battre contre l’installation du Parc National des Cévennes.

Si on y rajoute la délinquance routière et tous les copains morts trop jeunes d’avoir trop bu et trop mal conduit bien trop vite, plus les accidents de chasse, nos années passées étaient bien plus insécurisantes qu’aujourd’hui.  Pourtant, nous nous sentions en sécurité aussi bien dans les fêtes votives, les bals du samedi et sur la route (20.000 morts au lieu de 4.000/an aujourd’hui)… et ne parlons pas des nombreux accidents du travail qui ne faisaient pas la une des journaux.

Pour nous les jeunes, la vie était normale, en ces années-bonheur. Bien trop calme, et voilà pourquoi on y mettait de l’animation pour vivre notre West Side Story, notre western  viganais et ainsi impressionner les fifilles avec nos chaînes à vélo et les bâtons. Les USA et leur rock nous mettaient en transes !
Tout :  film, colt, grande claque dans la gueule, et ces jeans qui nous changeaient des pantalons de golf, et les vestes à carreaux que les mères confectionnaient à leur cow-boys d’ados dans des couvertures bariolées. 

Tout, nous prenions tout de l’Amérique ! Il ne nous manquaient que chevaux mais les pauvres avaient leur vélo, les riches, des cyclomoteurs : Flandria trois vitesses, Sachs, mobylettes et autres Tendil. Il y avait de la belle violence quelque part en nos villages, violence que nous aimions partager.

Vous avez dit insécurité ? Pas pour nous. Peut-être pour nos "vieux" de 50 ans, et se seraient-ils plaints ? Et puis, nous avons oublié nos tapages nocturnes et les jules* et leur merde mouillée que nous balançaient les vieux du haut de leurs fenêtres, le soir, en nos jeunes années des sixties bruyantes. 

N'oublions pas nos hippies des sixties-seventies. Il est certain qu’en tâtant de la drogue, inconnue jusqu’alors en nos petits pays, les Cévennes se mettront à l’avant-garde du LSD, du shit et de l’héroïne. Mais, une avant-garde chic même si elle n’était pas très propre, bon genre quand même. 
Les voyages en LSD, extrêmement dangereux, ont causé pas mal de morts et d’aliénés mentaux, sans parler des rosés ou pastis, toutes choses enserrées en  nos mas isolés de la région. 

Ajoutez-y les anarchistes d’Alès, plus les nantais d’extrême-droite et autres truandasses qui se croisaient, copinaient et venaient se cacher dans nos Cévennes après leurs forfaits, s’ivrognant et se droguant sévèrement, se ressourçant pour ensuite rapiner ou escalader* à qui mieux-mieux.
*escalader signifie cambrioler.

Aujourd'hui en notre pays de pauvreté cévenol la drogue se fait mère de toute insécurité par la délinquance multiforme. Qui ne connaît Bébert-le-Droguiste et son compère Roger-la Mort, les Vite-la Maréchale, la prostituée (prononcer le v à la romaine comme b), et tous semi-grossistes qui officient au vu et su de tous.
On en prend son parti, on supporte, on endure. On a espéré le miracle sarkozien pour nous débarrasser de nos tiques. Mais, l’avait qu’une grande gueule, le petit Louis 15ème, le bien monté !
-En talonnettes ?
-J’en sais rien, mais oui, aussi, certainement !

Avec Hollande, en Louis 16ème, la France fuit toujours vers Varennes, en carrosse rétro deux tons !
-Deux tons ? Explique, Gilou.
-Pin-pon. Deux tons d’ambulance, tant elle est malade, la France ! En reculade. Alors, comment veux-tu, comment veux-tu.
Reconnaissons que les gendarmes font de jolies saisies. Mais, pendant qu’ils sont à leur centre d’écoute des portables pour taper un gros coup, ils ne sont pas dans la rue dans laquelle s’écoule tranquillement la drogue.

Y-a-t-il plus d’insécurité qu’avant, mis à part quelques gros bandits bien jeunes et bien armés, argentés, gros dealers, notons plus d’incivilité, d’impolitesse, de grossièreté, d’impatience, d’agressivité individuelle, signalons toujours la mauvaise réponse judiciaire qui ne traite pas cette délinquance ordinaire et ces incivilités énervantes qui donnent ce sentiment d’impunité aux uns et d’insécurité aux autres.

Insécurité et pauvreté augmentent suite à l’abandon des populations cévenoles. Mais alors, la solution ? Vivre caché pour ne pas être emmerdé par les violents et délinquants, avec des grilles à la porte et aux fenêtres, un bon gros drilling (un douze avec du plomb de 4 ferait aussi l’affaire), un pit-bull, mais avec aussi une bonne bouteille de pastis pour les gendarmes...

...Oui, et sans oublier de donner de bonnes étrennes au facteur, aux éboueurs, mais encore acheter le calendrier des pompiers, se faire bien voir de ses élus, encore et toujours, oui toujours bien saluer nos jeunes gens, surtout les plus violents.  Faire le petit vieux, quoi, en étant sourd aveugle et muet.
C’est fatiguant, mais, faut ce qu’y faut.

-Pour vivre heureux, vivons caché c’est ce que tu préconises ?
-Ben, ayant plus de 68 ans, la logique voudrait que je sois plus insécurisé. 
-Que reste-il comme solution ?
-Limiter ses déplacements, ne jamais aller dans un endroit inconnu, ne fréquenter que ses relations, ne rien demander aux services de police qui ne feront rien pour toi, se cacher pour ne pas être agressé dans la rue, et ne jamais sortir à la nuit tombée en évitant les endroits isolés.
Voilà, comment assurer sa sécurité, en restant à ma maison. Parce que l’Etat, se désengageant des services de proximité, nous protège moins qu’avant et nous oblige à assurer nous-mêmes notre propre sécurité. Contradictoire, n’est-il pas ?

Par contre, pour me « suivre » comme un dangereux bandit, la justice fait ce qu’elle peut. Les dealers, les violents, elle s’en fout. Il est vrai que quand tu as une gueule d’arabe, tu deviens dangereux pour nos fonctionnaires d’autorité. 
C’est le western, pour moi. Comme dans les années 60 ! La Justice me rajeunit. Merci bien, Madame la Justice des pauvres.

Le dernier huron de Pont-d’Hérault demande que services soient rendus aux usagers car, en désertifiant nos Cévennes, l’état nous fait violence, nous appauvrit toujours plus et nous insécurise. Ce 28 novembre de l’An de Grâce 2013.
 

mercredi 27 novembre 2013

La Mer de la Tranquillité...


Bravo Claude SERILLON. Tu en as mis le temps à bien conseiller le poulain à Tonton Mitterrand… Pas Frédéric, l’autre, le François.
-Monsieur Serillon, que me proposez-vous… je suis à court d’idées.
-Monsieur le Président, vous avez guerroyé seul au Mali…  ce fut mal perçu. Très mauvais pour votre popularité…
-Je l’avoue. J’aurais mieux fait d’attendre les copains de l’ONU. Mais, pouvait-on faire moins mal?
-Non, Monsieur le Président. Mais vous avez fait moins bien en faisant appareiller notre frégate pour faire entendre raison au petit Bachar. La Syrie a-t-elle obtempéré? Non!  Et c’était un acte de guerre déclaré.
-Monsieur Sérillon… J’avoue que les syriens auraient pu nous le toucher-couler, ce bâtiment. Ajoutez-y le merdier malien… Je prie Sainte Rita, pour ma tranquillité mais, c’est comme téléphoner à un sourd.
 -Et si, pour changer, vous ne faisiez rien? Peut-être auriez-vous plus de succès?
-Vous croyez, Claude?

-Pour une fois qu’on a un président américain intelligent. Imitez Obama qui, en bon socialiste laisse le temps au temps, ce qui est souvent la meilleure solution de résolution des conflits… Taubira et Valls ont copié. Croyez-vous qu’ils secouent le cocotier? Ils font parler. Et persuadent le public qu’ils s’activent. Valls a la côte, Taubira est élue femme de l’année. En beaux ramiers qu’ils sont.*
-Comme Rachida Dati… et chaque année une femme de l’année, comme le beaujolais nouveau. Bizarre. Claude, rappelez-moi, à l’occasion de demander à Taubira de se calmer un peu… Se payer un militaire en Directeur de Cabinet… à  la Chancellerie. Une première qui passe mal et qui fait jaser, et je n’aime pas .Et pourquoi pas Cohn-Bandit au Cabinet du Ministère de l’Intérieur? Pensez à Valls, Claude… pensez à la tête de Valls quand je lui proposerai de changer de Directeur de Cabinet!
*Le ramier, seul pigeon qui ne fait rien de ses dix doigts. On dit qu’il n’en fait pas une rame.

Très bien. Mais, ne rien faire est la chose la plus difficile à faire au monde. Surtout lorsque l’on veut faire croire que l’on s’active pour le bien commun, en général, et de la France tout particulièrement.
-Si j’avais un conseil à vous donner, Monsieur le Président…
-Enfin, mon cher Claude, à quoi est-ce que je vous paie depuis plus de 18 mois? Simplement à  sortir le pouvoir de ses ornières. Vous êtes intelligent, Claude. Allez, conseillez-moi, je vous prie.
-Premièrement, laissez les autres s’embourber. Soyez majestueux… au dessus de la mêlée.
-Vous croyez…
-Par exemple, votre proposition d’accueillir la jeune sans sa famille, seule en France, c’est d’un genre… maladroit, pour le moins. Mon Dieu, Valls s’était mis dans les fermes tout seul. Il fallait l’y laisser.

Faire pleurer dans les chaumières.
-Contez nous des histoires tristes. La France a du cœur. Les chanterelles mélancoliques du violon contre du pain…
-Rapatrier les otages… payer la rançon… vous croyez qu’on peut?
-Si vous voulez. Mais démentez tout paiement, Monsieur le Président. Et laissez les lauriers à Fabius. Ils retomberont sur vous… Bien. Vous avez essayé le théâtre extérieur comme tout grand chef d’état qui croit régler ses difficultés économiques par un nationaliste va-t-en guerre. Même un petit, tout petit bloggeur, le Gilou vous traite de dernier Roi-nègre de France et du Mali réunis. Notez le trait perfide.
-Cette guerre était nécessaire…
-Peut-être. Mais laissez encore Fabius, votre Ministre des Affaires Etrangères se casser les dents. Il aura les fleurs en raccompagnant les otages, mais dans la pétaudière syrienne, craignez le pire car nous pouvons augurer que la réunion du 15 Janvier 2014 sur la Syrie renforcera les clivages insurmontables. Vous feriez mieux de demander des éclaircissements au Gilou sur la révolution verte… musulmane mondiale. Il n’est pas si con que cela, ce jeune homme (Merci, Claude. Je te le revaudrai, à l’occasion).

La prostitution, parlez-en, Président.
-Non… laissez votre porte-parole lancer la campagne. Elle est si mignonne… Mais, non, Monsieur le Président, ce n’est pas si démagogique que cela. On a vu pire. Mais, elle est si belle, Belkacem.
-Mais, la prostitution est le plus vieux métier du monde… déjà que les emplois désertent la France, si en plus les françaises doivent s’expatrier pour travailler. Passe encore à Monaco, c’est encore chez-nous…
-Taxer par la TVA les consommateurs du sexe par l’ajout d’une valeur à la passe. Génial, non? Oui, ne pas faire l’impasse…  
-A chaque coup, faire encaisser l’Etat. Je vous en prie, Claude, ne riez pas, ce n’est pas une boutade!... Mais, non, voyons. Le Fisc ne peut être assimilé à un maquereau... Je vous en prie, Claude.
-Les pauvres, mon Dieu et tous  les délaissés, ceux qui n’ont jamais eu de femme à eux… Ils ne vous porteront pas sur leur coeur. Mais, comme ils ne votent pas… Effectivement, la misère sociale et sexuelle…
-Je demanderai à Mme Belkacem de porter assistance à ces délaissés sexuels… oui, ce n’est que justice. Et nous sommes socialistes, que diantre… Il est vrai que moi-même…

-Les femmes battues… voilà un sujet qui fera pleurer le soir, au coin du feu.
-Monsieur Sérillon, avant des battre campagne, attendons la journée mondiale sur le sujet.
-Monsieur le Président, il ne faudra pas oublier tous ces hommes battus par leurs femmes, moqués, terrorisés. Oui. Tous les hommes qui se suicident à cause de leur femme…
-Oui, j’ai aussi eu des moments difficiles. Mais je n’étais pas marié et celà console bien souvent.

-Monsieur le Président, un petit deuil qui vous toucherait de près?...
-Et pourquoi pas une prostate gaullienne, mon cher Claude?
-Monsieur le Président… une maladie, un secret. Je ne sais pas mais, par exemple, on vous aurait fait des confidences…
-J’ai bien un petit cancer qui traîne, mais très confidentiellement, la ministre de… Non, non! Je ne peux, voyez-vous...
-Ah, non, Monsieur le Président. Si vous commencez à chipoter… Pensez à votre côte d’amour.
-Parlez-moi-z-en-pas. Vous pensez que je devrais demander à ma petite ministre de révéler sa maladie?
-C’est vous qui voyez, Monsieur le Président. C’est vous qui voyez.
-Vous avez raison. Je ne vais pas me gêner. Je vais tâcher de la convaincre dès ce soir. Hé, hé!

-Que pensez-vous du racket et des mômes battus à l’école?
-Monsieur le Président… une campagne sur les gosses et le racket…
-Mon cher Claude, vous voilà devenu un beau diable. Et que pensez-vous de la cause animale, des abattoirs? Je vais demander à ma Garde des Sceaux de nous concocter une loi pour que l’animal ne soit plus considéré comme un meuble… et alourdir les peines contre la torture de nos amis à quatre pattes. Et pourquoi  pas détaxer entièrement les dons à la SPA?… Non. Ce serait un peu moins d’argent dans les caisses de l’Etat.
-Il vous faudrait aussi revoir la loi sur les bizutages dans les grandes écoles…

-L’impôt est impopulaire… du passé, faisons table rase…
-Et si nous entrevoyons, avec le Prime Minister Eyrault  l’organisation d’un tour de table sur les impôts?… soit disant pour les réorganiser, mais en fait ce ne serait que manœuvres dilatoires… on parle, on parle puis on palabre. Ainsi, les affaires avancent à l’africaine. Le temps au temps, laissons…
-Mon cher Claude, derrière les palabres, je sens poindre le bout du nez d’un Roi-nègre… Je n’aime pas ce petit bout de nez tout rouge.
-Veuillez m’excuser, Monsieur le Président. Je n’ai pu m’empêcher.

Ainsi Hollande gère notre France, ce pays de Cocagne par son cœur d’or si généreux*, le mènant piano, piano sur la Mer de la Tranquillité. Sur la Lune, quoi!
*Pas Hollande. La France voulais-je dire.
Plus rien à mettre dans ma gamelle, alors… tant pis. Je n’irai plus à la pute française car on m’a fait les poches. Expatrions-nous au Dallas, à la Jonquera pour sacrifier à notre addict d’affection…
27 nov. 2013. Le Vigan.
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