samedi 1 juin 2013

The Monica-Gate*: un regard ! - 1/2


Bien comprendre : Pomper Woman
MONICA en toute beauté ! 

Ici n’est pas coutume : ce gentil texte fait suite à Bill’s Huge-CASINO qui traitait de l’action et du génie de Billy the Kid (Trad.: Winnie l’ourson).

Il n’en restera pas moins que nous aurons aimé Bill dans son fou-rire avec Eltsine, à Moscou. Merci ! 

Se rendant à Buffalo, Bill voulant paraphraser le si glorieux « La Fayette, nous voilà » des boys de 1917 volant au secours de ma mie la France lança, en se mêlant les pinceaux un tonitruant :
-I am a Buffalo ! en lieu et place de : Buffalo, here we are ! 
Toute l’assistance hennit de plaisir et Bill ne fut pas en reste, prouvant par là qu’il aimait l’auto-dérision, ce qui en fit un grand président. Regretté surtout pour cela, oui !
Mais, depuis, aux USA, il fut appelé bison-corne d’auroch en hommage, tout d’abord, à sa  vitalité.

Puis, Bill l’Eclair remarqua deux yeux immenses d’un noir intense au dessus d’un sourire lumineux agrémentant une jolie tête coiffée d’un béret porté à la française. La fille fixait Mister President, hypnotisée, bouche déjà ouverte. 

Un frais minois, une petite Madone qu’on avait envie, dès l’abord d’adopter pour l'adorer comme Vénus et, à l’occasion, lutiner doucettement, une belle jeune fille toute de rouge vêtue, sauf d'un noir béret, telle détonnait Monica dans la foule.
Bis-Bill se demanda si elle s’était ainsi attifée pour être la seule visible, comme pavot tout rouge dans un immense champ de bleuets.

La fille paraissait vénéneuse, mais Bill-Gaté la trouva comestible à souhait. A un moment qu’il ne sut déterminer, son esprit s’évada de Buffalo et, à travers l’Atlantique, prenant bien évidemment l’avion à La Guardia, il s’envola vers l’Europe et la douce France de ses années d’études…
Bill se remémora Paris et le marché aux fleurs, les belles fontaines, les belles étudiantes, les belles bonnes blagues, les belles terrasses des Cafés du Quartier Latin, les bons tabacs et les belles bourrées, les belles pipes qu’il prisait, alors, en ces temps de bonheur indicible, les belles beuveries, les beaux et longs coups et une bonne mais si douloureuse chaude pisse qu’il ne sut s’il l’avait attrapée en pissant contre un mur sale… 
Ou ailleurs ? En ces temps-là, on ne pouvait qu'accuser la malchance et user de pénicilline, en toute discrétion.

En toute souvenance de sa jeunesse, il eut envie de remercier ce joli béret noir aux lèvres rouge qui lui souriait toujours et, bien qu'embarrassé, il se voyait bien embrasser fougueusement ce Petit Chaperon Rouge. 
Moment d’émotion intense, regard embué, corps embrasé. Lentement, Bill ne s’attacha plus qu'à la bouche de la beauté. Une de ces bouches entr'ouvertes, de celles qui font rêver les mâles… 

Et que dire de ces lèvres attirantes en diable, peintes en rouge brillant qui semblaient inviter Bill d'un :
-Jeune homme, suivez-moi !... Oui, que dire. Et ces dents !
Il remercia Dieu pour la beauté de sa création et, scotché à cette bouche, son esprit le quitta ! 

Tentation douloureuse. Beau-Bill décida de succomber et de se damner pour ces lèvres qu'il savait aimer avaler la fumée et la rejeter par le nez, telle Grata Garbo dans ce film, oui ce film... et ce fut le tournant marquant de sa vie, que ces regards partagés.

Be-Bill, croyant en notre N-S à qui il ne voulait point faire d’entourloupe, du moins pas tout de suite, était de tempérament fidèle tant qu’il pouvait résister, mais ô Dieu que la chair est faible, Seigneur !
Puis, subodorant que la jeunesse devait être encore mineure (vingt ans à tout le moins), ne se voyant pas demander d’autorisation parentale, et encore moins une quelconque permission à son Hillary pour faire le grand écart, le grand sot, Bill détourna à regret le regard.

La fille aux bas nylon était toujours là-bas, perdue dans la foule et, KO comme tout homme qui se respecte, Bill-OK savait pertinemment qu’elle portait des bas, que ces bas ne pouvaient qu’être noirs, quant à son soutien-gorge et son petit slip adorable ? Rouges. Coordonnés à la robe.  Vous dites ?...
Oh, que de fantasmes non assouvis en ses longues années de mariage. Bill salivait : il ferait rechercher la fille. Ou, plutôt, ce serait-elle qui le retrouverait. Il avait su lire les yeux de Monica, et bon sang ne ment pas. On se reconnaît toujours entre gens qui se désirent, pensait-il. 
Et ce regard de la fille ? Mazette ! A se taper le cul par terre.

Monica Bellissima n’oublia pas le présidentiel désir qui ne pouvaient rester en l’état. Elle décida de donner une entrevue à Mister President. Coquine,va !
Elle se pencha sur Bill-Hoquet, de sa naissance en passant par sa scolarité d'élève plus que médiocre, à son lycée et sa participation retenue dans l’équipe de foot, si on veut,  son timide passage en faculté puis son année d’étude à la Sorbonne à Paris.
Monica n’était pas que belle silhouette et belle bouche : elle se savait capable de prendre un Président des USA à ses filets. Et pas qu'avec son regard : avec sa bouche, aussi !

Monica rêva à sa Lollipop, à la sucer langoureusement, vilaine, va ! (lollipop : sucette à l’anis de Gainsbourg, ancien des Alcooliques Anonymes ayant repris la bibine en toute ivrognerie nationale).

Paris aiderait Monica à s’attacher le Billy-Boy. Elle se complut dans les Limelights du passage présidentiel dans la Ville lumière et sut que Bill-Pipe aimait la cornemuse… Tiens tiens, tout comme moi, se dit-elle songeuse, à se pourlécher d'un bon chalumeau.
Monica acheta aux puces de Brooklyn une cornemuse, s’essaya à la faire bêler  et, en peu de mois en tira des accents chantants, si tant est qu’une cornemuse puisse donner une musique mélodieuse et l’amena, ingénue, à la porte de la Maison Blanche, laissant, en minaudant, son nom à tout hasard qui, souvent, fait bien les choses.

La cornemuse et la visiteuse furent examinées sous tous les angles, fouillées et refouillées, ce qui aurait pu occasionner quelques dommages à la cornemuse, puis on remercia Monica qui remercia le palpeur délicat qui la remercia de s’être prêtée de si bonne grâce à cette longe palpation exitante pour le Marine. 
Oui, on la donnerait sans doute au Président. La cornemuse ? La cornemuse aussi !

Bill, doigts de pieds en éventail  dormait, braguette encore et toujours ouverte, se reposant dans le bureau ovale. C’était l’heure de sa sieste car, faire puis défaire ou ne rien faire, c’est toujours faire, en quelque sorte. 

Mister Président était bien fatigué de son labeur harassant consistant à coincer la bulle du niveau.
Le G-man de service n’osa casser l’auguste repos mais nota que, comme à l’accoutumée, son président avait fourré une main alanguie dans une certaine ouverte comme s’il avait, dans son rêve, cherché quelque pièce pour rendre la monnaie à la marchande de sucettes.  
Ou bien, voulait-il glisser une tune à la belle clocharde toute de rouge vêtue et coiffée d’un béret noir, béret porté de façon crâne à la Française, je vous prie et qui le réveilla ? 
En remerciement aussi ? Mais, il n'y a pas de quoi, Mister Président ! Le plaisir fut partagé.

De France, Bill-Hou avait ramené quelques mauvaises façons dont celles de se comporter parfois en mufle avec ces dames, de les siffler, les reluquer narquois, les suivre de trop prêt, les héler de loin, les apostropher, couper leur caquetage, leur serrer la main à leur briser les os, les forcer à des embrassades piquantes de mal rasé, avec une mauvaise haleine, leur parler abruptement, leur souffler la fumée au visage, ne pas leur tenir la porte, cracher à six pas, se moucher avec les doigts, parler fort, sentir l’ail, manger avec les mains, s’essuyer sur le pantalon, se curer le nez en société, boire du vin rouge comme un trou et dégueuler partout lorsqu’il était ivre mort, insulter les flics, fourrager constamment dans sa braguette qu’il avait sempiternellement ouverte, péter en société, se gratter les nouilles... ou le luc !

Et, pire encore, sentir le bouc par refus catégorique de se laver et de changer de fringues. Un poème, le Bill-Crado. Bill-Sale avait déteint en une année seulement de douce France, cher pays de mon enfance… 

Et, ce qui avait énervé sa douce maman, était cette fâcheuse tendance, attribuée aux français, de ne jamais se laver les mains  et d’oublier de fermer leur braguette après avoir lancequiné. 
Oh Mum, disait Bill, tout cela n’est pas bien méchant et rien que de naturel en doulce France, lorsqu'on y a pris habitude.
Aux USA aussi, me dit-on toute cette saleté ? Ah bon, je ne savais ! Toutefois, la chose n’avait rien de bien grave lorsque personne ne se rendait compte de rien. Mais, lorsque que tous ces microbes se transmettent en « bonjour, Monsieur, mes hommages Madame ! » par poignées de main en toilettes sales ou pisseurs pas très propres, alors là !...

Suite au prochain et dernier épisode :  
The Monica-Gate : enfin réunis. - 2/2.
Le Vigan le 1er Juin 2013. 

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