dimanche 3 février 2019

l'An Un...des populismes.-6


Les solutions populistes.-6
Admettons ce postulat que l’argent soit le vecteur primordial d’échange, de gestion du temps, de communication et de progrès des sociétés. Considérons que toute société peut se comparer à une famille qui, en survivant à ses membres s'agrandirait, se transformerait, se cousinerait par amour ou par nécessité, se chamaillerait ou divorcerait. Subissant de nombreuses crises de croissance elle tentera de s'en sortir au mieux des intérêts de ses membres en comptant sur la solidarité obligée qui unit.

L'union faisant la force, la famille France s’est redéfinie en se découvrant une histoire partagée, des valeurs communes et la nécessité de créer un grand marché pour se mesurer à armes égales avec d’autres puissances. Cette sorte de Guilde comporte 28 autres familles apparentées de longue date.  Dans cette Communauté européenne avec sa morale, sa représentation, sa gouvernance, sa loi, les familles ont transféré certaines de leurs prérogatives régaliennes jusqu’à accepter de se soumettre au contrôle de leur gestion intime.
N'oublions pas la participation en leader de la France dans le concert mondial des familles que ce soit  à l’Onu, à l’Otan, etc…

La crise mondiale qui nous traverse, plus complexe à juguler que la crise de 1929 qui pourrait s'expliquer par l’industrialisation naissante, la grande guerre, la désindexation de l’or, la circulation plus rapide des capitaux et le capitalisme triomphant sera difficile à surmonter. Dès 1930, se rendant compte qu'une nation ne possédant pas de territoire colonial était fragilisée par la crise, les grandes puissances pensèrent la résoudre par des politiques jugées indispensables à leur survie en pariant tout sur un nationalisme isolationniste qui protégeait leur marché intérieur et par des protectorats économiques et, mieux par la conquête de nouveaux territoires déclarés libres.
Pour les Usa, isolationnisme-nationalisme et mise sous tutelle de zones d’influence strictement réservées à son marché (Amérique latine). Pour le Japon, l’Italie puis pour l’Allemagne, replis sur soi et expansion territoriale par la menace puis par la guerre pour la recherche de matières premières et la constitution de grands marchés captifs pour écouler leurs produits manufacturés.
Dès 1943, cette politique isolationniste qui engendre populismes et dictatures a été combattue par la création de l'Onu car elle apparait nuisible à l'humanité.

Si la crise de 1929 accoucha des fascismes puis de WW II, notre 21ème siècle sera celui des populismes et des dictatures plus ou moins soft du repli sur soi par toutes sortes de barrières douanières, de reflux des migrants, de sortie de traités (nucléaires ou Brexit). Ces politiques populistes qui pensent ainsi répondre aux défis de la mondialisation et à la puissance des grandes multinationales dictant leur loi à tous ne peuvent qu'appauvrir les peuples et mener à des conflits ingérables.
Depuis l’informatisation, la rapidité des échanges et l’argent-roi nul ne peut échapper à la mondialisation, les sociétés étant condamnées de relationner en interdépendance totale.

Vers un New deal. Les crises morales, sociales, économiques et de confiance ont toujours été politiques. Deux seules options possibles : plus de démocratie dans la gouvernance des affaires publiques ou populisme capitaliste, communiste ou religieux.
Les démocraties modernes se sont toujours méfiées des nationalismes qui se transforment en populismes, cette dictature du Peuple qui finit inéluctablement par la confiscation du pouvoir  et du bien commun par une élite ou un tribun éclairé qui disent au peuple ce qu'il a besoin d'entendre et, c'est pourquoi, depuis la nuit des temps, sachant que le peuple réagit plus qu'il n'agit elle ont mis en place une gérance de la république par des élus responsables aux affaires. 

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