Par exemple, considérez leur approche d’une partie du corps que j’ai décidé de ne plus nommer. Vous aurez remarqué que, depuis quelques temps, votre blog adoré, Rolando manquait quelque peu de tenue.
Certains avaient tendance à rigoler grassement en me rencontrant dans mes petites Cévennes jolies et j’en étais tout attristé pour vous, lecteurs chéris.
Donc, à dater d’aujourd’hui, nous éviterons de nommer cette chose sur laquelle toute l'humanité s’assied. Parce qu’à bien y réfléchir, lorsque j’emploie le verbe asseoir*, j’y associe inéluctablement le fondement de tout un chacun, rond, gros, petit, énorme, mignon, fessu, obèse, adoré, vilain, jeune, âgé, de jatte, à fesser, à caresser, à embrasser, à emplir de toute notre attention et notre considération !
*Nos amis anglais aiment l'ass, tandis que nous, français préférons séant seoir !
Vous remarquerez que nos anciens, dans cet asseoir, ont tout fait pour cacher derrière leur doigt cette chose remarquable, adorable, objet de tant de désirs, de guerres, de meurtres... et aussi d'amour courtois, de poésies, de romans d'amour, et de beauté indicible.
N’étant plus très au fait de tout ce qui touche à notre, notre... je me suis dit : et si les dames, parce qu’elles aimaient leur angelots et qu’elles craquaient devant leur petit popotin adoré, avaient tendance à...
-Vous dites que je recommence à parler de…
Ah que non ! Je parle de la partie fessue de nos chers bambins. Ce n’est pas la même chose. Vous ne croyez pas ? J'ai donc demandé à ma fille Julie :
-Fifille, pourquoi les mamans aiment tant les fé-fesses de leurs bambins ?
-M’enfin, Pôpâââ. C’est normal. C’est tellement mignon, un gosse. Tu dirais un ange.
-Un ange ? Mais tu plaisantes ? Ces angelots-là ne sont que des usines à caca ! Des usines…
-Monsieur mon père, je vous trouve bien aigri. Un môme, il n’y a rien de plus beau. Quand j’étais petite, papa, tu me voyais ainsi ? Mais, c'est horrible !
-Disons que quand ta mère te changeait et que cela sentait la rose, ben, j’allais m’aérer, Fi-fille. Mais, revenons au fondement de nos bambins. J’ai même vu des mamans embrasser le… de leur bébé, et :
-Que je te le mange, c’est le cu-cul à maman, comme elles disent. Elles tombaient en pâmoison et se ravissaient, quoi ! C'est pas Dieu possible !
-Mon questionnement ? ...ben, tu sais que nous, les hommes, lorsque nous abordons une princesse qui nous plaît, nous avons le regard humble. D’abord pour cacher aux dames nos désirs profonds et, bien évidemment, pour évaluer l’engin qui… que…
...mais, j’ai remarqué que les femmes aussi, lorsque nous tournons les talons, nous suivent volontiers du regard. Pour nous, les hommes, c’est normal. Nous contemplons notre part de paradis sur terre. Une sorte de cadeau que nous doit la vie. Mais vous les femmes, je ne comprends pas.
-Parce que tu crois qu’un beau petit cul cela ne ravit pas les dames ? Mais, un beau cul, papa !...
Vous remarquerez que c’est Julie qui en parle de… cette chose-là ! Moi, je n’ai rien dit, non !
-Peut-être, Julie mais…
-Oui, mais...
-Pour toi, c’est une femme, la Ferrari, une nana avec des hanches à se damner ! Pas vrai ?
-J’entends, ma fille. Mais où veux-tu me faire aller ?
Et Julie m’a expliqué simplement l'attraction de la
propulsion :
-La Ferrari, c’est une propulsion. C’est d'une puissance. Imagine comment elle propulse son avant avec un tel cul. T'as vu le train arrière, la largeur des pneus ? Et bien, pour les hommes, c’est du pareil au même. Imagine la puissance de la poussée
-Donc, les dames aiment le fondement de l’homme en rêvant de poussée ? C’est bien de cela qu’il s’agit ? Et pas d'autre chose ?
-Ben, dis donc Pôpâââ, tu ne mourras pas idiot ! M'enfin... c'est t'y pas beau un cul de mec... et de nana ? Pour une fois que nous sommes d'accord sur quelque chose, mon petit papa adoré!
-Merci, Mademoiselle ma fille, oui, merci car, quand je regarderai une Ferrari, je trouverai cette bagnole moins bandante.
Merci bien. Tu auras fini par m’en dégouter. Merci, Fi-fille.
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