dimanche 5 avril 2015

L'Irak ? C'était jouable* - 2


Président Hollande, cette police pour AREVA au Mali, dites-nous !
-Jouable !  Jouable, comme la belle trique bien dure du gendarme français en Centre-Afrique !

Verser le sang loin de France par la guerre, ce raccourci des non-solutions humaines, et quel qu'en (*) soit le prix ! Quant à penser...
-Aux autres ? Mais, on s'en fout ! Et, après-moi le déluge !
-Oui, et qui ne saute pas et ne s'en fiche pas n'est pas français. N'est-il pas Hollande ?
(*) Merci, Correcteur pour ce "quel que". Dommage, ne m'a pas laissé son nom. Hé, oh, faudrait voir !

Rappelez-vous que le Georges W. BUSH, démantelant l'Irak et le SADDAM Hussein par destroyers A10 et pendaison interposés, et traitant la France de toutes les lâchetés n'aura fait qu'attiser le terrorisme. 
La guerre portée en Irak, était-ce jouable ? Eh bien, au vu du résultat obtenu : 600.000 victimes collatérales, une haine de tous les musulmans pour l'occident chrétien, un merdier irakien sans nom, les attentats qui n’en finissent pas, le bordiau Syrien, la région déstabilisée, les printemps arabes couleur sang…
C'était jouable ? Dites ! Mais de la liberté, la liberté !...

... Oui, de la Liberté, dites-nous : qui aura bien pu jouer avec elle, jusqu'à lui tordre le cou ? Et, quels sont ceux qui paient le prix fort des amusettes politiques des BUSH et consorts ?

Le si décoiffant Nicolas SARKOZY, mal conseillé par son BHL échevelé jouant les mauvais Malraux en sa croisade anti-musulmane décida, ingénument, de renverser le KADAFI dans un « C’est jouable » abracadabrantesque : et voila que DAESH applaudit des deux pieds et des deux mains à notre tout petit-petit président. 
Pas doué et mal joué SARKO qui, dans tes conférences à faire péter de rire la sous-ventrière de tes auditoires qui te rétribuent si grassement nous aura imaginé cette : "Méthode pour contrer la poussée islamiste après avoir fait éradiquer le Kadhafi pour convenance personnelle !..." 
-...la quadrature du cercle ? Comment la résoudre ?... Mais, par la rigolade, c'tte blague ! 

Et, le Bernard-Henri LEVY qui, après s'être fait la mouche du coche du Sarkozy se fait celle du Hollande, sans vergogne aucune. D'accord, d'accord : pourquoi se priver de se vautrer dans les écuries du pouvoir et ne pas parader dans les médias quand on pense en avoir ?  
-Du pouvoir aussi ? Oui, du pouvoir aussi !
Mais, BHL ne ferait-il pas que ce que préconisait Platon : le philosophe sait et, par cela même, il doit diriger le peuple qui, lui ne sait pas...
-... que c'est jouable ?
-Ben, non : on ne joue pas avec la vie des autres, sauf à vouloir les suicider !

Le Bernard-l'Hermite mange à tous râteliers des pouvoirs en essuie-glace et, après la gauche et la droite, il ne lui restera plus qu'à servir la soupe à l'extrême-droite. Et, comme dit Youssef, mon pote non-voyant à l'odorat si fin et si délicat : manger, oui, mais surtout que l'âne ne s'oublie pas près de sa mangeoire. 
Entends-tu, mon BHL ? Ne pas s'oublier.
D'accord... et donc ce pseudo stratège de la "real-politic", ce "pur" intellectuel, dont le modèle est Napoléon se pique de s'occuper des Khurdes. Gageons qu'il réussira son coup, comme avec les libyens qui le remercient pour les libertés qu'il leur a octroyées :
-Mais, oh, c'était jouable !
-Oui. Si on veut. Quoique BHL... te prendre pour Napoléon, tu ne serais pas le premier en bicorné de première !

Je ne dis pas qu’il ne faut pas aider les Kurdes, mais enfin : depuis quand la philosophie ne mènerait-t-elle qu'à la destruction et au chaos ? Oh, dis nous-le à l'oreille, philosophe, et en toute perspicacité !

Parce que, préconiser la guerre en seule solution à un problème politique, quand bien même il y aurait urgence, n’est-ce pas une belle idiotie, quelque (*) intellectuelle et jouable qu’elle ait pu paraître au départ, la guerre ne servant que les politiques qui en usent à loisir, jamais les peuples et ne crée que de nouvelles impossibilités.
Et, pire encore, parce que la guerre, dès qu’on y recourt pour un oui, un non crée ce vilain précédent de ne paraître que la seule solution adaptée  à tous les conflits, car elle est plus facile à mettre en oeuvre que la paix.

Quant (*) à en sortir, de la guerre...
-Ce n'est vraiment pas jouable !

-Mais, camarade, vous enfoncez des portes ouvertes !
Eh bien, non : à preuve ? Les guerres sont toujours d’actualité, voyez-vous, les hommes, ces bambins en culottes courtes aiment à y jouer, comme si les solutions simplistes et brutales étaient adaptées à la complication et à l'évolution lente des choses de la vie. 

PS: merci à mon nouveau ami correcteur anonyme. Quant avec un T en ce cas. Excuse pour cette faute d'inattention. Mais, bon sang, je suis au four et au moulin, dans ce foutu blog !

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