jeudi 17 avril 2014

Ma guinguette au Val des Lisiers* !


Ici, nous écrivons sous la férule d’Américo qui demande, oui !
 

Qui demande, que dis-je, qui exige de contrôler mon propos. Pour ce révolutionnaire, ancien capitaine portugais SGDG des Œillets Rouges, la démocratie serait la meilleure des méthodes de gouvernement si le contrôle des élus et des promesses était effectif et efficace. 

Et, meilleure méthode de contrôle américanien : tu as trop promis et ne peux tout tenir ? Un coup de bâton, et hop… dégage !

Quant à la presse, c’est copains comme cochons avec les gouvernants. Même remède de cheval ! Et lorsque presse ou élu ne font pas le taff, ni on lit, ni on réélit.

Toute promesse n’est qu'un leurre pour attraper le gogo. Ou la gogole. Parce qu’en somme, promettre le mariage pour se marier, la belle affaire, et quoi d’anormal à cela ? Ce n’est pas de cette promesse qu’il faudrait parler mais des…
- Oui, Chérie, évidemment que la vaisselle, le repassage, le ménage, mais oui si tu m’épouses, je ferai !
Ici, nous ne parlerons pas du gars tellement beau qu’il peut se passer, lui, de quelque promesse que ce soi et que, tout en parlant d’argent, se vante d’avoir les bourses pleines ! 

En bonne analyse psychanalytique*, l’action de déposer son bulletin dans l’urne revient à se laver les mains des affaires de la République en toute bonne conscience.
Comprenne qui pourra, sachant qu’on s’est tant battu pour obtenir ce droit de vote pour être maître chez soi et que nous nous en servons pour n’avoir pas à nous occuper des affaires publiques, nos propres affaires communes.
Mais, quelle histoire de doux-dingues !
*Cessez, rires lacaniens : seules les analyse longues, et donc rentables, sont bonnes !

- Gilou,  félicitons le Maire, réélu haut la main. Score impressionnant. N’étant pas inscrit au Vigan, alors qu’il le pouvait, ce piaf portugais ose gazouiller :
- Dis bien sur le blog que  j’ai suivi passionnément cette réélection et les promesses qui parlaient ville, campagne, commune, communauté, gestion, fleurette au ras des pâquerettes, et même de guinguette. 
Pardon ? Au Vigan, une guinguette ? Ce sont ortolans promis !
- Tu sais bien, ami portugais que les ortolans sont interdits de chasse. Impossible à élever en cage. Il faudrait se faire oiseleur braconnier alors, pour les déguster, pas demain la veille…
- C’est ce que je disais : une guinguette est promesse comme nèfles, enfin, si on veut.

Une guinguette en érection, nous vous prions. Et au droit des cochons. Et, comme il se doit au bord de l’Arre, tout près du Pont en Fer. Une campagnarde, je vous en supplie. Vous préfèreriez une champêtre guinguette avec ces relents de camembert fleuri, bien trop fleuri ?
Il n’est pas trop poli de dire : je m’excuse, mais, quand même, je m’excuse car, à part nôtre blog, qui a bien voulu relever les promesses électorales qui ont permis de prendre notre bonne ville des piémonts du cévenol Lingas et de la caussenarde Tessonne, qui aura bien voulu relever ces promesses, si ce n’est Rolando de Le Vigan en Gard ?

Soucions-nous donc des miroirs aux alouettes que sont les promesses finissant toutes glissées en rouge dans la colonne profits et pertes. Oubliée, la piscine couverte, notre marronnier électoral. Et, patatras : que de promesses, devenues oripeaux, ne finissant pas le mandat. Malheur donc sur l’électeur si oublieux, ce Sieur à la Courte-Mémoire ci-devant baron des promesses sitôt entendues, bien trop vite oubliées.
Ah ! Parlez-nous de ces avances aux promises jamais tenues, parce que  jamais dues. Et, comme nous l’affirmait un de nos amis politicien… ou politicard ? Mais, que t'importe :
- Mieux vaut devoir toute sa vie à un ami que ne pas vouloir le rembourser.
- Peut-être, mais on peut quand même lui faire sentir l’odeur de l’argent, tout de même, non ?

Au roi du Cochon et de la Coche réunis. Promettez tout, non, mais sans blague ! Tout et son contraire ! Et permettez tout une fois élu : autorisez l’excrémentalisation de la rivière, tandis qu’on verbalise le crottin canin dans nos rues. 
Mais, dites-nous donc : la rivière et les rues ne sont-elles pas des voies publiques toutes deux ? Alors, à quand des sacs poubelle de 200 litres, étiquetés Communauté des Communes pour le pipi-caca des coches et cochons, à tout le moins costauds, les sacs. 

Promettre, (verbe électoral, 3ème groupe se conjuguant comme mentir), de mettre. Imaginons une déclaration d’intention pour les élections qui serait toujours la même. En 1971 on pouvait faire les mêmes promesses qu’en 2014 pour être élu. Par exemple, une guinguette…
En bon français, promettre, du verbe mettre, verbe électoral adapté à nos fondements républicains, avec tout le respect qu’on nous doit.
D'où la bénigne expression zaïroise :
Promettez, promettez... il en restera toujours du rêve. 

En affaire de promesses, il n’est aucun menteur, que des oublieux et il suffit d’être beau parleur, comme me disait si bien un aigrefin :
- L'embrouillage du chaland, voilà le secret. Faut causer bien et porter beau ! 

Nous sommes sur l’Arre, notre rivière à cochons baignant la petite ville et ses villages de ses eaux presque pures : Arre, Bez, Molières-Cavaillac, Avèze, Le Vigan, le Rey et Pont-d’Hérault, (ces trois dernières arrosées aussi au purin avezol).
Environ 20 kilomètres d’une rivière magnifique, puissante, large, la plus belle de France, plus quelques ruisseaux abouchant. Et des rieux.

La liste réélue promettait une guinguette : soit à Tessan, là où on avait prévu de créer un cimetière en zone inondable, ce qui faisait dire aux viganais, à l’époque :
- Mourir, c’est toujours partir un peu, oui mais partir avec la rivière ! D’autres, plus taquins…
- Partir à vau-l’eau, mon vieux, comme notre bonne ville !
Parfois, même, c'est vouloir surfer après le Rocher de la Mère, porté par le superbe mascaret aux dégueulements de la station d’épuration qui se trouve quelques fois en encombrement gastrique pour avoir eu les yeux plus gros que le ventre lors de l’afflux estivant, si j’ose m’exprimer ainsi.

Mais, où positionner cette viganaise guinguette communale ? Au bord de l’eau comme indiqué dans la chanson, et en zone inondable : il faut ce qu’il faut. Avant l’octroi du Vigan-Avèze, près de la Baignoire ? Que nenni : la rivière y est peu propice au canotage. 

A la chaussée (la Cascade) de Rochebelle ? En ce cas, dilemme, la guinguette deviendrait avézole en ce seul lieu acceptable, loin des habitations pour ne pas gêner les populations par les flonflons et autres odeurs culières. 

Il nous resterait encore près du Pont en Fer surélevé suite à la crue de 1958, au lieu dit des Trois-Sources (malheureusement polluées par le purin), au droit de l’élevage des cochons cévenols, sis sur la rive « caussenarde » avézole…

Baptisons au purin notre guinguette… « A la coche, à la coche ».
- Oui, et pourquoi ne pas organiser un safari de cochons, sur le rive opposée ? N’importe quoi !
- Et pourquoi pas une boucherie chevaline dans le parc des Châtaigniers ? Madame, je vous abats ce poulain isabelle, je vous le fais saignant ? Vous préféreriez un blanc sec, un petit noir plutôt ?
Parce que, chose promise, chose due : vivement que nous vienne cette guinguette aux Trois Sourcettes, au droit des célèbres cochons cévenols. Et tous, à vos pince-nez ! Vous y verrez plus clair ! et en pincerez pour notre guinguette à la ferme, soyez-en convaincus.

Pour l’imprimatur décennal, signé pour le Portugal et ses ex-Colonies : 
Américo, ex-Capitaine du Roy, ce vendredi de Grâce 2014, 17ème du mois d’avril.

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