lundi 14 octobre 2013

Vous aimez ? Quoique*...


Quelle expo ! Oh oui, que j'aime cette expo ! Vous remarquerez que chaque compliment vous fera dire : -Aie-aie-aie ! Comme si...
-Dear, we like it ! But...
-Really, Caroline ? Vous aimez, mais vous trouvez qu'un peu plus, et aussi un peu moins…
-Effectivement, vos photos sont un peu sombre. Non ?

-Ben, c’est une expo Noir & blanc. Et, poli je me dis in petto : -(Connard !) pour ne pas effleurer son féminin.
-Oui, cette nostalgie, mais comme on aimerait y voir cet espoir vers un autre ailleurs, n’est-ce pas ?
-Je comprends. Ces vieilles bagnoles américaines des années 40-50, en N&B, la Havane... oui, vous dites ? 
-Et comme une lente descente aux enfers de tout un peuple.
-(Par la grâce à Kennedy, con-ass.. !).
-Wonderfull, old fashion, ma dear. Lovely !
-(T’as raison, mais je ne voulais montrer que ces noirs et blancs extraordinaires sur ces bagnoles. Pas la pauvreté de la Havane, abrutie !).

-Gilou, vos textes, nous les aimons mais c’est limite tendance !
-Ben, vous aimez, alors rien à ajouter. Limite tendance, c'est quoi ?
-Beaux textes avec trop de sexe. Dommage !
-Pardon ? Mais, quand j’expose, je ne me mets pas à nu, t'as remarqué et c’est mieux ainsi, non ?
J’ai même un pote qui dit que je ne trouverai pas de copine parce que je parle trop de sexe.
Eh bien non, car Fanny aime que j’en parle. Et surtout que je pratique, elle aime. Et que j’en parle pendant que j’officie, çà l'excite. Ben, oui, c'est ainsi.

-Sans doute, sans nul doute. Mais, le dommage est que vous gâchez vos talents d’écriture à trop émailler vos textes de grivoiserie, non ?
-Bien évidemment, un mec et une nana ne sont beaux qu'asexués.
-Ce n’est pas ce que je voulais dire !
-Vous parlez le langage Sixtine ! Oui, celui de la chapelle. Rome, vous connaissez ? Le Pape et les statues, et tout ce pampre de la vigne tant ostentatoire mis là où je pense que tu ne peux que le remarquer.  

-...!
-Pour ne pas choquer, toutes ces feuilles de vigne que vous n'osez même pas regarder tant ça vous fait penser à c'tte affaire-là, et tant c'est énorme. Oui, un énorme outrage à la beauté.

Entre nous, dites : qui est le plus obsédé de celui qui en parle ou de celui qui serre les cuisses ? Parce qu’enfin, nés avec tous nos attributs de complément d’objet direct et circonstanciels indirects... devrait-on dire d'objet indiscret... en somme, que devrions-nous en faire de tout cet encombrement bien trop encombrant ? Dites-moi !

S'en couper en se privant de tout dire ? Ah, que non ! Alors, parlons-en peu, mais parlons-en bien alors ! 
Et, que vous puissiez toujours nous couvrir, René et moi de vos compliments indirects, même si indiscrets, et en toutes circonstances, toutes choses que nous prisons.
Les funambules vous mercient grandement !

De mon café des Cévennes. Le Vigan en l'an de Grâce 2013, ce lundi 14 octobre 2013.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire