lundi 7 janvier 2013

Dear Michèle*...



Dear Michèle. I am glad to…

- Gilou, comment dit-on féliciter en anglais ?
-Rolando, je n’en sais rien. Mais alors, strictement rien.
-Ben, moi qui croyais. Americo, tu sais, toi ?

-En bon français, on dit simplement : féliciter. Mais, à qui écris-tu ? A Michel…
-Oui. A Michèle Obama. 
-Américo, Rolando est fou. Mandela, Poutine, Hollande. Madame Obama : et Dieu dans tout ça ?

-Donc, recommençons : Chère Michèle. Je suis fier et heureux de vous féliciter pour ce nouveau mandat de Barak. Et, comme disait si bien ma pauvre mère, Marie-Rose à Umberto, mon père :
-Sache, mon chéri que derrière tout grand homme, une faible femme se cache dans son ombre !

-Tu dis, Américo ? Mes histoires de famille n’intéressent pas Madame Obama ! Tu crois ?
-Je ne dis pas cela, Rolando. M’enfin ! Pourquoi pas Umberto sur les épaules de Marie-Rose ?
-N’importe quoi ! Tu entends, Gilou, notre bel Américo chante n’importe quoi ! Bravo, the artist !

-Donc… une faible femme se cache dans son ombre ! A la ligne.

Chère Michèle, il vous faut savoir que la réflexion de ma pauvre mère, Marie-Rose, avait le don de mettre en fureur mon pauvre père Umberto durant toute la journée. Et je n’ai jamais su pourquoi.
-Mais est-ce si important ? Allez savoir ! Nouveau paragraphe.

Je sais que le Président Obama est très pris par toutes les affaires et que nous n’avons pas à y mettre le nez. Mais, imaginons un instant que… Oui, rêvons un peu, vous et moi ! 
En vérité, l’Histoire retiendra l’action de Barak en faveur des pauvres et la couverture médicale. Quelle saga. Peut-on mieux faire ? Evidemment, non ! Mais, entre-nous, Guantanamo… quelle honte pour tous ceux, nombreux, qui aiment les USA.

-Rolando, tu n’as pas fini de faire n’importe quoi ? Un vieux qui s’occupe des affaires du monde !
-Gilou, tu sais ce qu’il te dit le vieux ? Et Cuba, et le blocus, et Guantanamo. La Marine te dit…
-Moi, je trouve que ce qu’il écrit, c’est pas mal pour un vieux de son âge !
-Tu sais ce qu’il te dit aussi, le vieux, mon cher Américo ? On peut continuer, oui ? 
la honte… oui, la honte pour tous ceux, nombreux, qui aiment les USA.

Voyez-vous, Dear Michèle, certains théoriciens ont besoin de Cuba comme épine dans le pied de votre grand pays. Cuba est-elle la démonstration de la victoire du capitalisme sur le communisme ? Que nenni ! Cuba ne prouve qu’une seule chose : les idéologies ne servent que ceux qui les prônent.


Et, tant que votre grand et noble pays se tiendra à Guantanamo, la Révolution cubaine ne pourra pas mourir de sa belle mort puisque tout le territoire cubain n’aura pas été « libéré » de « l’oppression Capitalistique ». 

En quittant Cuba, vous, Yankees aurez « perdu » idéologiquement et gagné humainement : une prison sordide en moins et les Droits de l’Homme rétablis en dignité.

Dear Michèle, nous aimons les USA. Vraiment. Nous, citoyens de France vous prions de recevoir toutes nos amitiés et de les transmettre à Monsieur le Président des USA, Barak OBAMA.
Amicalement, dear Michèle,  

                   Rolando, Américo et Gilou ce lundi 7 janvier 2013.


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