Pseaume à l'Éternel ! De Rolando (2012).
au maître des chantres, sur l'orgue africain.
A vous, Messieurs de la Justice
Vous qui taulards les rendez
sans bien savoir ce que faites,
Vous qui de Haute et Basse Justice
incontrôlée vous galvaudez,
Injustifiez…
Bafouez Droit et Justice.
Vous ne connaissez la vie
car rien n'avez vécu
Vous notre égide
secourez leur vie,
et protégez les…
Car avez en compte
Âme et Liberté.
Vous, de l’autre monde,
insaisissables, Vous,
Messieurs de votre Justice,
lui ressemblez peu
si peu. Et pourtant…
Oyez, oyez, braves gens
de Justice. Esgourdez !
cette Humanité souffrante!
Elle vous crie: -Assez !
Elle crie vers vous :
-Assez… Pitié!…
Ils sont pauvres frères…
Bien pauvres hères !
Oh! Que vos yeux se décillent,
et que vos oreilles entendent !
(Poème chanté par Américo M. Musique KGP).
Le poète Rolando continue son incantation sur un mode lancinant, disant en substance :
Vous croyez que seule la victime souffre.
Votre Justice devient alors vengeresse,
bras séculier qui va commettre le pire en dureté.
Implacable.
Le méchant n’aura plus aucun droit en vos Audiences.
Vous n’avez que pris parti,
messieurs de l’Ancien Testament,
de l’Ecclésiaste.
Le poète continue sa psalmodie :
je ne crois pas en Dieu.
Mais de l’Humanité en Justice,
on est en droit d’attendre.
Messieurs les juges,
vous vous prenez pour Dieu.
Alors, relisez les Pseaumes de David.
Prenez-en leçon. Et, s’il vous plaît,
passez quelques temps en cette prison.
dans laquelle vous placez des hommes,
vos frères.
NDLR : Rolando, mon ami, en pensant à moi, a voulu rendre hommage à tous ces pauvres hères à qui on a oublié de rendre justice. Nul ne pouvant ignorer la loi selon l’adage, qui me jettera la première pierre ?
80% des détenus ont été condamnés bien légèrement par des juges professionnels (pas de convocation, ou non valable, enquête uniquement à charge, tribunal non constitué valablement… Disons, tout à l’avenant).
Ah, aimer la Procédure gage de la Liberté Républicaine !
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