La barboteuse à Hollande* !

Hollande en barboteuse. Excusez-le !

De François Hollande suite à la démission de Monsieur Ca…hu…zac, discours auquel vous avez échappé, mais récupéré dans une corbeille à papier de l’Elysée par une main amie. 

Amie mais pas pour tout le monde, hein René?

-Chers français. Lorsque vous m’avez donné/confié (qu’est-ce qu’on garde?)  le pouvoir, vous aviez  fait le bon choix voulu une ère nouvelle, radieuse, socialiste. Moi-même, j'ai été surpris de cette élection et si j'avais su ce qui m’attendais je n'aurais pas présenté ma candidature ne m’attendais pas à une telle crise. Les choses étant ce qu’elles sont, je dois nous devons faire avec. 

-Reconnaissons le.… mais il était trop tard et la fonction présidentielle m’a chu, à mon corps défendant alors que je n’étais pas prêt et savais que je ne le serais jamais.

Alors, de quoi vous plaigniez-vous?
(-J'en glisse une mot ? -Surtout pas !). 

Vous avez voulu le changement et que l’arrogance change de camp. Ceci a été bien fait, reconnaissez-le.

(note en marge au crayon gras et sa réponse: -tu crois que c’est bon ?

 -Je n’en sais rien, François. Mais c’est à toi de le sentir).

Etant Comme Président de la République Française, j’accepte bien volontiers les critiques positives concernant le Mali : n'aurais-je commis qu'une belle action d’éclat si utile au prestige de nos armées mais tant néfaste à la grandeur de la France ? Oh, que non !

Voyez que, même les Etats Unis d’Amérique du Nord nous envient et constatent que ma seule et unique préoccupation était de servir la grandeur de la France et le succès de nos armes et la paix.

Vous avez constaté, que nous nous sommes tirés de justesse du bourbier afghan. Alors, pourquoi encore risquer la vie de nos soldats ? Mais parce que je suis en charge des intérêts dela France la barbarie doit reculer partout dans le monde et que nous ne pouvons être insensible à la misère et à la détresse humaine.

Veuillez m’excuser mais, ayant voté pour vous après avoir voté pour la Royale, je me permets de vous signaler, Président : première action, et première connerie via le Mali.

Même de l’O.N.U, ce Grand Machin plus que cher à De Gaulle, mon pote, on nous moque. Les frites de la Liberté, ce sont les américains qui les cuisinent maintenant !

M’enfin, comme me dit l’homme d’expérience et de sciences humaines, notre Maître Rolando à tous, et pour simplifier sa pensée :

-Quel con !

-Pardon Rolando, tu baptises quelqu’un ?

-Non, mais on fout un pied en Afrique tout seulet, que même les américains, qui ne sont pas réputés pour être futés se méfient du bourbier…mais pas nous ! A y regarder de plus prêt, le monde serait-il meilleur depuis ces interventions, plus secure ? 
Je rigole. Chirac, l’était pas si con. Et Villepin itou !

-Rolando, on s'en fout : le Mali est suffisamment faible pour que la France aille y faire ses dents de lait ! Seule.

Mais, laissons le Président poursuivre son speech :

Effectivement, au Mali, j’ai découvert je connaissais de longue date les problèmes entre le pouvoir central et les populations du nord. Mais, la France doit aller de l'avant.

Oui, mais François, que font tes services de renseignement ? Et puis, lis-tu les journaux d’information ? Le moindre collégien de France, qui ne fera jamais l’ENA te dirait que le tracé des frontière a été voulu par le colonisateur français pour foutre le bordel dans ces pays immenses, les diviser et les contrôler avec peu d’administrateurs.

J’ai donc constaté que l’Ecole Nationale d’Administration était devenue obsolète. J’en tire la conclusion que les énarques sont moins politiques que le plus ivrogne des ivrognes français. et que, dorénavant, ma politique se concoctera au plus près de vous.

(note en marge au crayon gras et sa réponse : -ils vont se rendre compte…

 -… qu’on les prend pour des veaux ?- Mais non, François, la démagogie est toujours utile !). 

En ce qui concerne le très gros menteur Secrétaire d'Etat que le Premier Ministre, à mon corps défendant, a voulu placer dans son gouvernement, aucun contrôle de son patrimoine n'aura été effectué correctement. Nous le regrettons et faisons amende honorable. 

Certains, que je ne citerai point pour ne pas leur faire une publicité indue disent tout bas : auriez-vous un journaliste près de vous qui aurait eu vent de l’indélicatesse de ce monsieur en ses comptes off-shore ?

(en marge encore au crayon gras : j’en parle après ou pas de ma compagne ?

 -Va savoir !).

Et puis, y avait-il suspicion de fraude fiscale, et même dans le cas où… Non ! Enfin, chers concitoyens, si la paranoïa était de mise dans tous les rapports humains et si le fait de gagner sa vie devait faire des vagues, on n’en sortirait pas. Et vous ne m’avez pas élu pour enquêter sur quiconque et sur ses moyens d’existence.

De plus, j’ai bien interrogé ce ministre démissionnaire : il ne m’a jamais menti. En effet, il ne possède aucun compte off-shore et me l’a garanti sur son honneur. Alors, ne soyons pas de mauvaise foi : la Suisse ne peut en aucun cas être considérée comme un Etat off-shore. Et donc, mensonge il n’y a pas.

Vous me rétorquerez, à bon escient, qu’elle possède bien une marine ! Malte aussi, mais... Halte ! Malte est baignée par la Méditerranée, elle. Pas la Suisse.

Mon François tu me fais penser, avec tous tes petits copains politiques, à ces mômes en barboteuse à la maternelle du village, se mordant les uns les autres jusqu’au sang pour bien se signifier, ainsi, toute leur tendresse réciproque. Et que je ne te prête pas mon jouet, qu’il est à moi… et que je veux t’arracher des mains ton nounours quitte à te faire hurler à la mort.

Et les « pédagogues » que nous sommes n’ont même pas le droit de vous filer une bonne claque sur vos petites fesses toutes roses, mon François, pour vous apprendre que certaines choses ne se font pas. Comme de se foutre de notre gueule !

Cher concitoyens, et chers Français. Sachez que j’essaye de mettre en place une politique humaine-réaliste au plus près de vos soucis et de votre vie difficile et vous. 
La tâche est ardue. Mais, vous ne m’avez pas confié les rènes de l’état, de la Puissance Publique, de la Grandeur de la France, et de l’Histoire Grandiose de la Nation pour faire n’importe quoi pour un avenir plus radieux… oui !

Pour finir, je vous demande d’agréer les erreurs que je serai amené à commettre. Et pour les mécontents, ne me ré-élisez pas, et que grand bien vous fasse. Voili-Voilà ! Et que vive la France.

(note en marge au crayon gras: -C’est bon? Je lève les bras?

 -Oui. Et tu nous claques une bonne Marseillaise!.

        « Allons enfants de la Patrie,

          Le jour de Gloire est arrivé !

         Contre nous de la tyrannie,

         L’étendard sanglant est levé!  (bis)

        …. »

Ce texte est dédié à mon René, à Rolando... et à moi-même. Ne soyons pas mesquins. Le 26/4/13. 
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Après relecture de ce texte le 03 de Mars 2014, René l'apprécie encore plus. Merci, Hollande pour ce discours prophétique si savoureux. Quelle ficelle ! Bien grosse... et bien bonne.
(Ndlr: la ficelle est une petite baguette et une baguette est un petit batard. Et un petit bâtard est un pain. Ah, mon amie France, quand tu nous tiens !).