jeudi 18 décembre 2014

Le véritable conte de Noël* ! - 1


Ici, il ne s’agira pas de la justification du merveilleux par la naissance de Nôtre Seigneur Jésus Christ, quoique, en parlant de miracle, croyez, ne croyez pas, ceci est votre droit. Mais, de grâce, une fois n'est pas coutume, faites confiance : ce récit m’aura été relaté par un proche qui, je m’en porte garant, ne pourra m'avoir menti. Ou alors, ce serait à désespérer de toute humanité.

Il était une fois Francesca, Gianni, Marguerite, Sébastien, Aliénor et Bianca. Ainsi débute ce petit conte de fée par cinq personnages attachants, cinq mais pas plus*, sauf ceux qui voudraient bien s’inviter dans ce conte de Noël, à notre corps défendant.
*Non, Messieurs-Dames, il n'y a pas errance de votre serviteur. Cinq ! Pas plus. 

Il était Noël. Et, voici Gianni, jeune italien n’ayant pas fini ses études de médecine devenu  responsable communiste régional par la force des évènements qui, fuyant les exactions permanentes des chemises noires de Mussolini dans les années 30, se retrouva en France pour finir ouvrier agricole dans une propriété du côté de Laudun.

Entre les fascistes et lui, il prit pour frontière, et seule défense, le Rhône. Mais, pourquoi cette simple barrière, me demanderez-vous ? Il ne se l'aura jamais expliqué et vous et moi, nous resterons sur notre faim. 
Pour son bonheur, si Gianni était intelligent, il n’était pas très beau, ce qui ne le mettait pas en concurrence avec les mâles du cru. Il était de ces types petits, râblés, au crin très fourni à la sarde ou à la sicilienne. Petit, mais vif en tout.

Au début, l’accueil fut froid, plus que réservé, l’on peut s’en douter jusqu’à ce que l’on découvre qu’il était infatigable au travail, serviable au possible, érudit, bon vivant et excellent chanteur de ritournelles italiennes. En un mot comme en cent, il était adorable.

Mais, le plus de Gianni était cette bonté rare qui en faisait un grand bonhomme, ce genre d'ami dont tous nous rêvions.
Vous devriez savoir qu'en nos régions, la convivialité fait toute la différence avec le nord et les montagnes cévenoles  plus qu’austères : ici, on ne prise que les hommes qui aiment le bon vivre !

Ah ! J'oubliais de vous dire que dans ses bagages, le Gianni emmenait  Francesca, la petite sœur de 14 ans qui, de beauté et de grâce mit tout le monde d’accord : le frère et la sœur n’étaient plus les sales ritals par la seule raison qu’ils étaient les amis que tous rêvaient d’avoir et que, pour ne rien gâter, la sœur, belle comme ce n'est pas Dieu possible, si elle devenait le centre névralgique de tous regards masculins et, chose plus curieuse, des autres jeunes filles, ne suscitait aucune jalousie.

Serait-ce le miracle de Noël ? Pourtant, il est de ces choses tant étranges que le simple bon sens ne peut comprendre, ne croyez-vous pas ?
Et, ces choses, nous vous les narrerons dans ce conte de Noël !

Suite au n°2 du véritable conte de Noël !

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