mardi 4 mars 2014

Le paradoxe des Polices*! -1.


À quoi peuvent bien servir certains agents de police communale ? Alors, cessez de nous rebattre les oreilles de ces 
- Voyez comme ce service public (sic) pallie parfaitement aux carences d’un certain service public déficient.
- La Police Nationale ne peut pas tout ! 
Comprenne qui pourra ce paradoxe du service public communal qui pallierait aux carences d’un service public national !
- Qui peut le moins peut le plus ! Voyez que tout est possible en France.

Les plus jeunes, chagrins sur leur avenir ou de n'être pas embauchés comme flics communaux, estiment que ces agents ne servent à rien et que le "métier" serait frappé d’indignité nationale. D'accord.

Les vieux et les vieilles savent que ces agents ont leur utilité dans la sécurisation des agglomérations quand bien même ils ne sont jamais sur les lieux des méfaits. Et, ils se demandent pourquoi, lorsqu’on en a besoin, oui, pourquoi sont-ils abonnés aux ailleurs ? (Soupirs !).

D’un autre côté, bien payés, autant qu’ils ne soient pas avec la racaille, se disent nos aînés à nous piquer nos sacs à mains à l’arraché. Déjà qu’ils sont en bleu, reconnaissables…

Pour les jamais contents, le coût engendré par ce service ne vaut pas la chandelle. Quant aux plus ronchons ils estiment que leur travail (travail que ces dits agents mettent entre guillemets, quand ils ne le mettent pas entre parenthèses pour aller siroter leur pastis, en cachette de leurs chefs, qui eux font de même en cachette de leurs subordonnés), oui, les ronchons disent que leur travail n’est ni fait, ni à faire.

Effectivement, tout travail, même mal fini doit nourrir son homme, quand bien même celui-ci serait paresseux. Ce n’est pas le mal-faisant qui est à blâmer, mais bien son patron, son donneur d’ordres. L’incapable majeur. Ici, il s'agit de l'édile responsable.

Moi, je dis tout bonnement que tant qu’ils ne m’ennuient pas, qu’ils ne s’occupent que des autres, qu’ils foutent des amendes aux touristes et à ceux qu’ils ne connaissent pas ou qu’ils n’aiment pas, tiens, et même aux pauvres, tout en s’évertuant à tout faire pour ne rien faire, feignants ou pas, on s’en tamponne. 
Il me suffit qu’ils soient beaux dans leurs uniformes, qu’ils paraissent martiaux, bien que ce ne soit pas le but de la manœuvre. Non. L’important est qu’ils ne me nuisent d’aucune façon. Et qu'ils restent polis.

Certains s’étonnent de les voir traîner dans nos bistrots favoris, le tombâ à la ceinture, occupés à se faire payer un pastis dans un verre-tube, le seul verre qui ne permet pas de juger loyalement de la dose, dose qui n’en est pas moins phénoménale...
Moi ? Mais cela ne me gêne en aucune façon. Tiens, faudra que je pense à offrir à ce brigadier qui aurait tendance à hanter mon café favori*… oui, que je pense à lui offrir un double pastis dans une verre-tube pour bien lui signifier que mon véhicule se doit d’être reconnaissable et non amendable.
*J’ai failli écrire : qui aurait tendance à hanter mon café favori au lieu de bosser… Lui, travailler, non, mais ; ça va pas, non ?

Certain puriste pénible me susurre que "non amendable" serait incorrect en l’affaire. Faisons donc amende honorable et restons correct : je voulais simplement signifier, par là, que je ne tiens pas à prendre une prune, une amende par quelque service public communal, en palliatif à un service public national défaillant.

Rêvons d’une police municipale qui pallierait aux carences de la police départementale, mise en place pour réparer l’incurie d’une Police Régionale, qui assisterait et remplacerait notre Police Nationale !
Et pourquoi pas des milices ? Mais aussi, dites-nous, qui les contrôle ces polices "privées" de tout ? Le Maire et ses adjoints ? Le Procureur… et, quels sont leurs ordres et leurs missions ?

Une telle Police municipale existerait ? Réellement ? Et exigerait d’être armée ? Avant faudra penser à l’éthylotest indispensable en dotation. Pour éviter le "coup de doigt" sur la queue de détente de leur pétard. Pour ne pas risquer un malencontreux "foot ball" en bavure personnelle.

Mais, dites-moi donc, pourquoi maintenir des polices parallèles communales lorsque la sécurité est affaire nationale ?
Et qui a intérêt à disposer de ces polices communales ? 
Ps: et pensez à me faire payer mon verre de l'amitié au café, à l'occasion... Monsieur le Brigadier !

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