samedi 6 juillet 2013

Une seconde chance au collège* !


La seconde chance. Un Juge seul, suite à une expertise psychiatrique prend la décision de la mise en liberté d’un criminel non encore jugé. Donner une seconde chance à un criminel. Et c’est la Juge qui l’aurait fait placer au Collège Cévenol. Croyez que le dossier présenté à l’établissement doit être un poème !

Madame l’Avocate Générale au Procès d’Assises de Haute Loire, pleine de tact et de commisération pour la victime et ses parents a remué l’assistance: « On espérait qu’un jeune de 17 ans avait droit à une deuxième chance, surtout au vu de l’expertise psychiatrique ! ».
On est toujours un c..!, Madame l’Avocat Général comme dit l’adage et avec tout le respect que je vous dois et les réponses que vous ne manquerez pas de nous donner, une décision con demeure toujours con et injustifiable. Parce que vous devez des explications aux parents d’Agnès, victimes de la connerie.

On espérait qu’il s’amenderait… On! On est toujours un c..! Oui. Parce que, Madame le Juge, Messieurs du Parquet, Messieurs de la PJJ, vos filles, les auriez-vous mises dans ce collège avec ce prédateur ?
Vous, Madame l’Avocat Général qui nous faites pleurer sur cette seconde chance, celle de tuer, auriez-vous placé, vous aussi votre fille mineure dans un tel établissement ?
Parce que la prise de risque, cette seconde chance à un criminel s’est soldée par un assassinat. 

Pour sortir de prison en pervers dangereux, il faut et il suffit :
1°) –d’avoir une belle gueule, bien parler, savoir manipuler,
2°) –débiter une histoire plausible en regardant le juge franchement dans les yeux,
3°) –croiser un juge émotif, manipulable (n’en ayant pas connu, je dis que c’est plus que rare),
4°) –trouver un expert-psychiatre débordé et nul (là, c’est plus facile, j’en ai croisé plein),
5°) –convaincre le Procureur Général et les autres juges de l’idée de la seconde chance pour un criminel,
6°) –mais surtout, n’être ni gitan, ni arabe,
7°) –disposer d’un bon avocat,
En tout, il suffit de séduire son juge, c’est le primordial et trouver un Collège peu regardant car en situation financière délicate !

Tous ces éléments étaient réunis :
-Belle gueule, beau parleur, manipulateur.
-Raconteur d'histoire à dormir debout, visionneur de porno, priseur de Marijuana et de LSD expliquant ainsi son passage à l'actes : il n’y a qu’un juge pour croire cela.
Le LSD te fait faire des trips dangereux pour ta propre sécurité. Tu as envie de voler. Tu te jettes du 3ème étage et tu voles, et tu te ramasses mort… Ici, pas de seconde chance.
Le shit, lui, te rend stone, complètement bourré, saoul, apathique.
Quant au porno, il n’a d’utilité que lorsque tu le regardes et que tu te masturbes. Ou avec ta copine. Que je sache, quand ce dangereux violait la petite gardoise et l’attachait, il n’avait pas la vidéo porno sous les yeux…

Mais, cette histoire, tu peux la croire lorsque tu es un juge qui ne fréquente pas la caillera et la drogue , qui ne sors pas de son cabinet et qui se décide à partir de choses qu'il ne connait pas, un juge manipulable. Sûr et certain de lui-même. Que de lui-même.

-Presque tous les psychiatres que j’ai fréquentés étaient bizarres. Soit, ils planaient, soit avaient une lubie. Un tel voit tout le monde en maniaco-dépressif (c’est la grande mode), d’autres en hystériques (pour les femmes), en mégalo, en pervers narcissiques (c’est un pléonasme, je sais), en sociopathes violents, d’autres en parano et d’autres encore en schizo.
Je ne conteste pas que les grands fumeurs de shit ont des discours répétitifs et qu’ils vous gonflent, que les preneurs d’acide ont un .regard « allumé », fixe, comme ces schizo qui vous font peur
Mais de là à dire n’importe quoi, à faire croire des sornettes, et à un juge ? On aura tout vu !

Quant au pervers, c’est l’escroc affectif parfait. Son discours, extrêmement bien rôdé, peaufiné ne s’adresse qu’à une seule et unique personne. Capable de mentir les yeux dans les yeux.
Le pervers ne peut manipuler plusieurs personnes à la fois, et c’est pourquoi il ne privilégie que le rapport duel, fuyant le regard d’un tiers. 
Mais le pervers se place toujours sur le mode de la double séduction : il isole et sépare son pigeon des autres pour le mieux déconnecter de son libre arbitre en le mettant dans un rapport « amoureux » violent.
Par contre, dans un  rapport tiers, socialisé, le pervers fuit. Ce qu’il fait avec panache, brio.

Mais, alors, Madame le Juge, pourquoi n’avoir pas écouté votre greffière qui aurait pu arrêter votre folie ? Parce qu’il s’agit bien de folie. Un chien qui mord un humain, même dans le cas où il ne fait que se défendre est euthanasié. L’autre salopard criminel, on lui donne une nouvelle chance de tuer ?

Mais, le pervers croit toujours échapper à la loi par ses discours et sa capacité de persuasion ainsi que par son « humanité » apparente. Et, tous prennent la défense du pauvre petit si mignon. Qu’il est mimi !
-Dis papa, j’ai joué au docteur avec une copine que j’ai rencontrée dans un bois. En s’amusant, je l’ai attachée… maintenant, elle pleure et dit que j’ai fait mal à sa zézette !
-Rassure-toi, fiston. Allons voir le juge. Elle te croira. Comme nous t’avons toujours cru, mon bébé !   

D'évidence : pourquoi le Parquet n’a-t-il pas mis le Holà ! à la thèse de la juge estimant ce jeune ré-insérable alors qu’il n’était pas encore jugé ? La justice devait marquer le jeune pour qu’il comprenne qu’on ne peut pas violer et attacher une mineure et la laisser ainsi à sa merci. Dites, Messieurs du Parquet Général, la juge est-elle mignonne ? Y aurait-il des rapports de séduction dans les rapports judiciaires ?
Autre évidence : le salopard est ni arabe, ni gitan. Non. Un français pur porc ! Quant  à l’avocat, je le plains !
Madame le Juge amoureuse a été séduite par ce beau parleur.
-Tu ne penses pas que la Juge, le sado-maso ? Et pourquoi pas attachée à un arbre ? (d'après Américo...).

Enfin : que s’est-il passé avec le Collège Cévenol ? On ne peut pas en rester là!

Les questions posées le 3 juillet demeurent en suspens. Cette affaire a remué la Maison d’Arrêt de Nîmes. Et les détenus se questionnent sur Madame la Justice qui maintient en détention des gens pas dangereux du tout et sort des types d’une dangerosité extrême sans aucun suivi.

J’ai moi-même assisté à la sortie de prison d’un type hyper dangereux qui, s’il oublie une seule fois de prendre son traitement, peut tuer n’importe qui. Il avait blessé un gendarme avec une hachette hyper-aiguisée près de l’artère fémorale…
Les flics ont essayé de l’arrêter en le braquant d’un pistolet. Il a continué à foncer, hachette haut-levée à la main. Ce type est dans la nature, seul, chez lui. Vrai de vrai. Sans aucun suivi médical. Uniquement à devoir pointer une fois par semaine à la gendarmerie. Mais, libre chez-lui, en attendant son procès. Merde de merde !

Quant à l’expertise psychiatrique, elle s’est déroulée en 5 minutes. Et, si je mens, que j’aille en enfer.
Allez sur le blog au 30 sept. 2012 et vous verrez que je ne mens pas.

Ce samedi 6 juillet de l’An de Grâce 2013. « Les Cévennes ». Mon bistrot du Vigan.

Peinture de René Bouschet (R&B) : La Justice - !? est aveugleet ta soeur !

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