mardi 31 décembre 2013

Les voeux aux français*...


de Rolando ce mercredi 1 janvier 2014.

Hollande démissionne... 
Ce sont les vœux aux français du Président François.
(ou seraient-ce les voeux des français à François ?)
Par cette petite lettre, nous voulons saluer nos amis lecteurs-voyeurs*.
*Voyeurs des peintures de René, il va de soit.

Dès fin janvier, le Gilou se mettra un peu en veilleuse et, seuls René et Ménie vous amuseront à leur convenance.
L’année fut bien remplie et il faudra s'attaquer aux fautes inévitables que la Ménie, cette vilaine d’où venait tout le mal, refuse encore et toujours de corriger, ce qui met le Gilou en pétard.
René n’est pas en reste, lui qui dit :
-Les fautes d’orthographe ? Respectons notre deal : retouche mes dessins et je salope tes écrits.
-Pourquoi tu ne me signales pas les fautes ?
-Rappelle-toi l’histoire de la supernova quand j’ai voulu te corriger, tu es retombé sur tes pattes comme un chat !
-Un chat qu’on prend par la queue et qu’on lance en l’air ? J’ai apprécié.
-Tu vois bien ! Incorrigible, va. Tu ne peux t’en empêcher !

Nous accompagnerons ce billet de petits sujets de réflexion pour 2014, (histoire de briller. Non, non, ne nous remercions pas). Vous préférez le ne nous merciez pas ? Préférons la première formule.
Remarquez aussi votre trop plein de bonnes résolutions que vous ne pourrez pas tenir. Hé, hé !
-Tu disais, Rolando ? Mes résolutions pour l’année ? 2013 ou 2014 ? Et toi ?
-Nada, rien, wallou, aucune pour ne pas finir menteur, pire velléitaire.

Le bon conseil à Ménie : remballez vos bonnes résolutions en cadeaux pour vos proches, vous ferez toujours des heureux. Et, dans l’éventualité d’un échange, il restera toujours eBay.
                           ____________

Revenons aux remerciements qui s’imposent : 

Oh, que oui, qu'ils s'imposent ! Vous nous avez suivi, horrifiés parfois du pinceau de René mais toujours de la plume de Gilou. Et puis, merci encore de nous avoir pris pour des Maîtres, des Gurus bien que nous eussions préféré, tout bonnement, ne demeurer qu’artistes à vos yeux.
Dans notre belle équipe, seule Ménie, par sa pondération, son humilité, sa philosophie aura relevé le lot. Merci, Ménie, le blog te montrera sa reconnaissance et t’offrant plein de gâteaux au chocolat qui te siéront à merveille après ton bref régime habituel des débuts d’année.

-Ben quoi, René, tu me trouves trop grosse ? Et, le René faux-cul…
-Gilou, le berbère ne t’aime qu’ainsi, à point !
Non, René, non ! A point se dit pour une dinde. Non, non, non. Ni goûteuse, ni dinde ! Pourquoi pas bien farcie, mon René ?

Avant que de n’oublier, saluons cette année 2013 comme il se doit avec : 
un mariage pour tous, des homophiles, des homophobes, deux papes en même temps, nos troupes au Mali et en Centre-Afrique, la fatwa d’un dangereux Ministre des Cultes ayatollah à ses heures, un Dieudonné négationniste toujours aussi con, des comètes pour nous rassurer sur notre insignifiance, la mort du Kalachnikov, la libération des Pussy-Riot, Guantanamo toujours en saloperie US, les prisons françaises surpeuplées.

2013, une année qui ne restera pas dans les mémoires, sauf à saluer Nelson MANDELA. 

Mais, continuons par une augmentation de TVA qui pointe son nez. Merci pour les pauvres : la Ferrari va nous couter un bras de plus.

René peint toujours l'impénétrable, l'inattendu et tant incroyable ex-homme des cavernes dans ses voies de garage en ses fins d’arrivage. Arrivage… est-ce le mot approprié ?

-Quoiqu’il en soit, tous philosophes glosent à l’envi sur l’homme qui atteindrait sa fin sans jamais parvenir à ses fins. Ils l’affirment. Alors, pourquoi se lever matin après un tel constat d’échec annoncé ?
C’est bien dit, ne trouvez-vous pas ? Du Lacan, en mieux exprimé. Merci. Du René tout craché ? Espérons-le !

Contrairement à Malraux, nous ne concevons pas que seul ce siècle sera religieux. Oui, et pourquoi seul le XXIème siècle le serait-il ? Voyez en l’homme un  croyant, peu pratiquant, sans doute mais, sans ce besoin de croyance, l’homme existerait-il ?
-Oh, oui, Gilou, René, s'il vous plaît : une autre histoire merveilleuse. Racontez-nous, charmez-nous ! De merveilleux en féérique, que du nectar! Et des dieux !
Encore une sentence admirable ! Ici, nous entrevoyons la patte légère du Gilou. Ou du René ?

L’homme serait un immature spécifique.  Ne sommes-nous adultes que dans les yeux des enfants qui nous voient grands ? Nous... nous imaginons en rêves toutes nos aïeules courant aux champs, une couronne de fleurs dans les cheveux en espèrant toujours l’improbable* Prince Charmant. 
Tous, sommes immatures comme ces soldats appelant maman avant que de passer l’arme à gauche ! 
*Avons hésité entre impossible et improbable Prince Charmant, suite au paragraphe précédent sur la croyance. 

Dans certains couples, le mari appelle sa femme, maman, et réciproquement, tandis que dans les mariages pour tous, maman appelle l’autre maman, papa et le papa appelle l’autre papa, maman. Comprenez-vous ?
Mais, où trouvez-vous toutes vos idées, Gilou et René ? C’en est tant époustouflant, à se taper le cul par terre. Voila, c'est dit.


Nous rêvons à un monde radieux mais si inquiétant dans son devenir car les chemins de notre survie longent bien trop souvent les précipices de notre destruction.
Qu’importe à l’Homme l’extinction de l’espèce si elle le console de sa propre mort, après ses sentencieux « après moi, le déluge ! » bien sentis ?
Mais, ce n’est pas possible, tant de bons mots dans ce monde non-sensé*, mon bon René, mon beau Gilou. N'est-il pas, mon beau René, mon bon...
*Certains préfèrent un monde insensé. Mais, qu'ils choisissent, à la fin !

L’homme serait ce bon sauvage capable de tout et du pire. Quant au politique, il n’existe pas car, l’homme, cet égoïste-né ne fait que se servir lui-même jusqu’à plus soif. Tour à tour feignant, imbécile, égocentrique, abruti dirait Américo, ecce homo.

Ecce homo ! Le voici en toute sa nudité ! Et, quoique vous pensiez, l’égoïsme serait la seule qualité de l’Homme à faire avancer le monde. Quant à l’altruisme, parlez-moi-z-en pas de ce gros défaut.

Et voici la création pointant son petit museau. Serait-elle préméditée comme la mauvaise action ? Nous ne savons que dire.

S’aimer, oui. Aimer les autres ? Moi d'abord, comme disait Beau-papa en tendant son assiette à Maman dans ces repas de famille des années 70. 

Moi ? Moi, moi, moi ! j'aimerais bien les autres si j’avais du pouvoir, du pognon, du boulot, la sécurité, des nanas. Et une Ferrari qui pousse. Autrement, je jalouse. 

D’accord, j’ai besoin des autres pour vivre bien, et pourtant je demeure cet animal politique qui ne pense qu’à lui-même. Encore d'accord : je suis d'un moche que c'en est pas possible de ne penser qu’à soi, et rien qu'à soi-même.
Qui dit que ce n'est pas possible ? Et pourtant, ça l'est. 

Dire que je suis égoïste ? Je vous en prie, parlez pour vous, car je ne suis qu’humain !
Mon Dieu, le René, le Gilou, oh qu’ils sont beaux dans leur humble humanité pensante !

N’espère rien en la philosophie, la religion ou la bonté des hommes. Place tes espoirs entre tes mains, mets ta survie dans ton intelligence. Il te restera toujours tes angoisses de mort que tu ne pourras jamais partager. Et que dire de la beauté, la poésie, et l’amour? Chut, ne faisons pas les fâcheux !

Aussi, vis bien, va au plaisir ! Et, s’il en reste un peu, partage.
Parce que le plaisir ne se peut sans être partagé. Qu'on se le dise !

Bisous à tous et arrêtez d’être pessimistes. Et soyez bons, même envers les animaux en 2014. 


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